Les détracteurs de Laurent Gbagbo le qualifient de «dictateur» pourtant, eux-mêmes et les populations fuient les zones Cno qu’ils administrent pour se mettre à l’abri dans le Sud, zone que gouverne le « dictateur » en question. Allez-y comprendre quelque chose !
Salimata Porquet, était à Addis- Abéba (Ethiopie) à l’occasion du 16e sommet des chefs d’Etat et des gouvernements de l’Union africaine, les 30 et 31 janvier 2011, officiellement au nom de la société civile. En vérité, elle y était pour continuer son lobbing pour Alassane Dramane Ouattara et sa rébellion. Elle a même produit un rapport partisan sur la violation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Document qui accable le Président Laurent Gbagbo, que le camp Ouattara et ses soutiens extérieurs traitent de dictateur. Mais face à cette accusation récurrente, il y a un certain nombre de questionnements à faire. A la lumière de 9 ans de guerre et de crise, notre mémoire vive doit interroger la cohérence et la légitimité d’une telle accusation. Il est temps que l’opinion nationale et internationale émergent de la simple sensibilité et de l’imagination manipulatrice dans lesquelles les Salimata Porquet, Venance Konan et autres chantres de la rébellion les maintiennent. Depuis l’éclatement de la rébellion en septembre 2002, vers quelle direction se font les mouvements d’exode ? Les populations fuient pour se réfugier au Nord ou au Sud de la Côte d’Ivoire ? La réalité, c’est que tout le monde court vers le Sud, où se trouve Laurent Gbagbo, le dictateur, qui aurait des escadrons de la mort. Les rebelles, avec à leur tête, Alassane Dramane Ouattara et Guillaume Soro, disent avoir pris les armes pour établir la démocratie, la justice et la sécurité en Côte d’Ivoire. Comment se fait-il donc que ce sont les zones (Centre Nord et Ouest : Cno) gérées depuis neuf ans par des personnes qui prétendent lutter pour la paix, la démocratie et la justice que fuient les gens pour venir trouver la tranquillité dans la zone administrée par le «dictateur» ? Pourquoi Alassane Ouattara ne va-t-il pas vivre à Bouaké, ne serait-ce que pendant un mois, pour y montrer un échantillon de la sécurité qu’il promet aux Ivoiriens ? Pourquoi Guillaume Soro a-t-il peur de vivre à Bouaké (siège de sa rébellion) et ne se sent plus en sécurité qu’à Abidjan ? Pourquoi ? C’est là-bas que l’avion qui le transportait d’Abidjan avait été bombardé. Et Soro n’a jamais révélé les résultats de l’enquête sur cette affaire. Pourquoi la plupart des chefs rebelles vivent-ils au Sud et que leurs familles (enfants, femmes) y mènent une existence agréable au lieu de le faire dans les zones occupées ? Si Laurent Gbagbo est un sanguinaire et que Alassane Ouattara et ses rebelles sont des anges, pourquoi alors les gens ne vont pas au paradis, dans les zones Cno et préfèrent l’enfer du Sud ? Pourquoi ? Pourquoi Salimata Porquet qui produit des rapports farfelus contre Gbagbo et Venance Konan qui le vilipende, refusent tous d’aller vivre au paradis à Bouaké, Korhogo, Mankono, Boundiali, Kong, etc. et se sont vissés dans la zone de Lucifer ? Quel est ce Lucifer si attrayant ! Si Gbagbo est criminel, quelle est cette logique qui consiste à se maintenir à proximité de cet homme ? Toute la Côte d’Ivoire aurait voulu voir les zones sous administration rebelle montrer au monde entier un visage de territoire épanoui. Où les populations mangent à leur faim, se soignent, s’éduquent convenablement, et sont sédentaires parce qu’il y fait bon vivre. Hélas ! La vie dans ses zones a accusé un recul de 50 ans. L’insécurité, le non-droit, l’indigence se disputent le territoire. Mais qui peut fuir le Sud pour aller vivre ces douleurs que sert Alassane aux populations prises en otage ? Pourquoi Salimata Porquet, Venance Konan et autres chantres de la rébellion vivent contre leur logique, au Sud ? Ils vivent tranquillement au Sud, insultent impunément le Président de la République ; leurs journaux ne cessent de l’offenser en toute quiétude et ils le traitent de dictateur. Il y a des anges qui donnent envie d’adorer des Lucifers. Un d’entre eux : Alassane Dramane Ouattara, l’ange du chaos.
Germain Séhoué