Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessés par un tireur qui a fait irruption lundi 16 septembre 2013 matin dans un immeuble de bureaux de la Marine américaine dans la capitale fédérale Washington. Récit d’un témoin. Durée: 00:30
Fusillade meurtrière sur un site de la Navy à Washington
WASHINGTON (Reuters) – Un ou plusieurs tireurs ont ouvert le feu lundi à l’intérieur du centre administratif de l’US Navy à Washington, faisant plusieurs morts et blessés, ont déclaré les autorités américaines.
On ignore le nombre exact de victimes et d’assaillants ainsi que le mobile de cette fusillade sur ce site, le Navy Yard, se trouvant à moins de deux kilomètres du Capitole et moins de cinq de la Maison blanche.
Le maire de Washington a déclaré qu’il semblait s’agir d’un « incident isolé », aucune autre institution n’ayant été visée.
Un responsable de la Navy a fait état de quatre morts et huit blessés mais d’autres responsables ont invité à prendre les différents bilans avec précaution car l’incident n’était toujours pas terminé.
Le chef de la police du District de Columbia, où se trouve la capitale fédérale des Etats-Unis, a dit qu’un suspect avait été abattu et que deux autres assaillants pourraient être impliqués. Un homme blanc et un homme noir en tenue militaire sont recherchés, a-t-il ajouté.
Un porte-parole de la police de Washington a déclaré que cinq personnes avaient été tuées, dont un policier du District de Columbia et un autre agent des forces de l’ordre.
« Il y a eu trois coups de feu à la suite », a dit Patrica Ward, une employée du site, qui prenait son petit-déjeuner sur place lorsqu’elle a entendu la fusillade.
Elle dit avoir entendu quatre coups de feu supplémentaires quelques secondes plus tard. Des agents de sécurité se sont alors précipités et ont fait sortir tout le monde rapidement, a-t-elle ajouté devant les journalistes.
Les premiers tirs ont retenti à 08h36 (12h36 GMT), a précisé un porte-parole de la police.
Près de 3.000 personnes travaillent au Navy Yard, un ancien arsenal de l’US Navy reconverti en centre administratif. Il héberge notamment le commandant en chef de la marine et son état-major, ainsi qu’un musée.
Des dizaines d’ambulances et de véhicules de police ont été dépêchés sur place et des hélicoptères survolent le vaste complexe.
Le trafic a été brièvement interrompu au Reagan National Airport, l’aéroport international de Washington.
Ian Simpson et Susan Heavey; Pascal Liétout, Tangi Salaün et Bertrand Boucey pour le service français
Burkina Faso: Serge Bayala enlevé par la police militaire
16h47 mn, je reçois ce message de Serge Bayala » La police militaire vient de me prendre ».
Rappelons que le jeune Serge Bayala est un Etudiant très actif. Lauréat du concours de débat denommé « 10mn pour convaincre » initié par l’association Semfilms dans le cadre du festival Ciné Droit Libre.
Il s’est réellement fait connaître sur la scène médiatique de ce pays suite à la lutte des Etudiants. Il a, aux côtés de la FESCI-BF et des autres mouvements crédibles de syndicats d’Etudiants et de délégués de Cité lutté pour que les Etudiants soient respectés.
Il a contribué au relogement des Etudiants etc…
Il a quitté le Centre de Presse Norbert Zongo cet après-midi et avait prévu rentré chez lui (vers somgandé). Mais il n’est pas rentré chez lui.
Il a été enlevé par « la police militaire » comme il le dit lui-même.
Nous ne savons pas où il se trouve en ce moment.
Prière à toute personnes ayant de plus amples informations de nous les faire parvenir.
Restez à l’écoute…
Correspondance de Pîiga Souleymane Yameogo
Éliminatoires du Mondial 2014 Zone Afrique
Troisième tour des éliminatoires du Mondial 2014 au Brésil. La Côte d’Ivoire affrontera le fer avec le Sénégal.
Les rencontres:
Ghana / Egypte
Burkina /Algérie
Ethiopie / Nigeria
Tunisie / Cameroun
Côte d’Ivoire / Sénégal
« L’Italie n’est pas raciste » selon Cécile Kyenge
La première ministre noire de l’histoire italienne, Cécile Kyenge, a affirmé vendredi que l’Italie n’était « pas raciste », estimant que les actes racistes dont elle a été la cible témoignent plus d’un « manque de mémoire », dans un entretien exclusif à l’AFP en marge d’un sommet à Cali, en Colombie, consacré à la diaspora africaine.
« L’Italie n’est pas raciste, elle n’est pas xénophobe. Il y a des épisodes racistes mais cela ne condamne pas tout un pays. Ils se produisent car les jeunes manquent de mémoire », a déclaré à l’AFP Mme Kyenge, hôte du 3e « Sommet mondial des maires et dirigeants africains et de descendance africaine ».
Depuis sa nomination en Italie, la ministre de l’Intégration, originaire de l’ex-Zaïre, a dû affronter plusieurs manifestations d’hostilité de la Ligue du Nord, un parti anti-immigrés d’opposition, dont un sénateur l’a comparée à un orang-outan. Fin juillet encore, elle a essuyé des jets de bananes lors d’un meeting.
« Parfois, nous connaissons des actes de racisme. Pas tout le pays. Ce sont quelques personnes et c’est vrai que pour beaucoup, cela a été difficile d’accepter qu’une personne originaire d’un autre pays, d’une autre race, d’une autre couleur, ait une responsabilité importante dans le gouvernement », a poursuivi Mme Kyenge.
Selon la ministre, certains Italiens ont perdu le souvenir que l’Italie est « un pays d’immigration et d’émigration ». « Je crois qu’il est possible de changer cette culture », a-t-elle ajouté, avant d’assurer: « l’insulte ne me touche pas, je continuerai à lutter ».
La veille, à son arrivée en Colombie, Mme Kyenge a reçu un hommage de la part de centaines de participants au sommet et du vice-président colombien Angelino Garzon, qui lui a offert un sac fabriqué par une communauté indienne. Un concert baptisé « Adieu racisme » a aussi été donné en son honneur.
La ministre, qui vit en Italie depuis l’âge de 18 ans, a aussi confié avoir perdu un peu de sa liberté en acceptant un poste au gouvernement, ce qui lui a valu des lettres des menaces.
« Il y a eu pas mal de changements, avant j’étais libre de faire plein de choses, alors que maintenant je suis accompagnée dans le pays par un garde du corps », a-t-elle expliqué. Aucun regret toutefois, car son exemple permet de servir sa cause: que chacun puisse « vivre et travailler dans le pays de son choix ».
« Je dois être forte (…) afin d’apporter des solutions aux immigrés qui décident de rester en Italie et pour faire comprendre aux Italiens que l’immigration et la diversité sont de bonnes choses pour un pays, pour sa politique, pour son économie », a ajouté cette ophtalmologiste de 48 ans, mère de deux enfants.
Près de 2.000 responsables politiques africains ou d’origine africaine sont attendus au sommet, qui s’achèvera à Carthagène, l’ancien port des Caraïbes spécialisé dans la traite des esclaves à l’époque coloniale.
Parmi les invités figure notamment M. Mbeki, qui a dirigé l’Afrique du sud entre 1999 et 2008, succédant au héros de la lutte contre l’apartheid Nelson Mandela.
La Colombie, 47 millions d’habitants, constitue après le Brésil le second pays d’Amérique latine comptant la plus forte communauté d’origine africaine, soit plus de 20% de la population.
Une Ghanéenne en finale de Miss World
La Ghanéenne Carranzar Naa Okailey Shooter est parmi les 11 finalistes pour le trône de Miss World Beach qui a lieu à Bali.
Carranzar Naa Okailey Shooter
Les 11 finalistes retenues sont : Sancler Frantz (Brésil) , Marine Lorphelin (France) , Megan Young (Philippines), Valeriya Tsurkan (Moldavie), Gina Hargitay (Jamaïque) , Elena Ibarbia Jiménez (Espagne) , Wei Wei Yu (Chine), Anna Zaiachkivska (Ukraine), Sarah Baderna(Italie) , Vania Larissa (Indonésie) et Carranzar Naa Okailey Shooter (Ghana) qui portera haut le flambeau africain.