Les relations entre les deux rives de la mer méditerranée représentent une opportunité pour l’Europe et pour la France. C’est justement cette idée qui animait la création de l’Union Pour la Méditerranée, et qui inquiétait bon nombre de nos partenaires et concurrents économique. Malgré cela, la France continue de perdre des parts de marché en Afrique, pendant que le continent affiche des taux de croissance des plus prometteurs. Après le sommet pour le partenariat franco-africain, et le Doha Goals Forum, la prochaine manifestation pour la Francophonie attirera toutes les attentions…
La place de la France en Afrique
Avec la multiplication des conflits, comme le Mali ou la Centrafrique, la présence militaire française s’est considérablement renforcée ces derniers mois. Pourtant le climat d’insécurité persiste dans bon nombre de pays, comme c’est le cas en Egypte actuellement, où «les actions des Frères musulmans (…) ont causé la mort de trois citoyens lorsqu’ils se sont battus avec des habitants», d’après un communiqué du Ministère de l’Intérieur.
Dernièrement, c’est Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand, qui se chargeait de rappeler : « on doit rester le gendarme de l’Afrique, et le président a raison de le faire, aussi longtemps qu’on ne pourra pas être relayé par des troupes africaines ou des Nations unies ». Malgré certains revers économique, le poids de la France dans les affaires Africaines est considérable, le Français sera la langue le plus parlée du continent en 2050…
Réinventer une collaboration mutuellement bénéfique :
Les travaux d’Hubert Védrine vont d’ailleurs dans ce sens, les 15 propositions qu’il formule pour Bercy et le Quai d’Orsay seront-elles suivies ? On peut avoir des doutes légitimes, car comme nous l’expliquent les journalistes du Monde, « on trouvera bien sûr dans la colonisation en général bien des variables explicatives des situations présentes de conflictualité : une incertitude institutionnelle grave qui se reproduit à travers des Etats manqués, des Etats bien souvent prédateurs, ou « fantômes », un contrat social faible ».
C’est pourquoi, le nouveau Monsieur Afrique, Richard Attias continue de soutenir que les Français « doivent ré-inventer complètement la relation qu’ils ont (ou qu’ils ont eue) avec l’Afrique. L’époque post-coloniale, c’est fini ». L’homme d’influence franco-marocain, est lui-même issu de catte mondialisation heureuse, et aujourd’hui il souhaite profiter de cette double appartenance pour tisser des liens toujours plus soudés avec le continent voisin…
By: Trstan Kollas