Au moment où la communauté africaine et surtout ivoirienne du Canada s’apprêtait à un rendre un hommage mérité à leur Doyen, car Massa Kemet Djika était un homme présent dans tout ce qui se passait à Montréal, elle apprend avec grande amertume lors de la veillée du samedi 05 avril 2014 dernier, que leur Doyen avait déjà été incinéré.
Stupéfaction! Consternation et silence dans la salle. Certaines personnes plus sensibles ont laissé couler des larmes.
QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ?
Le Doyen Massa à son arrivée au Canada, a fait la connaissance d’une femme haïtienne avec laquelle il a eu 4 enfants dont un garçon l’aîné et trois autres filles. Plus tard, le couple divorça.
Lors des derniers moments de vie du Doyen, notamment à l’hôpital, c’était des tiraillements entre ses enfants guidés par leur mère et certains membres de la communauté qui effectuaient le déplacement pour rendre visite au Doyen. Certains ont même une fois été chassés de la chambre.
Le samedi 15 mars 2014 dernier, le Doyen rend l’âme. Aussi rapidement que possible, avant même que la communauté en contact permanent avec la famille en Côte d’Ivoire ne s’organise, une exposition avait été déjà prévue le dimanche 23 mars.
Les quelques personnes qui ont pu s’y rendre ont constaté que le cercueil était fermé. Aucun d’entre eux n’a pu voir le corps.
La semaine suivante, les ayants droit toujours sur le conseil de leur mère tapis dans l’ombre procèdent à la crémation du corps de leur père et ce toujours à l’insu de la famille en Côte d’Ivoire qui s’attendait au transfert du corps de leur fils selon les dernières volontés de celui-ci.
Ce n’est que suites aux rumeurs, que le Président de l’association des WÊ du Canada Mr Michel Bah Tahé appela le salon funéraire pour se faire dire que la crémation avait bel et bien eu lieu, et ce le Mercredi 26 mars 2014.
Pourquoi? Est-ce pour économiser de l’argent que l’ont fait brûler le corps de son père avec le cercueil dans un four chauffé à 800 degré Celsius au mépris des coutumes et surtout des dernières volontés de celui-ci?
Le Doyen Massa avait une assurance vie pour couvrir ses frais funéraires. Et la crémation coûte 30% moins cher qu’une inhumation.
C’est une réelle indignation!
Bien que la crémation, se fait au Canada et un peu partout ailleurs dans le monde, elle ne fait réellement pas encore partie des habitudes des ivoiriens encore moins des WÊ.
Voici le comportement de certaines femmes originaires des îles. Au début tout est beau lors du mariage mais lorsque survient le divorce ou la mort, une autre facette de ces personnes aux différentes mentalités fait surface.
On se souvient encore comme si c’était hier, de la mort d’un jeune WÊ à Montréal dont la femme haïtienne évoquant des conditions d’Hygiènes et des moustiques, a refusé d’accompagner le corps de son mari avec lequel elle a eu 2 enfants en Côte d’Ivoire. N’y a-t-il pas de moustiques en Haïti?
L’amour n’a pas de frontière mais sincèrement pour certains pays il faudrait qu’elle en ait une.
QU’EST-CE QUE LA CRÉMATION?
La crémation, qui est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d’un être humain mort, se déroule à une température de 850 degré Celsius dans un appareil soumis à un fort apport d’air frais permettant la combustion. Avec l’enterrement, c’est l’une des techniques les plus communément utilisée par l’homme.
Dans les pays occidentalisés, la crémation se réalise dans un crématorium.
Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci dans un four chauffé à 800 degré Celsius. C’est la chaleur et non les flammes qui réduisent en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ 1h30.
L’église catholique tolère la crémation depuis 1963.
Au Japon, 99,7% de la population se fait incinérer.
Un autre taux impressionnant, c’est celui de la ville de Hong-Kong en Chine qui atteint presque les 85%.
Ces records, sont en partie dus au manque de place.
L’Inde et ses pays environnants pratique aussi la crémation. On parle souvent d’incinération.
La crémation qui a un visage tout à fait différent en fonction des régions du monde, à une tendance à augmenter un peu partout. Cela est dû au manque de place, à l’évolution des mentalités et a un phénomène de société.
Chaque pays a un rapport différent à la pratique de la crémation. En effet, cela varie en fonction de la religion, de la population du pays, de leurs croyances des traditions et coutumes.
En Europe, le pays qui pratique le plus la crémation est la République Tchèque
.
En Espagne, la crémation était très faible avant que des retraités d’autres pays viennent s’y installer.
Dorénavant, 20% de la population opte pour la crémation.
En Amérique latine, les taux de crémation sont très bas. Au Brésil notamment il y a à peine 4% de crémation.
Binyégnélon Djiezion.