ABIDJAN (Xinhua) — Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts Clément Nabo a exigé la transformation locale du bois ivoirien dans les prochains mois afin de créer des emplois et de lutter contre la fraude.
« A partir du 1er janvier 2013, le bois sera transformé sur place en Côte d`Ivoire. Les usines doivent être créées ici, et cela donnera de l`emploi aux jeunes », a énoncé M. Nabo qui intervenait à l`issue d`une rencontre de dialogue avec les opérateurs du secteur du bois.
Le ministre qui s`est insurgé contre l`existence de « trop de fraude » dans la filière bois dans le pays, a exprimé sa détermination à mettre fin à l`anarchie qui s`est installée dans le domaine.
Le ministre a par ailleurs plaidé pour une réduction des contrôles routiers qui causent de grands désagréments aux opérateurs.
Le trafic et la fraude dans le domaine du bois constituent une préoccupation pour les autorités ivoiriennes qui s`attèlent à prendre des mesures vigoureuses.
Celles-ci ont opté pour la mise en place d`un code forestier afin de réglementer le secteur qui subit de nombreuses exploitations illégales. Fin
Côte d'Ivoire
Côte d’Ivoire : les attaques meurtrières des crocodiles créent la psychose à Yamoussoukro
ABIDJAN (Xinhua) — Les attaques récurrentes et meurtrières des crocodiles Caïmans créent la psychose au sein des populations de Yamoussoukro (centre), la capitale politique ivoirienne, selon le constat de Xinhua.
Les bêtes vivant dans les lacs de la ville ont déjà dévoré trois personnes en un mois, et continuent de constituer une menace.
Après avoir enregistré trois morts dans la même période, les autorités locales ont décidé de mettre le holà, en prenant des mesures concrètes.
« Les Caïmans dont le nombre s’est accru sont devenus un danger pour les habitants », a reconnu le gouverneur du district de Yamoussoukro Augustin Thiam qui envisage d’abattre certains de ces sauriens.
Depuis plusieurs années, les Caïmans vivant dans les lacs de la ville de Yamoussoukro constituent un attrait touristique pour les visiteurs.
Mais leur agressivité de ces derniers mois a fini par créer la peur et a méfiance au sein des habitants qui craignent de nouvelles attaques de Caïmans contre des hommes après celles qui ont déjà fait trois morts. Fin
Transfert des activités du CFE au CEPICI
Abidjan – Les activités du Centre de facilitation des formalités des entreprises (CFE) viennent d’être confiées au Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), devenu désormais le guichet unique des investissements dans le pays, conformément au décret du 6 septembre 2012.
Le nouveau statut du CEPICI, une institution qui « fédère, cordonne et rationalise l’ensemble des initiatives et actions gouvernementales en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé », a été rappelé lors de la passation de charges, mercredi, entre le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, Aguié Amafon, et le directeur général du CEPICI, Essis Esmel Emmanuel.
Le CFE a été mis en place par le gouvernement ivoirien, en vue de centraliser et de simplifier les procédures administratives, de réduire les délais et les coûts de création d’entreprise.
AIP
Une fillette tuée par un charlatan, ses parties génitales sectionnées
Touba (AIP) – Une jeune fille âgée de 12 ans est morte de ses blessures à Touba (Nord, région du Bafing) après qu’un charlatan lui a sectionné des organes génitales, notamment ses lèvres vaginales et ses seins, avant de la vider de tout son sang.
Ce drame dont l’horreur a plongé toute la ville dans un émoi général s’est produit le mercredi 26 septembre, aux environs de 7 heures, lorsque la petite Bamba Fatoumata, vendeuse de pain, est tombée dans le piège de son bourreau, qui était pourtant l’un de ses plus fidèles clients.
Selon la gendarmerie locale, le charlatan de 57 ans répondant au nom d’Aladji Ibrahim s’est fait aidé par un jeune homme de 18 ans pour commettre son forfait, et n’a pas mis du temps pour se mettre à table.
M. Ibrahim, appuyé par son acolyte, a violemment assommé sa victime au point de lui faire perdre connaissance, alors qu’elle s’était rendue chez lui à sa demande pour lui servir du pain.
La prenant pour morte, les deux complices sectionnent les lèvres vaginales, les seins, de la petite fatoumata, et la vide de tout son sang. Alors qu’ils sont sortis pour inspecter les environs afin de se débarrasser du cadavre, Fatoumata retrouve brusquement contre toute attente ses esprits, sort en courant dans la rue avant de s’écrouler quelque dizaine de mètres plus loin.
Elle attire très vite l’attention passants, scandalisés de la voir avec lèvre supérieure de la bouche également arrachée, laissant entrevoir ses dents. Ses vêtements étaient aussi couverts de sang.
Transportée à l’hôpital général de Touba, la jeune fille est dans un état critique. La gravité de ses blessures emmène les agents de santé à l’évacuer urgemment vers le centre hospitalier régional de Man. Mais meurt avant d’y arriver.
La gendarmerie procède à l’arrestation d’Aladji Ibrahim, avant de mener une perquisition à son domicile. « Nous y avons découvert trois couteaux tranchants couverts de sang séché, de la viande séchée qu’il a présentée comme étant de la viande de mouton, des vêtements tâchés de sang, des vêtements d’enfants, et des effets personnel de la victime, avec ses organes sectionnés et des boîtes contenant du sang coagulé », a rapporté à l’AIP, les lieutenants Yapo Apollinaire et Gouaméné Koudou Henri de la gendarmerie de Touba.
« J’avais besoin de ces organes pour faire des rituels qui allaient me permettre de devenir riche », aurait avoué le charlatan pendant son interrogatoire, évoque un gendarme.
L’on constate depuis ces derniers mois l’avènement d’un phénomène de crimes rituels dans la région du Bafing. Avant ce scandale, le cadavre d’une autre fille de 13 ans avait été découvert dans des broussailles, non loin de l’inspection de l’enseignement primaire de la localité. Le corps de cette dernière était également marqué par les seins et les lèvres vaginales sectionnés, mais les auteurs du crime n’ont jamais été retrouvés.
« Aujourd’hui, le cimetière municipal de Touba est surveillé de jour comme de nuit parce qu’il y a de cela quelques mois, des nouvelles tombes avaient été nuitamment fouillées par des personnes indélicates qui avaient exhumé des cadavres dont ils avaient sectionné des organes », a confié à l’AIP un agent de la mairie de la commune.
D’autre région de la Côte d’Ivoire n’échappent pas à cette pratique criminelle. A Bonoua (sud-est, région du Sud-Comoé), un jeune de homme de 18 ans avait tué, mi septembre, un enfant de cinq ans dont il s’était abreuvé du sang. Ce jeune avait expliqué son acte par un rituel devant lui permettre de devenir « riche et puissant ».
(AIP)
Can 2013: Les 23 Eléphants pour affronter le Sénégal
Le Sélectionneur des Eléphants a rendu publique, jeudi, la liste des 23 joueurs retenus pour le stage de préparation du match Sénégal-Côte d’Ivoire du 13 octobre prochain, comptant pour la manche retour du tour qualificatif des éliminatoires de la CAN « Afrique du Sud 2013 ».
Pour aborder le dernier virage sur la route du pays de Mandela, Sabri Lamouchi a fait appel à un groupe constitué de trois gardiens de but, sept défenseurs, sept milieux de terrain et six attaquants.
Le jeune gardien de but, Sayouba Mandé (19 ans), constitue la surprise du chef pour sa première convocation en sélection. Sociétaire du club norvégien Stabaek (D1), il incarne la relève à un poste qui reste à pourvoir en talents.
L’on note également le retour du milieu de terrain Tioté Cheik, absent pour des ennuis de santé lors des dernières sorties des Eléphants.
Le stage de préparation des Eléphants se déroulera du 8 au 11 octobre à Abidjan. La sélection ivoirienne est attendue à Dakar le 11 octobre.
La rencontre Sénégal-Côte Côte d’Ivoire est programmée le 13 octobre à 18H30, au stade Léopold Sedar Senghor de Dakar. Au match aller, les Eléphants avaient battu les Lions de la Terenga par 4 buts à 2.
EK
Liste des joueurs convoqués
Gardiens de but
1 BARRY BOUBACAR (Lokeren, Belgique)
2 YEBOAH DANIEL (Dijon, France)
3 SAYOUBA MANDE (Stabaek, Norvège)
Défenseurs
4 BAMBA SOULEMAN (Trazbonspor, Turquie)
5 BOKA ARTHUR (Stuttgart, Allemagne)
6 GUY DEMEL (West Ham FC, Angleterre)
7 EBOUE EMMANUEL (Galatasaray, Turquie)
8 LOLO IGOR (FC Kuban Krasnodar, Russie)
9 TIENE SIAKA (PSG, France)
10 TOURE KOLO ABIB (Manchester City, Angleterre)
Milieux de terrain
11 GRADEL MAX (AS St-Etienne, France)
12 TIOTE CHEIK ISMAEL (Newcastel, Angleterre)
13 N`DRI KOFFI ROMARIC (Saragosse, Espagne)
14 RAZAK ABDUL (Charlton AC, Angleterre)
15 TOURE YAYA GNEGNERI (Manchester City, Angleterre)
16 YA KONAN DIDIER (Hannover 96, Allemagne)
17 ZOKORA DIDIER (Trazbonspor, Turquie)
Attaquants
18 SISSOKO Ibrahim (Panathinakos, Grèce)
19 BONY WILFRIED (Vitesse Arhnem, Pays-Bas)
20 DROGBA DIDIER (Shanghai Shenhua FC, Chine)
21 KONE AROUNA (Wigan, Angleterre)
22 TRAORE LACINA (Anzhi Makhachkala, Russie)
23 YAO KOUASSI GERVAIS (Arsenal, Angleterre)
Source: FIF
Tension latente à l’Ouest : des militaires menacent de se soulever
La grogne des militaires basés dans la ville de Blolequin dans l’ouest de la Côte d’Ivoire s’est intensifiée ces derniers jours. L’exaspération qui couvait depuis longtemps déjà a atteint son paroxysme. Et ces temps-ci, ils menacent de se soulever contre leur hiérarchie, le commandant FRCI de Blolequin, Zouoty Eloi dit lieutenant Zoulou, dont ils désapprouvent les méthodes et agissements aux antipodes, dénoncent-ils, de la vocation et de la discipline qui caractérise la Grande Muette. A l’origine du clash, les militaires qui ont été déployés par le gouvernement pour sécuriser la zone reproche au commandant FRCI de la ville, par ailleurs frère du général Michel Gueu, un cacique dans la sécurité d’Alassane Ouattara, d’utiliser des milices privées pour terroriser les populations contrairement à la mission régalienne que l’Armée doit assurer. En effet, selon des informations recueillies sur place, le lieutenant Zoulou a fait cantonner ces militaires (environ une centaine) dans leur camp où ils sont cloîtrés sans une aucune véritable opportunité pour eux d’assurer la mission de sécurisation et de protection des populations pour lesquelles ils ont été déployés à Blolequin par le gouvernement. Et pour mieux assoir son hégémonie, il a fait appel à des soldats démobilisés et plusieurs jeunes (dont la plupart sont originaires de son village) qu’il a recruté pour constituer en quelque sorte sa milice privée. Avec une mission précise qu’il a confiée à ces derniers qui assurent les contrôles aux différents barrages que le lieutenant Zoulou a fait installer aux extrémités de la ville et dans les différents villages : terroriser et racketter les populations et des usagers. Les militaires en colère estiment que la sécurité des populations ne préoccupent guère le lieutenant Zoulou, obsédé par son enrichissement illicite à travers des extorsions de fonds. D’où leur indignation et la grogne qui monte en leur sein.