Le colonel de gendarmerie, Adou Donga, a été mis aux arrêts, hier selon des sources dignes de foi. Cet officier supérieur, ancien chef de cabinet du Général Tiapé Kassaraté Edouard a été arrêté, hier matin par les Frci pour action subversive contre la sûreté de l’Etat. De fait, indiquent nos sources, une perquisition rondement menée au domicile du colonel Adou par des soldats des Frci, a permis de découvrir des armes de guerre. Un important arsenal de combat, certainement stocké en ce lieu depuis la période post électorale. Le gendarme serait en rapport avec des mercenaires pour attenter à la sûreté de l’Etat. Ce sont des informations liées à certaines activités du colonel, notamment aux contacts qu’il n’avait de cesse d’entretenir avec des mercenaires, hors de la Côte d’Ivoire qui auraient permis cette arrestation. Les fins limiers de l’armée ivoirienne qui n’ont jamais cessé de suivre les activités du soldat, ont fini par découvrir le pot aux roses. L’alerte au coup d’Etat, souvent lancé par la presse n’était donc pas un faux scoop. A la vérité, cette arrestation est la preuve qu’il fallait rester vigilant pour éviter d’être surpris par une attaque qui déstabiliserait les Institutions. Le colonel Adou serait actuellement détenu au camp commando de Koumassi et l’enquête suit son cours. Ce grand officier de la gendarmerie nationale, était-il du côté de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo pour endeuiller des familles ivoiriennes ? A-t-il d’autres complices ? Les enquêtes, nous dit-on, se poursuivent.
Michel Kabangoué
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La rencontre d’information et de mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo à Saïoua, le vendredi 30 juillet, a finalement tourné Read more
L’information avait fait l’effet d’une bombe. Elle a circulé d’abord sous forme de rumeur, avant d’être confirmée par les médias Read more
“Nous population du thoron savons que le candidat Gbagbo est celui qui pourrait, la paix et la cohésion retrouvée, nous Read more
VERS LA RESURRECTION DE L’ORGANISATION DE L’UNITE AFRICAINE
La France, L’Onuci, et Alassane Ouattara et sa rébellion armée ont créé trop de mécontents en Afrique et parmi la diaspora africaine pour éviter des coups de force sanglants à sa propre image. De façon tonitruante, Alassane Outtara a voulu la Cote-d’Ivoire ingouvernable. Il s’est fait prendre à son piège en faisant venir l’armée coloniale française pour chasser un président constitutionnellement élu du pays. La critique est bien aisèe mais l’art est difficile. Cependant, Alassane a encore une et une seule solution pour s’éviter une décadence imminente et certaine:
-Effacer l’image de putshiste et de mercenaire au service de la France et des Etats-Unis en libérez sans délai tous les prisonniers politiques sans aucune conditions;
-Cesser de faire du vocable réconciliation un vain mot mais une réalité pour toutes les ivoiriennes et ivoiriens en arretant la chasse aux sorcières ciblant l’opposition et en agissant comme un vrai démocrate libéral.
Alassane Outtara ne peut pas sauver la cote-d’Ivoire du gouffre financier en allant serrer la main de gauche à droite en Europe et aux Etats-Unis comme un mendiant pitoyable. La Cote-d’Ivoire et l’Afrique ont les ressources financières nécessaires pour sortir des 50 années du néocolonialisme occidental à condition que les africains soient maitres chez eux en assumant leurs propres destinées à travers l’exploitation, la commercialisation, la transformation, de façon autonome, des resources naturelles de leurs pays tout en traitant d’égal à égal avec les partenaires d’Europe et des Amériques dans le respect strict des institutions démocratiques étatiques, ainsi qu’au moyen d’une éducation nationale responsable et libératrice. Alassane Outtara doit comprendre enfin, qu/il est temps de cesser de faire baisser les cullottes des africains pour les beaux yeux des officines étrangères, comme l’a si bien exprimé tout récemment le Président Lula. En toute logique, je pense que les pays africains n’émergeront jamais comme le Brésil, l’Inde, la Chine, la Russie ou l’Argentine avec cette politique d’agenouillement et de vassalité que caressent bon nombre de marionnettes et chefs d’états africains assoiffés de pouvoir et d’argent.. Soignons dignes de nos pionniers!.C’est le temps de sortir de la barbairie des de plus de 500 ans d’esclavage et d’exploitations éhontées de nos resources humaines et naturelles. Nous ne devons pas etre victimes et maudits de nos resources agricoles, forestières, miniéres et pétrolifères. Ainsi le coton, le cacao, le café, le cuivre, l’or et l’uranium africains etc, et le pétrole du golfe de Guinée et du maghreb doivent rester des patrimoines africains et servir au développement social, economique, industriel, technologique et scientifique du continent dans sa globalité. L’Afrique a aussi besoin d’imprimer sa marque pour un nouvel ordre mondial. Sur ce plan, l’Union Africaine doit mettre fin à ses attermoiements pour adopter une posture désormais admirable, autrement , les dignes fils de l’Afrique, du maghreb au cap se verront obligés d’en appeler à la résurrection de lOrganisation de l’Unité Africaine comme entité devant promouvoir la deuxieme phase de la lutte de libération du continent, essentiellement axée sur des revendications économiques, politiques et diplomatiques en vue de l’édification prudente et méthodique des ETATS-UNIS d’AFRIQUE. La France au nom de sa France-Afrique doit cesser de prendre des résolutions au nom de nos pays et notamment au nom de l’Afrique noire au sud du sahara. Rien ne justifie d’aller bombarder la Cote-d’Ivoire et la Lybie avec pour conséquence les massacres criminels d’ivoiriens et de lybiens ainsi que la des infrastructures économiques ainsi que le bafouement de la souveraineté de ces deux états.L’Afrique est tout simplement trop rich des resources de son sous-sol, de ses forets et de ses océans pour laisser indifférent n’importe quelles puissances impérialistes, mais celles-ci s’y prennent très mal , et finiront par perdre un jour tous leurs privilèges indus si elles doivent continuer d’user de la violence militaire et de l’ingérence directe et outrancière contre les pays africains dans cette danse de deux poids, deux mesures.
Jean K. Behanzin