le Président Togolais Faure GNASSINGBE sera ce vendredi 20 septembre 2013 en visite de travail d’un jour au Bénin selon une information de la présidence du Bénin
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Nouveau traitement contre le sida en Afrique
Un programme visant à mesurer l’efficacité des traitements antirétroviraux (ARV) administrés aux malades du sida en Afrique, afin de mieux les traiter et de contenir l’épidémie, a été lancé vendredi 13 septembre à Abidjan.
Ce programme, dit de « test de charge virale », dont la première phase durera deux ans, concernera plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, a expliqué à l’Agence France-presse Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid, l’organisation internationale qui finance le projet.
PLUS FACILE « D’OBSERVER L’EFFICACITÉ DU TRAITEMENT »
Huit millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont actuellement sous antirétroviraux. D’après les statistiques de l’Onusida, les ving-cinq pays les plus frappés par cette épidémie sont tous africains.
« L’accès aux traitements ARV, c’est très bien. Mais quand on a ce test [de charge virale], on peut vraiment observer l’efficacité du traitement » et déterminer « la meilleur manière de les prendre », a remarqué Philippe Duneton.
L’intérêt est double. « La maladie ne va pas évoluer. Le patient ne va pas mourir », sachant que le VIH est un virus en perpétuelle mutation requérant un traitement le mieux adapté possible à son évolution, a-t-il poursuivi. En outre, « les risques de transmission sont bien moindres » quand le virus est stabilisé.
Le test de charge virale, pratiqué en Europe et aux Etats-Unis, était jusqu’alors très faiblement utilisé en Afrique en raison de son coût élevé. Le nouveau type de test, simple et peu coûteux, inventé par la biologiste française Christine Rouzioux, qu’utilise Unitaid, changera la donne.
UN IMPACT SUR LE RALENTISSEMENT DE L’ÉPIDÉMIE
Selon les initiateurs du projet, ce test aura un « impact » sur le ralentissement de l’épidémie du sida en Afrique, (…) Lire la suite sur lemonde.fr
Fusillade à Washington: récit d’un témoin (Vidéo AFP)
Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessés par un tireur qui a fait irruption lundi 16 septembre 2013 matin dans un immeuble de bureaux de la Marine américaine dans la capitale fédérale Washington. Récit d’un témoin. Durée: 00:30
Fusillade meurtrière sur un site de la Navy à Washington
WASHINGTON (Reuters) – Un ou plusieurs tireurs ont ouvert le feu lundi à l’intérieur du centre administratif de l’US Navy à Washington, faisant plusieurs morts et blessés, ont déclaré les autorités américaines.
On ignore le nombre exact de victimes et d’assaillants ainsi que le mobile de cette fusillade sur ce site, le Navy Yard, se trouvant à moins de deux kilomètres du Capitole et moins de cinq de la Maison blanche.
Le maire de Washington a déclaré qu’il semblait s’agir d’un « incident isolé », aucune autre institution n’ayant été visée.
Un responsable de la Navy a fait état de quatre morts et huit blessés mais d’autres responsables ont invité à prendre les différents bilans avec précaution car l’incident n’était toujours pas terminé.
Le chef de la police du District de Columbia, où se trouve la capitale fédérale des Etats-Unis, a dit qu’un suspect avait été abattu et que deux autres assaillants pourraient être impliqués. Un homme blanc et un homme noir en tenue militaire sont recherchés, a-t-il ajouté.
Un porte-parole de la police de Washington a déclaré que cinq personnes avaient été tuées, dont un policier du District de Columbia et un autre agent des forces de l’ordre.
« Il y a eu trois coups de feu à la suite », a dit Patrica Ward, une employée du site, qui prenait son petit-déjeuner sur place lorsqu’elle a entendu la fusillade.
Elle dit avoir entendu quatre coups de feu supplémentaires quelques secondes plus tard. Des agents de sécurité se sont alors précipités et ont fait sortir tout le monde rapidement, a-t-elle ajouté devant les journalistes.
Les premiers tirs ont retenti à 08h36 (12h36 GMT), a précisé un porte-parole de la police.
Près de 3.000 personnes travaillent au Navy Yard, un ancien arsenal de l’US Navy reconverti en centre administratif. Il héberge notamment le commandant en chef de la marine et son état-major, ainsi qu’un musée.
Des dizaines d’ambulances et de véhicules de police ont été dépêchés sur place et des hélicoptères survolent le vaste complexe.
Le trafic a été brièvement interrompu au Reagan National Airport, l’aéroport international de Washington.
Ian Simpson et Susan Heavey; Pascal Liétout, Tangi Salaün et Bertrand Boucey pour le service français
Burkina Faso: Serge Bayala enlevé par la police militaire
16h47 mn, je reçois ce message de Serge Bayala » La police militaire vient de me prendre ».
Rappelons que le jeune Serge Bayala est un Etudiant très actif. Lauréat du concours de débat denommé « 10mn pour convaincre » initié par l’association Semfilms dans le cadre du festival Ciné Droit Libre.
Il s’est réellement fait connaître sur la scène médiatique de ce pays suite à la lutte des Etudiants. Il a, aux côtés de la FESCI-BF et des autres mouvements crédibles de syndicats d’Etudiants et de délégués de Cité lutté pour que les Etudiants soient respectés.
Il a contribué au relogement des Etudiants etc…
Il a quitté le Centre de Presse Norbert Zongo cet après-midi et avait prévu rentré chez lui (vers somgandé). Mais il n’est pas rentré chez lui.
Il a été enlevé par « la police militaire » comme il le dit lui-même.
Nous ne savons pas où il se trouve en ce moment.
Prière à toute personnes ayant de plus amples informations de nous les faire parvenir.
Restez à l’écoute…
Correspondance de Pîiga Souleymane Yameogo
« L’Italie n’est pas raciste » selon Cécile Kyenge
La première ministre noire de l’histoire italienne, Cécile Kyenge, a affirmé vendredi que l’Italie n’était « pas raciste », estimant que les actes racistes dont elle a été la cible témoignent plus d’un « manque de mémoire », dans un entretien exclusif à l’AFP en marge d’un sommet à Cali, en Colombie, consacré à la diaspora africaine.
« L’Italie n’est pas raciste, elle n’est pas xénophobe. Il y a des épisodes racistes mais cela ne condamne pas tout un pays. Ils se produisent car les jeunes manquent de mémoire », a déclaré à l’AFP Mme Kyenge, hôte du 3e « Sommet mondial des maires et dirigeants africains et de descendance africaine ».
Depuis sa nomination en Italie, la ministre de l’Intégration, originaire de l’ex-Zaïre, a dû affronter plusieurs manifestations d’hostilité de la Ligue du Nord, un parti anti-immigrés d’opposition, dont un sénateur l’a comparée à un orang-outan. Fin juillet encore, elle a essuyé des jets de bananes lors d’un meeting.
« Parfois, nous connaissons des actes de racisme. Pas tout le pays. Ce sont quelques personnes et c’est vrai que pour beaucoup, cela a été difficile d’accepter qu’une personne originaire d’un autre pays, d’une autre race, d’une autre couleur, ait une responsabilité importante dans le gouvernement », a poursuivi Mme Kyenge.
Selon la ministre, certains Italiens ont perdu le souvenir que l’Italie est « un pays d’immigration et d’émigration ». « Je crois qu’il est possible de changer cette culture », a-t-elle ajouté, avant d’assurer: « l’insulte ne me touche pas, je continuerai à lutter ».
La veille, à son arrivée en Colombie, Mme Kyenge a reçu un hommage de la part de centaines de participants au sommet et du vice-président colombien Angelino Garzon, qui lui a offert un sac fabriqué par une communauté indienne. Un concert baptisé « Adieu racisme » a aussi été donné en son honneur.
La ministre, qui vit en Italie depuis l’âge de 18 ans, a aussi confié avoir perdu un peu de sa liberté en acceptant un poste au gouvernement, ce qui lui a valu des lettres des menaces.
« Il y a eu pas mal de changements, avant j’étais libre de faire plein de choses, alors que maintenant je suis accompagnée dans le pays par un garde du corps », a-t-elle expliqué. Aucun regret toutefois, car son exemple permet de servir sa cause: que chacun puisse « vivre et travailler dans le pays de son choix ».
« Je dois être forte (…) afin d’apporter des solutions aux immigrés qui décident de rester en Italie et pour faire comprendre aux Italiens que l’immigration et la diversité sont de bonnes choses pour un pays, pour sa politique, pour son économie », a ajouté cette ophtalmologiste de 48 ans, mère de deux enfants.
Près de 2.000 responsables politiques africains ou d’origine africaine sont attendus au sommet, qui s’achèvera à Carthagène, l’ancien port des Caraïbes spécialisé dans la traite des esclaves à l’époque coloniale.
Parmi les invités figure notamment M. Mbeki, qui a dirigé l’Afrique du sud entre 1999 et 2008, succédant au héros de la lutte contre l’apartheid Nelson Mandela.
La Colombie, 47 millions d’habitants, constitue après le Brésil le second pays d’Amérique latine comptant la plus forte communauté d’origine africaine, soit plus de 20% de la population.