La Commission Electorale Indépendante a tiré les leçons du premier tour de l’élection présidentielle. Et elle entend s’en servir pour la tenue d’un second tour qui soit couronné par un succès. Pour réussir cette mission, elle a décidé d’associer toutes les couches. C’est dans ce cadre que le Vice Président de l’Institution, le Magistrat Coulibaly Gnenema Mamadou a eu une importante séance de travail avec les observateurs électoraux nationaux et internationaux. Assisté du Secrétaire Permanent, le Ministre Auguste Sévérin Miremont, le Vice Président a fortement recommandé aux observateurs de se déployer dans certaines zones qui, après le 1er tour, ont été présentées comme des zone à forte perturbations. Il s’agit des zones forestières comme San Pédro, Tabou, Sassandra, Divo, Gagnoa, la région des Savanes, du Denguélé et le District d’Abidjan dans des quartiers comme Port Bouet, Abobo, Adjamé, Yopougon et les différentes cités universitaires.
Il s’agira pour vous, leur a-t-il dit, de vous assurer que chaque ivoirien se rend librement dans son Bureau de Vote pour exprimer librement leur devoir de citoyen. Le Vice Président Coulibaly Gnenema Mamadou a vivement souhaité auprès des observateurs, venus nombreux à cette séance d’échanges, qu’ils se limitent à leur mission à savoir juste observer les élections et non agir en contrôleurs. Mais bien avant, il a tenu à les remercier à tous pour l’excellent travail qu’ils ont abattu sur le terrain, travail sanctionné par des recommandations sur lesquelles la Commission Electorale Indépendante s’est basée pour rectifier le tir à certains niveaux du processus électoral. « L’objectif que vous et nous visons est que tous soient d’accord avec les résultats » a-t-il affirmé. Certains observateurs nationaux et internationaux présents, prenant la parole ont remercié la CEI pour cette séance de travail et l’ont félicité d’avoir tenu compte des recommandations faites lors du premier tour. « C’est de cette façon que nous parviendrons à être unanimes sur certaines questions à commencer par les élections », ont-ils fait savoir non sans avoir soulevé pour les nationaux la question de savoir si eux aussi pouvaient voter là où ils seront comme c’est le cas pour des personnes d’astreinte. A ce sujet, le Vice Président s’est voulu clair. Pour lui, les observateurs qui sont pour l’essentiel des ONG ne font pas partie des personnes d’astreinte. Il leur faut donc faire un choix, a signalé Monsieur Gnenema Mamadou. Pour terminer, il a demandé aux observateurs qui rencontreront des problèmes sur le terrain ou qui voudront relever des faits de bien vouloir appeler aux numéros suivants :
01 07 88 28/ 02 89 17 24.
Source : Service de Communication CEI