"Crisis, Conflict, and Culture: The Role of Cultural Diplomacy in the European Project" (Brussels, December 6th - 9th, 2011) www.eu-culturaldiplomacy-conference.org The EU & Cultural Diplomacy Conference is the first of a series of three conferences dedicated to enhancing awareness and understanding of international governing institutions and their role in promoting cultural diplomacy across the world. The conference, focused on the European Union, is an international conference organized by the ICD and other leading organizations in the home base of the EU—Brussels, Belgium. Conference Speakers We are privileged to include as speakers over 50 leading figures from European and international politics, academia, the diplomatic community, civil society and the private sector, including a number of members of the ICD Advisory Board. Conference Speakers include: Adrian Severin - Member of European Parliament; Former Minister of Foreign Affairs of Romania Alojz Peterle - Member of European Parliament; Former Prime Minister of Slovenia Annemie Neyts-Uyttebroeck - Member of European Parliament; Former Belgium Minister for European Affairs, International Trade and Agriculture H. E. Amb. Arif Havas Oegroseno - Ambassador of Indonesia to Belgium Henri Malosse - President of the Employers Group, Economic and Social Committee of the EU H. E. Amb. Ihor Dolhov - Ambassador of Ukraine in Belgium Prof. Jan Pronk - Former Dutch Minister of Housing, Spatial Planning and the Environment Kristiina Ojuland - Member of European Parliament; Former Minister of Foreign Affairs of Estonia Laima Liucija Andrikienė - Member of European Parliament; Former Minister of European Affairs of Lithuania Laima Liucija Andrikienė - Member of European Parliament Marietta Giannakou - Member of European Parliament; Former Greek Minister of National Education and Religious Affairs H. E. Amb Michèle Boccoz - Ambassador of France to Belgium Please find the complete list of speakers here. For more information about The 2011 International Conference on Cultural Diplomacy in the EU, please visit the conference webpage at http://www.culturaldiplomacy.org/cde/index.php?en_ecdc- 2011. For more information about the Institute for Cultural Diplomacy, visit www.culturaldiplomacy.org If you are interested to attend the Conference as a member of the press, please e-mail press@culturaldiplomacy.org With warmest regards, Mark Donfried Director & Founder Institute for Cultural Diplomacy (ICD)
Chantage et pression de la France sur le sphinx de Daoukro: Paris veut déposséder Bédié de ses biens
Le pouvoir Sarkozy n’en a pas fini avec sa honteuse façon d’obliger le président Henri Konan bédié à se plier à toutes les décisions de Ouattara à qui il sert de marchepied aujourd’hui. Après que les mêmes acteurs lui aient fait perdre son pouvoir le 24 décembre 1999, il est devenu un « jouet » aux mains de la puissance colonisatrice qui a brandi la menace constante de la possible confiscation des ses biens en France, pour l’entraîner dans toutes les aventures de déstabilisation contre Laurent Gbagbo. Une manoeuvre qui a bien fonctionné puisqu’on a retrouvé bédié dans des alliances contre nature, avec la rébellion au sein du « G7 » et avec Ouattara au sein du rhdp. Jusqu’à ce que comme lui en 1999, Laurent Gbagbo soit renversé à son tour, le 11 avril 2011, avant d’être arrêté avec les seins puis déporté au nord. De l’imposture électorale au cours de laquelle il a été contraint par la France à se retrancher au Qg de campagne de Ouattara à l’Hôtel du Golf aux appels à la désobéissance civile et aux sanctions internationales contre son propre pays suivi des coups de canon de la l’armée française, bédié se sera couché pour que Ouattara marche sur lui, vers le pouvoir. Un contrat douloureux Lui, le candidat du Pdci, a dû accepter d’être sacrifié lors de la présidentielle de 2010 au profit de son allié, dans la vaste stratégie de fraude qui l’a fait arriver en troisième position, derrière le candidat du rdr, là où il aurait dû le battre pour affronter Laurent Gbagbo au second tour. On était donc en droit de penser qu’après avoir rempli son « contrat », il trouverait le répit. Et que Sarkozy lèverait l’hypothèque que l’Elysée fait peser sur ses biens en France. Que non. Le chantage et les pressions continuent. Pour demander à bédié de se tenir tranquille auprès de son allié de circonstance. Car on sait que bédié et Ouattara n’ont pas la même vision des choses sur plusieurs points. Le parti du sphinx de Daoukro n’a jamais souhaité la détention arbitraire, les humiliations et les mauvais traitements infligés à Laurent Gbagbo et à ses proches. Mais il est réduit au silence. Une source a confié que K.K.b qui a commis l’erreur de demander la libération des prisonniers politiques ainsi que la cessation des poursuites et de la traque contre l’opposition, pour une réconciliation vraie, a été énergiquement rappelé à l’ordre par le régime. Selon les mauvaises langues, on a même, frôlé, à la suite de ce «crime», le «rapatriement » de bédié et de son épouse dans leur région natale. Qui plus est, la question de la Primature n’est pas encore tranchée. Cette «part du gâteau» devrait revenir au parti de bédié qui entend former son gouvernement pour participer aussi à la gestion concrète des affaires de l’Etat. Or, Soro refuserait de la céder au Pdci conformément à l’accord conclu, tant que Ouattara ne lui aura pas trouvé un point de chute digne de son rang. Et tant que la menace de la Cpi pour les crimes de guerre commis par la rébellion qu’il dirige ne sera pas levée. Ces derniers jours, ce sont les enjeux des élections législatives qui divisent bédié et son allié. Ouattara veut coûte que coûte la majorité présidentielle. Chose que le sphinx de Daoukro, fatigué de jouer les faire valoir, ne serait pas prêt à concéder au rdr. Dans la mesure où le Pdci, en l’absence du Fpi à ces joutes, a la capacité d’étaler le rdr, dans un combat loyal. La discorde sur ce point est telle qu’aucun compromis n’a été trouvé pour l’heure entre les alliés. Si bien que le rdr et la rébellion ont décidé de faire un front commun contre le Pdci, pour se débarrasser de bédié aux législatives. Face à cette situation, le parti cinquantenaire crie à la trahison et menace de rompre tous les accords. Des cadres, frustrés et mecontents, seraient allés jusqu’à envisager «la démission du Pdci du gouvernement et sa rupture avec de Rhdp» au cas où les choses tournaient mal. La chicotte de Sarkozy Mais le pouvoir de Sarkozy ne peut pas se permettre de laisser bédié prendre ses distances avec le régime rdr –rébellion. Car, si Ouattara s’appuie sur les armes pour maintenir sa dictature, il a grandement besoin de la parodie de légitimité que seule la présence bédié au rhdp peut lui conférer. Aussi, ces derniers temps, l’Elysée se seraitil mis à agiter de façon plus énergique l’épouvantail de la confiscation des biens et du gel des avoirs de bédié, indiquent nos sources. Plusieurs notes auraient été adressées au président du Pdci en guise d’avertissement, dans ce sens. Et, pour lui montrer que ce n’est pas un jeu, Paris pourrait mettre partiellement sa menace à exécution en usant du stratagème classique d’accusation d’ « enrichissement illicite », de « biens mal acquis » que la France n’hésite pas à déployer, avec la participation de la justice française, contre les chefs d’Etat africains qui refusent de se laisser dicter les leçons. Ces chefs d’Etat et autres hommes politiques qui ont eu le malheur d’invertir en France et d’y acquérir des biens ou de penser qu’ils pouvaient loger en toute sécurité leurs avoirs en ce lieu, sous la protection de leurs maîtres. Mais l’histoire nous a démontré que, presque toujours, ce sont des avoirs qui finissent par être perdus. Espérons cependant que cette affaire ne soit que « des rumeurs colportées », comme nous nous entendu dire. Et que bédié ne sera pas le prochain sur la liste des personnalités que Paris a spoliées. Comme Bokassa, Mobutu ou Bongo ? Jean bedel bokassa dit bokassa 1er, fait « président à vie » en 1972 puis « souverain de l’empire centrafricain » en 1976, « à la foire de Paris ». bernard Dadié. Derrière ce scénario grotesque, qui se déroule sous l’oeil bienveillant de la France, L’Elysée vise les pépites d’or scintillantes et les gros carats de diamant que bokassa 1er fait transporter à Paris où il est accueilli, bien sûr, comme napoléon 1er. On le pousse à acquérir à prix d’or des châteaux aussi luxueux qu’inutiles. Ainsi que maintes menues affaires dont la gestion est confiée à ses « tontons » français qui lui promettent la prospérité à vie. Mais en 1979, celui qui sera plus tard le dindon d’une grosse farce est renversé du pouvoir, à la suite de mésententes avec l’Elysée. On le traite de cannibale, pour le salir. Il entreposait, dit-on, de la chair humaine dans son congélateur. Mais son calvaire ne faisait que commencer. bokassa 1er, déchu, est dépossédé de ses châteaux et de ses diamants au milieu d’une campagne médiatique faite de raillerie et de moquerie. Près avoir enduré des humiliations extrêmes et les traitements les plus indécents, bokassa meurt misérablement, abandonné dans le dernier de ses châteaux où il est reclus en France. Sa famille ne verra pas trace de sa fortune. Il eut aussi le maréchal Joseph Mobutu dit Sese Séko, à la tête du Zaïre (actuel rdc) qui brilla de mille feux. Il fit, lui-aussi, des acquisitions fastueuses en France où on lui prêta des demeures dignes des grands rois. On dit de lui, dans les années 1970-1980, qu’il était l’homme d’Etat le plus riche au monde. Il aurait logé sa fortune supposée ou avérée dans les lieux les plus sûrs, pensait-on. Mais lorsque les problèmes commencent entre Mobutu et Paris, il est vite accusé d’avoir acquis tous ses biens de façon illicite. Des biens et des avoirs que la justice française se promit de confisquer pour en rechercher l’origine et autour desquels le flou régna jusqu’à sa mort. Mais le cas de spoliation le plus exemplaire fut celui d’Omar bongo, le dernier dinosaure de la Françafrique. Celui qui finançait les campagnes électorales des hommes politiques à la présidentielle en France avec l’argent du pétrole gabonais, avait, dit on, des avoirs colossaux et des biens, à la dimension de sa grande générosité, à Paris. Tout se passa bien pendant des décennies, jusqu’à ce que bongo dénonce certains accords. Il n’en fallut pas plus pour que la France l’accusât de détournement de fonds, d’enrichissement illicite, de biens mal acquis. Des associations douteuses furent même suscitées pour porter plainte contre lui devant la justice française qui menaça de saisir ces biens « acquis frauduleusement ». Pour ternir son image, on lui attribua des atteintes aux bonnes meurs, avec des mineures. Humilié, Omar bongo ne se remit jamais de ce choc. Miné par le chagrin et la peine, il mourut, comme les autres, sans avoir eu le temps de faire le point de ses avoirs en France. Que dire surtout de la fortune mythique et légendaire d’Houphouët-boigny dont on ne sut jamais grand-chose ? K.K.M
S: Le Temps
Ghana: Movie producer arrested for ‘fake’ kidnap
The producer of a movie ‘Obi Nim Ebenezer’, Agyeman Jones has been arrested by the Tafo Pankrono Police in Kumasi.
This follows earlier claims by persons close to the producer that he had been kidnapped by the main characters portrayed in the movie, Prophet Ebenezer Opambour and Bishop Daniel Obinim.
Speaking to Citi News on Friday, Chief Superintendent Adusa of Tafo Pankrono Police explained that it appears the complainant and the producer connived to deceive the public as a means of promoting the movie.
“Around 8:00 he reported himself and it appears that it was a hoax. We believe that he did it in the interest of his business, so we are preparing to arraign him before court”.
Chief Superintendent Adusa also noted that Prophet Ebenezer Opambour and Bishop Obinim were mistakenly blamed for the kidnap as a result of what the complainant reported.
“We want to take this opportunity to extend our regrets to those whose names were mentioned, it wasn’t the Police who did that, it was the complainant”.
S: ghanaweb
Guinea plans 150,000 bpd oil refinery
CONAKRY (Reuters) – Guinea has approved a $2 billion plan by British firm Herman Trading to build a 150,000 barrel per day refinery in the West African state, its prime minister said.
The plant will be built in Guinea’s western region of Boffa and will start producing at a reduced rate of between 6,000 and 10,000 bpd from next year before reaching full capacity after five years.
« This is a job-creating project and proves that Guinea has become an investment destination, » Prime Minister Mohammed Said Fofana said late on Friday on state television.
He said the project by Herman Trading was backed by British, Indian and Guinean investors and added that the total cost of the project would be $2 billion. First production is expected by May 2012.
An official at Herman Trading was not immediately available to comment.
Guinea is the world’s largest bauxite exporter and holds rich minerals reserves, but imports all of its refined fuel and has no domestic oil production.
S: Reuters africa
Pope says West should not condescend to Africa
COTONOU (Reuters) – Pope Benedict said on Saturday the developed world could not continue to look down on Africa « with the judgmental tone of a moralizer » and impose rules, but must come up with real partnership solutions to solve the continent’s many problems.
The 84-year-old pope made his appeal in an address to officials of Benin, including President Thomas Boni Yayi and the diplomatic corps, on the second day of his trip to the West African nation.
« Too often our mind is blocked by prejudices or by images which give a negative impression of the realities of Africa, the fruit of a bleak analysis, » he said.
« It is tempting to point to what does not work; it is easy to assume the judgmental tone of the moralizer or of the expert who imposes his conclusions and proposes, at the end of the day, few useful solutions. »
The main purpose of the pope’s three-day Benin trip is the publication later on Saturday of a papal document on Africa which he wrote after a synod of African bishops at the Vatican in 2009.
He said on Friday before he arrived that he chose Benin as the sole venue to deliver his document formerly known as an « apostolic exhortation, » because in some ways the country was exemplary.
Benin made one of Africa’s few peaceful transitions to democracy in 1990 after a period of Marxist-Leninist rule that had been supported by the former Soviet Union and Cuba.
Unlike some of its neighbours where inter-religious strife is rife, particularly Nigeria, Benin also enjoys mostly peaceful coexistence among Christianity, Islam and traditional religions.
In his Saturday morning speech to diplomats at the presidential palace, the pope also repeated his condemnation of violence by anyone in God’s name.
« No religion and no culture may justify the appeal or recourse to intolerance and violence, » he said. « To use the revealed word, the sacred scriptures, or the name of God to justify our interests, our easy and convenient policies or our violence, is a very grave fault. »
EXPLOITATION
At an inter-religious meeting in the Italian city of Assisi last month, the pope said he felt « profound shame » for the use of violence by some in the Catholic Church over the course of the centuries, a reference to the crusades and the use of force by missionaries in the New World.
The pope said that the rest of the world should not see Africa merely as a place whose vast resources of energy, minerals, agriculture and people « are easily exploited often for dubious ends ».
This, he said, was « reductionist and disrespectful » and made objects out of Africa and her people. Benedict, however, also alluded to the problem of corruption and greed in Africa.
« Many conflicts have originated in man’s blindness, in his desire for power and for political and economic interest, to mock the dignity of people and of nature, » he said.
Later on Saturday, the pope was visiting Ouidah, a city west of Cotonou which is considered the capital of voodoo in West Africa.
He is visiting the city to pay tribute to the tomb of one of Benin’s most famous native son’s, Cardinal Bernardin Gantin, who worked in the Vatican for many years in a number of top church positions. He died in 2008.
Gaddafi’s son Saif detained in Libya: officials
TRIPOLI (Reuters) – Muammar Gaddafi’s son and heir apparent Saif al-Islam has been detained in the southern desert, Libya’s interim justice minister and other officials said on Saturday.
Fighters from the western mountain city of Zintan claimed his capture as gunfire and car horns marked jubilation across the country at the seizure of the British-educated 39-year-old who a year ago seemed set for a dynastic succession to rule.
He and three armed companions were taken without a fight overnight, officials said, and Saif al-Islam was not injured – unlike his father, who was killed a month ago on Sunday after being captured by fighters in his home town.
« We have arrested Saif al-Islam Gaddafi in (the) Obari area, » Justice Minister Mohammed al-Alagy told Reuters, adding that the younger Gaddafi, wanted for crimes against humanity by the International Criminal Court at The Hague, was not injured.
The Zintan fighters, one of the powerful militia factions holding ultimate power in a country still without a government, said they planned to hold on to him in Zintan, until there was an administration to hand him over to.
Prime minister-designate Abdurrahim El-Keib is scheduled to form a government by Tuesday, and the fate of Saif al-Islam, whom Libyans want to try at home before, possibly, handing him over to The ICC, will be an early test of its authority.
Muammar Gaddafi’s beating, abuse and ultimate death in the custody of former rebel fighters was an embarrassment to the previous transitional government. Officials in Tripoli said they were determined to handle his son’s case with more order.
A fighter from the anti-Gaddafi force, the Khaled bin al-Waleed Brigade, which said it seized him in the wilderness near the oil town of Obari told Free Libya television: « We got a tip he had been staying there for the last month.
« They couldn’t get away because we had a good plan, » Wisam Dughaly added, saying Saif al-Islam had been using 4×4 vehicle: « He was not hurt and will be taken safely for trial so Libyans will be able to prosecute him and get back their money.
« We will take him to Zintan for safekeeping to keep him alive until a government is formed and then we will hand him over as soon as possible, » Dughaly said.
He added that Saif al-Islam, once seen as a reformer who engineered his father’s rapprochement with the West but who is now wanted at The Hague for war crimes against the rebels, appeared to have been hiding out in the desert since fleeing the tribal bastion of Bani Walid, near Tripoli, in October.
Justice minister Alagy said he was in touch with the ICC over how to deal with Gaddafi, either at home or The Hague.
He told Al Jazeera: « We Libyans do not oppose the presence of international monitors to monitor the trial procedures that will take place for the symbols of the former regime. »
Other Libyan officials have said a trial in Libya should first address killings, repression and wholesale theft of public funds over the four decades of the elder Gaddafi’s personal rule. After that, the ICC might try him for alleged orders to kill unarmed demonstrators after February’s revolt.
There was no word of the other official wanted by the ICC, former intelligence chief Abdullah al-Senussi.
Bashir Thaelba, a Zintan commander told reporters in Tripoli: « The rebels of Zintan announce that Saif al-Islam Gaddafi has been arrested along with three of his aides today, » Thaelba said in remarks carried on Libyan television. « We hope at this historical moment that the future of Libya will be bright. »
Here are a couple of vox pops from Benghazi on Seif. Here it’s the usual gunfire, firecrackers, people waving flags, driving through the streets, cheering. Osama Omar al-Mehdoui, administrator at the Great Man-Made River, 38, in a shop selling souvenirs in the new Libyan colours (flags, scarves, etc) in Benghazi’s old town « It won’t change anything. He has no influence anymore. I don’t expect anything to change. » Muftah Salama, 19, fishmonger, waving large Libyan flag next to cars full of cheering people in Benghazi’s old town « I’m very excited. We got rid of Muammar. Now we’ve got his son and I hope we catch his other sons. »
S: Reuters Africa