La Côte d’Ivoire connaissait quelques soubressauts ce samedi avec Laurent Gbagbo sur le point d’être investi président de la République.
Dans le quartier populaire de Port-Bouët (sud) qui abrite la base de la force militaire française Licorne et l’aéroport de la ville, une patrouille de gendarmes a échangé des tirs nourris avec des inconnus en armes, ont indiqué une source militaire et des habitants.
A la lisière du quartier populaire d’Abobo et de la banlieue d’Anyama, au nord de la capitale économique, des tirs à l’arme légère se sont aussi longuement fait entendre.
Comme ils l’avaient fait la veille après la proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo, des centaines de jeunes en colère sont sortis au petit matin, dans le quartier populaire de Koumassi (sud), pour ériger des barricades et mettre le feu à des pneus ou des bouts de bois, dans une ambiance électrique.