Son chemin croise celui de certains de nos hommes sur le terrain. Il rode, va et vient, appelle les cadres rescapés du FPI, les invites à des déjeuners, circule dans les milieux du renseignement de premier niveau. Et pourtant, il n’est officiellement investi d’aucune responsabilité. Alors nous avons cherché à comprendre. Et nous avons compris les raisons de la trop grande débauche d’énergie de ce Général Traitre et lâche. Nous pesons nos mots.
La Traitrise du Général Guiai Bi Poin a une histoire
Personnellement, il ne se sent pas dans la peau d’un traître. Il accuse systématiquement le Général Deto Leto. Il prétend que c’est à cause de lui qu’il a décroché de la ligne de front.
Selon son témoignage, le CECOS avait préparé une attaque de la plus haute importance contre les positions du commando dit invisible installé par l’ONUCI à Abobo avec comme quartier général, le très lugubre sous-quartier d’Abobo PK18 Derrière Pont.
L’itinéraire pour rejoindre le point de contact d’Abobo Derrière Pont fut tracé au plus haut sommet de la hiérarchie militaire. Le vrai parcours devait être Base du CECOS (actuel DST sis en face du Bureau d’Interpol à Cocody) – Autoroute du Nord – Prison Civile MACA – Abobo N’Dotré et ça y est, feu à volonté !
Mais tenant compte des nombreuses traîtrises au sein de la hiérarchie des FDS, l’itinéraire qui fut communiqué aux Chefs d’Unités du CECOS fut : Base du CECOS (actuel DST sis en face du Bureau d’Interpol à Cocody) – Adjamé et Williams Ville – Abobo Route du Zoo – Abobo Samaké – Abobo Agripac – et feu à volonté.
Le jour J, dès que les troupes se sont mises en mouvement, le Général Guiai Bi Poin informe les Chefs d’Unités de prendre l’Autoroute du Nord et de suivre l’itinéraire décidé au niveau de la haute hiérarchie militaire. Ce qui fut fait. Mais passé le cap de la Prison Civile MACA, au moment où les éléments du CECOS progressaient vers Abobo N’Dotré, ils sont pris dans une embuscade. Il n’y a eu aucun survivant.
Le Général lâche explique que ses hommes ont été livrés par Deto Leto et qu’à compter de ce jour, son moral a été atteint et qu’il a vu qu’il devait abandonner et rendre les armes. Alors, il a choisi d’abandonner la République.
Il ne dit pas quand est-ce qu’il a su que c’était Deto Leto, l’autre félon, qui a livré ses hommes à la mort, entre les mains du Sergent Chef IB et, de l’ONUCI qui combattait aux côtés des militaires burkinabès et des mercenaires libériens et siéraléonais qui formaient le Commando dit invisible. Il ne dit pas non plus quelles explications il a exigé de Deto Leto. Il se contente de donner sa version, d’expliquer qu’il a eu une petite faiblesse d’homme, qu’il aurait été affecté par la mort de tant de jeunes soldats, et bla bla bla, …
Mais qu’est devenu le Général Guiai Bi Poin après sa trahison ?
Souvenons-nous de son arrestation à grand renfort médiatique et de sa libération en catimini sans jugement. Dans la semaine qui a suivi cette étrange libération, un de nos éléments de terrain le prend en filature. Ce jour là, il était à bord d’une Jeep de coupe très originale, faisait très frimeur. Il le prend en filature devant la Cité Universitaire Mermoz, passe devant l’entrée de l’Université de Cocody du côté du quartier des Ambassades puis la filature se termine à l’Hôtel du Golf.
Les choses n’étant plus à la portée de notre homme, il confie le reste du travail à d’autres Unités mieux introduites.
Les résultats ne se font pas attendre. Guiai Bi Poin bosse désormais pour Soro Guillaume. Il le rencontre assez régulièrement depuis lors jusqu’à ce jour.
Que fait-il pour Soro Guillaume ?
Il fait du renseignement auprès des cadres affamés du FPI à qui il donne quelques brouilles en carburant avec des bons plats qui leur manquent “tant” dans des restaurants de luxe qu’ils ne peuvent plus fréquenter et il espère tirer des informations.
Bien sûr qu’il réussit à obtenir de l’information surtout lorsqu’il fait semblant de partager des confidences du type « le gars est très malade », « ses propres monstres vont le dévorer », « ses analphabètes vont lui faire belle une euthanasie », etc. etc. Et comme les Résistants pro-Gbagbo ont la langue pendante et une diarrhée verbale dès qu’un inconnu leur fait croire qu’il partage leur peine, alors, ils se livrent mains et pieds liés.
Mais Guiai Bi Poin ne se contente pas que de flirter avec certains civils pour mieux les espionner. Il rode autour de nos hommes. Il leur fait un appel du pied. Il joue sur ses grades qu’il ne mérite plus pour parler à certains de nos hommes. Et nous avons décidé de lui en tenir rigueur.
Mais le Général Guiai Bi Poin sait-il qui est Soro Guillaume pour lui ?
Non. Evidemment pas. Ou du moins, il est très peu sensé pour espérer tirer de bonnes billes de Soro Guillaume, ce criminel de la pire espèce, ennemi du Panafricanisme vrai, qu’il juge de dogmatique ou de repli identitaire, pour promouvoir un panafricanisme animal, habitué de la jungle qu’il est.
Non, Guiai Bi Poin ne sait pas que Soro Guillaume sait qu’il faisait des crises paralysantes du système nerveux et que quand il piquait cette crise, il pouvait rester inconscient un certain moment avant de se retrouver.
Guiai Bi Poin ne sait pas qu’en 2009, son médecin traitant avait été identifié et localisé par les pensionnaires de l’Hôtel du Golf et que les renseignements en notre possession faisaient état de ce que Soro Guillaume, en liaison avec des sous-officiers traîtres de la Gendarmerie, avait planifié un plan d’empoisonnement du Général alors jugés dangereux à cause de la redoutabilité affirmée du CECOS. Et que les pilules qu’il prenait pour se soigner devaient être remplacées par un poison mortel à son bureau ou dans le cabinet de son médecin. Et que tout ça était décidé sur instruction de Soro Guillaume dont les hommes de main rencontraient ces Gendarmes traitres à l’Hôtel Sebroco, siège de l’ONUCI.
Guiai Bi Poin ne sait pas que ce réseau a été démantelé par patriotisme, par des jeunes volontaires que la Révolution Permanente salue ce matin, ces jeunes Dignes de la nouvelle Côte d’Ivoire en travail, que nous avons alors priés de sauver sa putain de vie.
Le Général Guiai Bi Poin est prié de se tenir loin de nos hommes
Deux alternatives s’offrent à cet officier supérieur traître et lâche. Soit il se tient loin de nos hommes et du théâtre des opérations, et alors Dieu décidera de son sort ; soit il poursuit sa mission de renseignement militaire et croise le chemin de nos hommes encore et il comprendra la différence entre un Général bourgeois et un Guerrier combattant agissant en solitaire, pour des missions de haute précision.
Que le Dieu d’Abraham, fidèle en toutes choses, accomplisse les promesses faites au Digne peuple de Côte d’Ivoire en son temps. Prêts pour servir !
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00446/04/13