Politique en Côte d'Ivoire: Un aperçu des enjeux actuels et des perspectives d'avenir
La Côte d'Ivoire, pays situé en Afrique de l'Ouest, est depuis longtemps un acteur clé de la politique régionale. Après des années de turbulence politique et de crises, le pays a progressivement renforcé ses institutions démocratiques et s'est engagé sur la voie du développement. Cet article explore les enjeux actuels de la politique en Côte d'Ivoire ainsi que les perspectives d'avenir pour le pays.
Stabilité politique et réconciliation nationale: Depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, la Côte d'Ivoire a réalisé des progrès significatifs en termes de stabilité politique et de réconciliation nationale. Le gouvernement ivoirien s'est engagé dans des réformes pour renforcer les institutions démocratiques et promouvoir la participation citoyenne. Des initiatives de réconciliation, telles que la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, ont contribué à apaiser les tensions et à favoriser l'unité nationale.
Économie et développement: La Côte d'Ivoire est l'une des économies les plus dynamiques de la région. Grâce à sa riche diversité économique, notamment dans les secteurs de l'agriculture, des mines et de l'industrie, le pays a attiré des investissements étrangers et connaît une croissance soutenue. La politique économique axée sur les réformes structurelles et l'amélioration du climat des affaires a permis à la Côte d'Ivoire de diversifier son économie et de stimuler la création d'emplois.
Défis et enjeux: Malgré les progrès réalisés, la politique en Côte d'Ivoire doit encore relever plusieurs défis. La consolidation de la démocratie et la garantie des droits de l'homme restent des priorités. Le pays doit également faire face à des questions telles que la corruption, l'inégalité socio-économique et l'accès limité aux services de base pour une partie de la population. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour renforcer l'État de droit et promouvoir la transparence dans la gouvernance.
Perspectives d'avenir: La Côte d'Ivoire a un potentiel énorme pour devenir un acteur majeur sur la scène régionale et internationale. Les réformes en cours dans les secteurs clés tels que l'éducation, la santé et l'infrastructure renforcent les fondations du pays pour une croissance durable. De plus, la Côte d'Ivoire joue un rôle actif dans les initiatives régionales et continentales, ce qui renforce sa position en tant que leader politique en Afrique de l'Ouest.
En conclusion, la politique en Côte d'Ivoire a connu des avancées significatives ces dernières années, marquées par la stabilité politique et les réformes démocratiques. Malgré les défis persistants, le pays continue de progresser vers un avenir prometteur. La Côte d'Ivoire a la possibilité de consolider sa démocratie, de promouvoir le développement économique inclusif et de jouer un rôle de de premier plan sur la scène régionale. En investissant dans les institutions, en luttant contre la corruption et en favorisant la réconciliation nationale, le pays peut renforcer son positionnement politique et attirer davantage d'investissements pour le bien-être de sa population.
Côte d’Ivoire: La France estime que la situation n’est pas stabilisée
L’attaque meurtrière du camp des réfugiés de Nahibly, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire montre que la situation n’est pas stabilisée dans le pays, a affirmé lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Valero a estimé que le retour de la sécurité en Côte d’Ivoire est étroitement lié au processus de réconciliation nationale qui doit se poursuivre.
«Nous aurons l’occasion d’évoquer cette situation avec le président Ouattara lors de sa visite officielle en France à partir du 24 juillet», a-t-il dit.
Selon la présidence française, les présidents François Hollande et Alassane Ouattara s’entretiendront mercredi en fin de matinée au palais de l’Elysée, à Paris.
Entre 11 et 13 personnes ont été tuées vendredi dernier près de Duékoué dans un camp des réfugiés à proximité d’un cantonnement des Casques bleus et d’un détachement des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui n’ont rien pu faire pour empêcher le drame.
Pana
La France et la Côte d’Ivoire signeront un accord d’annulation de dette
La France et la Côte d’Ivoire signeront mardi un accord bilatéral portant sur l’annulation de dette ivoirienne, a déclaré le ministère français de l’Economie et des Finances.
Le ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, rencontrera mardi soir le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue ivoirien Charles Koffi Diby, en visite à Paris, a précisé le ministère dans un communiqué.
A l’issue de cet entretien, ils signeront l’accord bilatéral d’annulation de la dette ivoirienne dans un hôtel situé dans le centre de Paris, ajoute le communiqué, sans préciser le montant concerné.
En juillet 2011, le Premier ministre français d’alors François Fillon avait promis, lors d’une visite à Abidjan, de lancer avec la Côte d’Ivoire un contrat de désendettement-développement de près de deux millliards d’euros, et d’annuler en même temps un milliard d’euros de la dette publique ivoirienne.
Début 2012, l’ancien président français Nicolas Sarkozy avait renouvelé à M. Ouattara le soutien de la France aux efforts ivoiriennes dans la reconstruction et la réconciliation en Côte d’Ivoire, pays ouest-africain déchirée par une crise politico-militaire ponctuée de conflits.
La France et la Côte d’Ivoire tentent de renouver avec le partenariat après leurs relations tendues sous le régime de Larent Gbagbo (2000-2011).
Xinhua
Duékoué: Pendant les massacres le commerce continue
Quelques jours à peine après avoir remis son rapport sur la situation des Droits de l’ Homme en Côte d ‘Ivoire, et d ‘avoir conclu qu’il y avait encore beaucoup beaucoup d ‘efforts à accomplir, Bert Koenders, représentant de l’ONU doit faire face à de nouvelles flambées de violence dans ce même village, Dékoué, dans l’Ouest du pays où dèjà le 29 et 30 mars derniers on avait eu à déplorer plus de 800 morts.
Et une nouvelle fois il semblerait que ce soient les mêmes victimes, des Guéré supposés pro-Gbagbo réfugiés dans le camp de Nahibly, et les mêmes agresseurs, des malinkés supposés être des pro-Ouattara , ainsi que des “dozos”, chasseurs traditionnels se constituant en milices armées du nouveau régime et les Forces armés régulières elles-mêmes, les FRCI.
Si nous n’avons pas à déplorer autant de victimes, une vingtaine au plus, qu’en mars dernier le problème reste entier. Il montre que la Reconcialtion pronée par Ouattara est un vague slogan qu’aucune politique ni acte n’appuient. Que la sécurité un an aprés son élection est encore incertaine et confiée à des forces extérieures -ONU et Forces françaises de la Licorne qui n’ont pas encore reçu l’ordre de repli total- Qu’aucun effort surtout n’est tenté par le pouvoir pour désarmer ces “rebelles” qui constituaient hier l’essentiel de ses forces et qui cherchent aujourd’hui à perdurer sous la forme de milices et de bandes en dehors de tout contrôle.
Qu’aucun effort n’ a été fait pour apporter des solutions au problème foncier qui continue à être le grand responsable des violences depuis que sous le conseil irresponsable des américains il fut décidé que le sol appartenait à celui qui le cultivait faisant fi des appropriation collectives et claniques, des espaces considérés comme sacrés et des liens spécifiques établis au fil des ans entre les fermiers venus de l’extérieur, du Burkina et les chefs de lignage trop heureux de profiter d’une main d ’oeuvre taillable et corvéable à merci.
Enfin qu’aucun effort n’a été fait par la communauté internationale pour traduire Ouattara devant la Justice Internationale, à égalité avec Laurent Gbagbo alors qu’il est non seulement le grand responsable de la guerre de partition, mais surtout des massacres de ce même village martyr selon les déclarations officielles du CICR et de la FIDH.
Pendant ce temps là le commerce continue et le chinois Huawei vient de s’octroyer l’installation de fibres optiques sur un réseau d ‘un millier de kilomètres en fournissant 85 % de crédit à l’état ivoirien.
Kakadoundiaye
Massacre des Guérés: Tout a commencé au Libéria!
La Chronique de ce jour est produite afin qu’ensemble, nous tentions de comprendre pourquoi les Guérés sont la cible privilégiée du régime liberticide et génocidaire du sieur Alassane Dramane Ouattara. Mais elle est surtout une tentative pour comprendre le sens profond de la question posée par Soro Guillaume sur les chaînes de télévision et radio françaises dans le mois de juin: pourquoi ce sont les Guérés que nous tuons et non les Bétés qui sont de l’ethnie de Laurent GBAGBO?
Eh bien, avec quelques semaines de recherche et, en attendant que les sociologues nous aident à approfondir notre analyse, nous semblons avoir compris le sous-entendu de la question de Soro Guillaume.
Pour circonscrire le champ de notre analyse, nous avons essayé de localiser les Guérés dans la chaîne des groupes ethniques ivoiriens et vérifier par la même occasion, dans leur passé récent ou lointain, les raisons d’une haine génocidaire manifestée par les peuples du Nord de la Côte d’Ivoire et leurs alliés Burkinabè à l’égard de ce peuple.
C’est alors que nous avons compris que les Guérés font partie du groupe ethnique Krou. Les Krou se retrouvent à la fois au Libéria où ils se subdivisent en 6 ethnies et en Côte d’Ivoire où ils sont répartis en 15 ethnies. Sur les 6 ethnies Krou du Libéria et les 15ethnies Krou de Côte d’Ivoire, le Guéré fait partie de l’ensemble dénommé les Wè. Etymologiquement, le mot “Wè” vient de “Wènion” qui signifie “les hommes qui pardonnent facilement“.
Alors question: pourquoi Soro Guillaume et son patron Dramane Ouattara massacrent-ils depuis 2002, les Wènion” “ces hommes qui pardonnent facilement“?
Pour répondre à cette interrogation, nous poursuivons notre analyse et nous découvrons que parmi les Krou du Libéria, il y a l’ethnie Krahns. Et l’équivalent linguistique de l’ethnie Krahn en Côte d’Ivoire est l’ethnie Guéré. Quelques informations prises avec des connaisseurs de la région nous enseignent que les Krahns sont les Guérés du Libéria et que ces Krahns ou Guérés se retrouvent de part et autre de la frontière des deux pays. Ainsi, dans les zones comme Toulepleu, Blolequin et Taï, les familles Guérés et Krahns sont lesmêmes et elles sont à cheval sur les deux pays.
Alors, les choses se clarifient un peu mieux.
En effet, lorsque nous poursuivons les recherches, une phrase dite par un interlocuteur nous oriente aussitôt sur la bonne piste. Il s’agit du nom Samuel Doe.
Vous en souvenez-vous?
Notre interlocuteur nous apprend que Samuel Doe était un Guéré à la fois du Libéria et de Côte d’Ivoire.
Nous nous rapprochons alors des vraies réponses.
Pour la petite histoire, Samuel Kanyon Doe est né le 6 mai 1951. Ancien sergent, formé par les bérets verts américains, il prend le pouvoir au Libéria en 1980 par un coup d’État le 12 avril 1980. Il en devient président. Doe tue au moment du coup d’Etat, William Tolbert qui dirigeait le pays après avoir institué le parti unique. Mais Doe ne s’arrête pas là; il fait assassiner tout le gouvernement de Tolbert en public.
Samuel Kanyon Doe est de l’ethnie Krahn du Libéria, les Guérés libériens. Très vite, il est accusé de favoriser son ethnie au Libéria (et en Côte d’Ivoire où il passe quelques week-ends dans les villes Guérées non loin de la frontière ivoiro-libérienne).
En 1990, Prince Johnson (Front indépendant) et Charles Taylor (NPLF) sont à la tête de deux groupes rebelles. Prince Johnson capture le Krahn Samuel Doe et le fait torturer à mort.
Mais les combattants issus de l’ethnie Krahn sont des guerriers redoutables. Ils forment un groupe armé baptisé LIMA. Au sein des LIMA, il y a quelques Guérés ivoiriens. La guerre du Libéria s’enlise et connaît une accalmie après plusieurs péripéties qui conduisirent Charles Taylor au Nigeria puis à la Haye.
Malheureusement, pour les Guérés de Côte d’Ivoire, en 2002, Alassane Ouattara crée le MPCI avec l’aide de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Pour attaquer l’Ouest de la Côte d’Ivoire, il recrute Sam Bokary un génocidaire siéra léonais, ami de Charles Taylor et plusieurs combattants libériens parmi les anciens hommes de Prince Johnson et Charles Taylor.
Pour ce faire, le MPCI crée dans l’Ouest ivoirien, deux filiales dont l’une est baptisée MPIGO, dirigée sur le plan politique par un jeune militaire radié, un bandit vivant à Abobo au quartier Derrière Raille avec le surnom de Doh Félix. Ce nom est choisi à dessein car il sonne Yacouba et rallie les Yacouba, membres de l’ethnie du Général Guéi Robert mort pendant le coup d’Etat manqué du MPCI lancé contre les institutions d’Abidjan le 19 septembre 2002. Le chef militaire réel du MPIGO, celui qui conduisait les opérations sur le terrain était un jeune chef de guerre libérien portant le surnom de Napoléon. Il était assisté de plusieurs hauts chefs de guerre libériens.
De l’autre côté, l’autre filiale est dénommée le MJP. Le MJP a pour chef de file militaire Sam Bokary, le tortionnaire siéra léonais.
Les cibles des deux mercenaires chefs de guerre sont les Guérés ivoiriens qui abritent leur frères Krahns du Libéria parmi lesquels se trouvent les ex-combattants de LIMA dont une partie était dans les camps de réfugiés libériens.
Ayant réussi à transformer les Yacouba en alliés contre les Guérés et ayant recruté des Libériens de feu Prince Johnson à la poursuite des Krahn de Samuel Doe, des milliers de Guérés ivoiriens dont la plupart sont des femmes enceintes seront éventrés et leurs enfants seront amputés d’au moins un membre comme en Siéra Léone. Mais très vite, les Yacouba vont comprendre la supercherie et se retirer du MPIGO dont les éléments vont être constitués dès lors essentiellement des hommes de Losseni Fofana alias Loss, chef de guerre du MPCI qui mène aujourd’hui l’opération baptisée parle RDR d’Alassane Ouattara “Aseptisation et Nettoyage de l’Ouest”.
Agressés sur leur sol, les Guérés ivoiriens créent le FLGO (Front de Libéria du Grand Ouest). Les ex-combattants LIMA, visés par des attaques meurtrières dans les camps de réfugiés, se réorganisent et reprennent les armes pour sauver leurs vies et stopper le génocide de leurs familles Guérés d’accueil. Le front ouest se stabilise avec l’appui des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire grâce à une contribution inestimable des marins commandos qui y conduisirent les combats d’avant-poste pour laisser la place à la BAE (Brigade Anti-Emeute) et à la Gendarmerie pour les ratissages.
Mais le regard haineux posé sur les Guérés par le MPCI vaincu à plusieurs reprises par le FLGO et ses appuis Krahans de l’ex-LIMA, n’a pas changé. Les rebelles d’Alassane Ouattara ont toujours ruminé une revanche contre les Guérés.
Aujourd’hui, les rebelles d’hier rebaptisés FRCI, gardent en mémoire les pertes innombrables subies en mars 2011à Duekoué face au FLGO d’abord et ensuite face aux FDS. Ils gardent l’esprit de vengeance tenace et tiennent les Guérés ivoiriens et leurs frères Krahns du Libéria membres de l’ex-force LIMA, responsables de l’érosion qu’ils ont connues en mars 2011 avant d’être sauvé par le gong franco-onusien qui leur ouvrit la voie royale pour massacrer les civils de l’ethnie Guérée qui n’ont rien à avoir avec les combats armés de 2002 à 2004 et ensuite de mars 2011 que le FLGO a mené contre eux.
Mais pourquoi l’Occident ne dénonce-t-il pas ces dérives génocidaires contre les civils Guérés ivoiriens surtout qu’au Libéria, les Krahns ne sont plus pourchassés et tués comme les Guérés ivoiriens le sont dans l’Ouest du pays?
Eh bien, il faut remonter encore au Libéria des années 1990 pour comprendre. A cette époque, Samuel Doe était soutenu par les Américains. Mais il va perdre progressivement leur soutien. Comme d’habitude, il lui fut reproché officiellement d’être un dictateur sanguinaire alors qu’au moment où il faisait fusiller Tolbert et son Gouvernement, il était adulé des Américains.
C’est donc simple à comprendre que ce n’était pas la virulence des actions politiques de Samuel Doe qui lui valut d’être considéré comme un ennemi mortel. Au fait, selon les sources officielles, «Samuel Doe était reconnu par l’Occident comme un ennemi implacable de la franc-maçonnerie». Lui et ses hommes ne voulaient pas en entendre parler au Libéria. C’est pourquoi ils ont fusillé tous les franc-maçons du Gouvernement de Tolbert.
Or, la Côte d’Ivoire patriotique de Laurent GBAGBO, soutenue de façon inébranlable par les Guérés ivoiriens assimilés par les forces armées d’Alassane Ouattara à des Krahns libériens membres des ex-forces LIMA, annonce la défaite des franc-maçons et la fin de leur règne sanguinaire en Côte d’Ivoire. Plus révélateur, il est de notoriété publique qu’Alassane Ouattara est un illuminati et Soro Guillaume est depuis sa nomination en tant que Premier ministre, le patron officieux de la franc-maçonnerie en Côte d’Ivoire.
Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, nous croyons enfin être sur la bonne piste pour comprendre les inavouables du génocide des Guérés. Ils occupent une terre très riche pour la production cacaoyère. Cette terre intéresse Blaise Compaoré, le parrain de la rébellion armée des FRCI. Plus grave, les Guérés sont tous assimilés par raccourci criminel, enfants, femmes et vieillards tout comme jeunes étudiants ou déscolarisés, à des Krahns libériens membres des ex-forces LIMA ou alliés des forces LIMA.
Un raccourci d’une dangerosité incroyable car il suffirait aussi aux autres peuples de Côte d’Ivoire d’assimiler tous les ressortissants du Nord du pays, femmes, enfants et vieillards, à des rebelles membres des FRCI. Et la suite sera une tragédie mondiale.
Mais pour ce qui est des Guérés visés comme cible prioritaire d’un génocide planifié depuis le lancement du MPCI en 2002, nous semblons avoir compris que la confusion ethnique volontaire, pour les expulser de leurs terres et y installer les frères du parrain du MPCI en guise de récompense et puis, la supposée haine des Krahans de Samuel Doe contre la franc-maçonnerie, sont pour l’essentiel, les causes profondes du génocide.
C’est pourquoi tous les Panafricanistes doivent se sentir interpellés au plus haut point et agir maintenant pour sauver le peuple Guéré et toute la Côte d’Ivoire, des griffes du génocidaire Dramane Ouattara et ses obligés.
A Très bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00341/07/12
Infodabidjan.net
Attaque du camp des déplacés de Duékoué. Un militaire révèle : « Les Frci ont massacré plus de 60 jeunes Wê »
Les chiffres officiels parlent de 11 à 13 tués lors de l’expédition punitive des dozos et autres partisans du régime Ouattara contre le camp des déplacés interne de Nahibly à Duékoué.
La vie des Wê a-t-elle encore de la valeur aux yeux du pouvoir Ouattara?
Pourtant, le bilan pourrait être largement plus lourd. C’est du moins ce que révèle une source militaire contactée sur place. «Plus de 60 jeunes déplacés Wê ont été pris dans le camp de réfugiés, vendredi dernier, aux environs de 12h, et embarqués devant tout le monde dans 3 cargos. Pendant ce temps, les dozos, d’autres Frci et de nombreux jeunes Malinké armés de machettes et de barres de fer commettaient des atrocités dans le camp. C’était à la fois écoeurant et insoutenable mais nous étions impuissants», révèle la source. Témoin des massacres perpétrés par les forces armées pro-Ouattara (Frci et dozos) sur les réfugiés internes Wê, elle nous a livré, hier, sous le couvert de l’anonymat, des informations ahurissantes. Selon ce militaire, les 60 jeunes Wê ont été amenés vers une destination inconnue par les Frci de Duékoué conduits par leur chef, un certain Lieutenant Konda.
Un ancien adjudant au sein des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) avant de rejoindre la rébellion armée pro-Ouattara. Le lieutenant Konda aurait participé, soutient notre source, au génocide Wê, en mars-avril 2011. «C’est Konda qui conduisait l’opération d’arrestations des jeunes Wê, vendredi dernier. Ils les ont embarqués dans 3 cargos et les ont d’abord envoyés dans le camp Frci situé à proximité de la mairie. Ensuite, ils les ont conduits au quartier Kokoma peuplé en majorité de Malinké. Là où ils savent que s’ils commettent les massacres, on n’ira pas enquêter parce que c’est un quartier fortement hostile où ni nous, ni l’Onuci ne peuvent entrer. Ce quartier est une poudrière à ciel ouvert», soutient le corps habillé. Avant d’ajouter que «les jeunes Wê ont été tous exécutés. Lorsque nous en avons été informés, le CB (Commandant de brigade de la gendarmerie, ndlr) a joint au téléphone le Lieutenant Konda pour lui demander de ramener les jeunes qu’ils ont embarqués.
Konda lui a répondu qu’il les a libérés et qu’il envoie leur liste. Le CB a rétorqué qu’il ne veut pas de liste mais les personnes vivantes. Konda a raccroché». Au dire de notre interlocuteur, à l’instar de la gendarmerie de Duékoué, l’Onuci et les Ong humanitaires présentes dans la localité ont réclamé, sans succès, les jeunes Wê que les Frci ont embarqués. Les Frci présents à Duékoué sont ceux qui ont déjà massacré les populations Wê durant la crise postélectorale. Tant qu’ils seront ici, les massacres ne s’arrêteront pas. Tout ce que le Commandant Allah, porte-parole de l’armée, a dit à la télévision, c’est totalement le contraire de ce qui s’est passé ici à Duékoué», affirme la source militaire.
Pour qui, le massacre des déplacés internes de Duékoué était prémédité. «Il y a longtemps que les Frci et les dozos voulaient attaquer le camp des déplacés Wê. Surtout après la visite du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à l’ouest. M. Ouattara avait demandé aux déplacés Wê de quitter les lieux alors que ces derniers ne savent pas où aller. Leurs villages ont été détruits et leurs terres sont occupées par les dozos. L’Onuci et les humanitaires le savent très bien. Lorsqu’il y a eu les 4 personnes tuées par des braqueurs, les dozos et les Frci ont automatiquement accusé, sans preuve, les déplacés Wê. Les dozos ont encerclé le camp et les massacres ont commencé», précise notre interlocuteur.
Didier Depry
Source: Notre Voie