Kémi Séba a fait face au juge du Tribunal des flagrants délits du palais de justice de Dakar. Kémi Séba n’a pas été condamné. L’activiste, avec son co-accusé Bentaleb Sow, ont été relaxés par le tribunal. Le juge n’a pas suivi le réquisitoire du parquet qui avait requis une peine de 3 mois de prison avec sursis pour Kémi Séba et la relaxe pour son co-accusé.
La BCEAO, partie civile au procès, avait, quant à elle, réclamé le franc symbolique.
Selon le code pénal sénégalais, Kémi Seba encourait une peine allant de 5 à 10 ans de prison.
La salle d’audience du Palais de justice de Dakar a été prise d’assaut par les souteneurs de l’activiste, polémiste, président de l’Ong « Urgences panafricanistes ». D’ailleurs, le juge n’a pas hésité à évacuer la salle pour troubles à l’audience du fait des applaudissements des partisans de Kémi Séba.
Devant les juges, le polémiste a regretté son geste et a indiqué que l’acte qu’il avait posé avait, pour lui, une valeur purement symbolique.
Seba et son supposé complice Bentaleb Sow avaient été placés sous mandat de dépôt depuis le vendredi 25 août.
Kémi Séba a été attrait devant la justice suite à une plainte de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il était accusé d’avoir brûlé un billet de banque de 5.000 francs CFA lors d’un rassemblement à la Place de la Nation, à Dakar, tenue, le samedi 19 août dernier. La rencontre organisée simultanément dans plusieurs capitales africaines visait à dénoncer le franc CFA.
Dernièrement, Kémi Seba a reçu de nombreux soutiens. D’ailleurs, son arrestation a été qualifiée de « politique » par l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop.
Avec Abidjan.Nat