Dans le désespoir, j’ai reçu ce témoignage d’une personne qui pense que les crimes de M. ALASSANE sont oubliés et étouffés comme si ses victimes ne sont pas des humains. Elle pense que ceux qui liront pourront en parler pour que les morts de ceux dont le seul crime est d’avoir supporté Gbagbo restent dans les mémoires collectives. Ne nous laissez pas dans l’oubli, m’a-t-il dit.
Dame Doumbia Mariam, militante Lmp a été enlevée et carrément égorgée à Abobo comme un mouton. Son crime, c’est le fait d’être du Nord et de ne pas applaudir le président du Rdr. Son assassinat a même été salué avec ovation dans les officines du Rdr qui sont chargés de la planification du terrorisme.
Comme elle, le fédéral Fpi de Madinani (dans le département d’Odiénné) a été enlevé de son domicile à Abobo et exécuté sur la voie publique devant enfants et femme. Son frère, agent de la police a subi le même sort.
On reproche à l’un d’être du Nord et supporter Gbagbo et l’autre, d’être un Fds. Au Rdr, on ne pardonne pas cela au nom de la tribut. Et toutes les différences se règlent avec les armes. C’est d’ailleurs ce que Ouattara leur enseigne depuis qu’il s’est invité sur la scène politique avec une rare violence, dont le pic a été atteint à Abidjan après le second tour de la présidentielle. Alassane qui est en contact avec les milieux terroristes Salafistes qui sèment la terreur dans le désert saharien, procède comme eux à Abidjan. Il fait enlever, avant de tuer en égorgeant.
Depuis le déclenchement du Commando invisible annoncé par Guillaume Soro, la liste des tueries ne fait que s’allonger. A Yopougon Port-Bouët II, un élément de la marine ivoirienne, à bord de sa voiture a été stoppé par les terroristes de Ouattara à un barrage. Le fait qu’il soit marin a suffi pour qu’il soit dépecé comme un bœuf ou un mouton. Un acte digne d’un film de Frankenstein où l’horreur côtoie la cruauté à la gloire de Ouattara. Toujours dans le même secteur de Port-Bouët II, un militaire à bord d’un taxi communal a été enlevé en pleine matinée. Il a essuyé plusieurs coups de machettes au crane, dans le dos et aux pieds.
Ce jeune ne doit son salut qu’à un jeune qui l’a reconnu et qui à l’instant, a fait arrêter la boucherie. Depuis, ce soldat vit cloitré chez lui, avec des plaies sur tout le corps. «C’était difficile. Ce sont des sauvages. Parce que des Ivoiriens ne peuvent pas agir de la sorte. Lorsqu’ils ont vu mes pièces, ils ont découvert que je n’étais pas du Nord. Ils se sont mis à me découper à la machette. On ne tue même pas un animal comme ça. Seulement, je dois mon salut à un petit du quartier qui faisait partie de ce groupe de tueurs.
C’est lui qui m’a reconnu. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Puisque je ne le vois plus au quartier ici». Explique ce soldat qui vit dans le secteur de Yopougon Sideci. Et ce n’est pas tout puisque la liste continue de s’allonger. A Abobo non loin de la mairie, le garde du corps de Ahoua Stallone est tombé dans une embuscade. Son corps a été retrouvé par la suite presque sans tête. Deux autres agents des Fds ont été pris à cette même gare d’Abobo dans un gbaka, alors qu’ils se rendaient à leurs domiciles situés dans cette commune.
Ils ont tous connu le même sort : égorgés comme des moutons par les mêmes terroristes de Ouattara. Un agent de la présidence est aussi passé de vie à trépas dans la même commune. Il est tombé dans une embuscade sur la voie de Plateau Dokui. Il a été retrouvé égorgé. Son crime, c’est d’être un agent de la présidence. Donc un homme de Gbagbo. La liste de ces actes de terrorisme est longue. Très longue.
Ouattara qui vit dans une illusion purement criminelle, ne réfléchit plus comme un homme plein de bon sens. Il veut le pouvoir par tous les moyens. C’est pourquoi, tout un fleuve de sang des Ivoiriens jalonne tout son parcours politique. Il s’est donné le rêve fou de tuer tous ceux qui ne pensent pas comme lui pour s’installer au Palais. Et comme c’est impossible, il est clair qu’il ne deviendra jamais président de la Côte d’Ivoire. Car aucun simulacre ne pourra effacer le sang des Ivoiriens qu’il fait couler.
Konan (Abidjan)
By: patriote123