D’autres l’appellent : «laisse ça». Certains préfèrent l’appeler «la main de Dieu». Désormais, tout le monde l’appelle : «la main de Dieu». Il s’agit de M. Damana Adia Pikas l’homme par qui Dieu a accompli le miracle pour la Côte d’Ivoire en arrachant le faut discours qui devait être livré à la Côte d’Ivoire par le diable Bamba Yacouba de la Cei. Son arrivée au palais présidentiel, le samedi dernier, lors de l’investiture du président Laurent Gbagbo, a été suivie d’un tonnerre d’applaudissement. Il était envahi par une meute de journalistes qui voulait lui arracher un mot. Bravo Pikas!
Archives pour décembre 2010
La Russie, la Chine, l’Angola… apportent leur soutien à Gbagbo
Dans les derniers développements de l’actualité, la Côte d’Ivoire peut à l’échelle mondiale compter sur des pays comme la Russie, l’Angola, la Chine et bien d’autres.
Ils étaient presque tous au Palais présidentiel le samedi dernier, à l’investiture du Président Gbagbo.
La Russie, l’Angola, le Liban, l’Afrique du Sud, le Brésil, le Conseil de l’Entente ainsi que bien d’autres pays et institution amis à la Côte d’Ivoire. Ils n’ont pas voulu manquer ce moment historique. Mais ils sont surtout venus apporter leur soutien au peuple ivoirien dans ces moments difficiles. Ne dit- on pas que ce sont dans les moments difficiles qu’on voit les vrais amis. Déjà le vendredi dernier, juste après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, l’ambassadeur du Japon a eu une audience avec le Président Gbagbo. La Chine est aussi entrée en scène sans tenir compte des conditions absurdes de certains pays qui aiment bien jouer les donneurs de leçons en Afrique.
Alors qu’eux-mêmes ne sont pas à l’échelle mondiale, des exemples. Dans ce même élan, la Chine et la Russie qui siègent au Conseil de sécurité de l’Onu n’ont pas masqué leur soutien à la Côte d’Ivoire. Ils ont carrément dit non à la France qui veut abuser de sa position à l’Onu pour mettre la Côte d’Ivoire en pièce. Une grande victoire diplomatique pour la Côte d’Ivoire avec son Président, son Excellence M. Laurent Gbagbo.
Ces deux pays ont même réitéré ce soutien au peuple ivoirien dans ces moments. Ce qui fait évidemment les choux gras de la presse hexagonale avec des commentaires de tous genres. Mais une chose est claire. Dans ces moments de troubles, la Côte d’Ivoire peut compter sur des pays qui sont pour le respect de sa souveraineté et la dignité de son peuple. La nouvelle aspiration des Africains, 50 ans après les indépendances.
Guéhi Brence
Gb08301660@yahoo.fr
Assoumou N’Goran à Choi : «L’Afrique n’est pas une jungle»
La sortie hasardeuse du Représentant du Secrétaire général des Nations unies, Y. Choi, ne laisse personne indifférent. Le premier responsable de l’Ong Notre Nation, Assoumou N’Goran, se dit préoccupé et lance un appel à la communauté internationale.
Qu’est-ce qui explique cette brusque montée de la violence lors du 2e tour de la présidentielle ?
On peut l’expliquer par les enjeux qui étaient élevés. Il n’y avait pas de repêchage. Les deux camps étant fortement mobilisés, les scènes de provocation n’ont pas manqué. Mais je veux retenir le mémorable débat télévisé entre les deux candidats. J’étais à Dakar au moment de la diffusion, et tout juste après des amis m’ont félicité pour la maturité politique de la Côte d’Ivoire. Personnellement, j’ai versé des larmes. Parce que depuis 1996, c’est à cela que l’Ong Notre Nation travaille. Pour une démocratie apaisée.
Quels commentaires faites-vous du déroulement du scrutin ?
Nous avons observé des dérives qui ont fait l’objet de réclamation auprès du Conseil constitutionnel. Les vieux démons ont pris le dessus. Pour certains, la fin justifie les moyens. On a l’impression que les gens marchent sur des cadavres pour faire gagner leur candidat. Cela est regrettable. Il faut que les hommes politiques se ressaisissent.
La proclamation des résultats a donné lieu à une cacophonie à la Cei. Votre analyse…
La Cei avait un délai de 72 heures pour proclamer les résultats. Elle n’a pu le faire. C’était prévisible. Comment peut-on faire une institution indépendante avec des personnes partisanes, des personnes braquées les unes contre les autres? Quand on regarde la composition de la Cei, le ver était déjà dans le fruit depuis 10 ans. Le Président Youssouf Bakayoko a déclaré publiquement le mercredi nuit que la Cei n’avait pas de résultats. Il a réaffirmé la règle au sein de l’Institution qui était le consensus. Dès lors, les résultats proclamés par Youssouf Bakayoko au Golf, hors délai, sont-ils le fruit d’un consensus ? Si oui, où étaient les autres commissaires ? Pourquoi la proclamation s’est faite au Qg de l’un des candidats ? Bakayoko est-il allé au Golf de son plein gré ? Autant d’interrogations qui méritent des éclairages.
A l’évidence, ces résultats sont frappés par le sceau de la nullité. N’empêche, la presse internationale en a fait ses choux gras, avec un féroce lynchage médiatique…
Les reportages de la presse internationale en général, et de la presse française en particulier sont dénués de toute objectivité. Cette presse a foulé aux pieds les règles primaires de la déontologie, à savoir l’équilibre dans le traitement de l’information. Les manipulations étaient si grossières que l’on a même vu que cette presse a utilisé des images d’archives pour faire croire que la proclamation s’est faite en présence des journalistes ivoiriens. Elle a également montré les images de l’un des commissaires qui arrachait les feuilles de décompte à Bamba Yacouba, mais elle a ignoré celles d’Amadou Soumahoro qui a rudoyé des journalistes qu’entretenait un commissaire. Deux poids deux mesures.
Cela n’est pas étonnant quand on sait que France 24 et Rfi sont des porte-voix de la France qui a choisi son camp depuis dix (10) ans.
Que dites- vous sur la sortie de Choi qui dit ne reconnaître que les résultats proclamés par la Cei ?
On s’interroge sur la sortie de Choi. Son empressement à déclarer que les élections se sont déroulées selon des règles démocratiques. Il ne s’est pas arrêté là. Il juge nuls, les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. C’est du jamais vu. Pis, on a entendu dire que Paul Yao- N’Dré est le cousin de Gbagbo. En quoi le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire est-il différent de celui de la France dont les membres sont nommés par la Droite. Mieux, l’on se souvient de l’élection présidentielle entre Bush et Al Gore. Le résultat final dépendait du décompte de quelques bureaux de vote en Floride dont le Gouverneur n’était autre que Jeb Bush, frère de Georges Bush. Bien évidemment, Jeb Bush a tranché en faveur de son frère. La Cour suprême a été saisie de cette affaire.
À cette époque, la Cour suprême était favorable à Bush qui en a nommé la majorité des membres. Comme l’on s’y attendait, la Cour suprême a tranché en faveur de Bush. On n’a vu personne protester. Il faut que la communauté internationale nous aide à bâtir la démocratie qui doit être basée sur l’Etat de droit. Pour ne pas que l’Afrique soit une jungle, sans lois. Au lieu de jeter de l’huile sur le feu.
Entretien réalisé par :
Tché Bi Tché.
Goujaterie diplomatique de l’ONU en Côte d’Ivoire
«Nos réclamations bien que fondées n’ont pas été prises en compte. Mais, comme la décision a été rendue par la plus haute juridiction de notre pays, nous nous inclinons. Notre victoire n’a simplement été que différée…».
Extrait de la déclaration de Cellou Dalein Diallo, candidat malheureux à l’élection présidentielle guinéenne, quelques instants après que la Cour suprême du pays a débouté son parti sur des requêtes introduites par sa formation politique pour protester contre l’élection d’Alpha Condé. Quelle grandeur d’âme ! Espérons que Ouattara Alassane en prenne de la graine pour épargner des vies humaines qu’il s’apprête à sacrifier sur l’autel de ses ambitions démesurées du pouvoir. Aidé dans ce sombre dessein par Y. Choi, Représentant du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire. Ce dernier, dans une rare goujaterie diplomatique, a déclaré ne reconnaître que les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (Cei). En clair, pour lui, le Président de la République de Côte d’Ivoire se nomme Ouattara Alassane. Le verdict du Conseil constitutionnel ivoirien, il s’en moque. Guidé dans ce sens par des poussées de fièvre racistes. Un simple fonctionnaire international ne peut se déculotter de la sorte s’il ne souffre de dépression raciste. Se considérant comme un Président ivoirien bis, Choi s’autorise à piétiner la souveraineté de la Côte d’Ivoire, rien que pour continuer à se nourrir de prébendes acquises de la douleur de milliers d’Ivoiriens. Et dire qu’on lui accorde un sursis, il y a de quoi à révolter plus d’un.
Un tel homme ne mérite même plus de séjourner sur le sol ivoirien. Le médiateur, censé être neutre, qui de surcroit n’a jamais levé le petit doigt pour condamner la surenchère de la rébellion, a subitement retrouvé de la voix pour gloser sur les résultats des élections en Côte d’Ivoire. À la vérité, M. Choi est un commandant de zone de la rébellion des Forces nouvelles, encagoulé sous le manteau de soldat de paix. Le croyez-vous capable de se fendre en déclaration d’une telle nature à l’égard de Bush, avec cet air goguenard ? Pas si sûr. Pourtant, le cas que nous vivons aujourd’hui ressemble à quelques variantes près à ce qui s’est passé, il y a quelques années aux Etats Unis, lors de l’élection qui opposait le Républicain, Georges Bush, au Démocrate, Al Gore. Élection à l’issue de laquelle, il a fallu recourir à la Cour suprême des Etats Unis dont la majeure partie des juges, précisons-le, a été nommée par Bush. Le verdict, on le connaît. Bush a été déclaré vainqueur là où Al Gore a obtenu le plus de suffrages des Américains. La vie ne s’est pas arrêtée au pays de l’oncle Sam qui est quand même une grande démocratie. Où était Choi ? L’Afrique, quoiqu’engluée dans les crises, ne saurait être un laboratoire où n’importe qui peut faire n’importe quoi.
Certes, elle souffre encore de maladies infantiles de la démocratie. Mais si ceux qui sont censés l’aider à sortir de ce marasme politico-économique, pour des raisons grossièrement mercantiles, instaurent des normes de démocratie à multi-vitesses, elle ne pourra pas décoller. Du reste, elle pourra le faire si certains de ses fils sortent de cette attitude de biberonnage dans laquelle les néo-colons tentent de les y maintenir. Accepter qu’on annule des élections en France parce qu’il y a des manquements, et refuser que cette jurisprudence s’applique à Bouaké, Dabakala et autres, c’est ni plus ni moins de la mauvaise foi, doublée d’une malhonnêteté intellectuelle.
Si Choi souscrit à des résultats émanant de la Cei à forte coloration alassaniste et réfute le verdict du Conseil constitutionnel parce que soupçonné d’être acquis à la cause de Laurent Gbagbo, c’est qu’il n’est pas neutre. On n’a pas besoin de dessins pour prouver que le diplomate sud-coréen qui a pourtant donné un réel espoir aux Ivoiriens s’est disqualifié. En prenant maladroitement fait et cause pour la rébellion, incarnée par Ouattara, Choi décrédibilise les Nations unies qui condamnent les prises de pouvoir par des voies non démocratiques. Or, ce qui s’est passé au Nord du pays, où Ouattara, au moyen de brimades et bourrages d’urnes, a fait le plein des voix, est loin d’être ce que le gendarme du monde prône comme valeurs. Les dérapages de Choi, on l’espère, doivent être circonscrits à sa simple personne. Au risque d’apporter de l’eau au moulin de de Gaule qui a qualifié l’Onu de machin.
Tché Bi tché
zanbi05641405@yahoo.fr
Les frontières de nouveau ouvertes, mais le couvre-feu maintenu

Les frontières de nouveau ouvertes, mais le couvre-feu maintenu
Les frontières ivoiriennes, fermées depuis jeudi dernier dans le but de sécuriser le pays à la suite des incidents nés de la Présidentielle, ont ouvert de nouveau ce lundi. C’est l’annonce faite hier dimanche par l’Etat-Major de l’armée ivoirienne sur la télévision nationale.
Dans un communiqué, l’armée « informe les opérateurs économiques et l’ensemble des populations vivant sur le territoire national de la levée de la fermeture des frontières du pays le lundi 6 décembre 2010 à 06H00 (locales et GMT) ». « Les frontières terrestres, les aéroports, les pistes d’envol et les ports sont à nouveau ouverts à la circulation des personnes et des biens » mais les mesures de sécurité y seront « renforcées », ajoute l’Etat-Major.
L’armée n’a cependant pas évoqué le couvre-feu instauré avant le scrutin du 28 novembre, et censé prendre fin ce lundi à 06H00. Si dans la mi-journée, aucun communiqué ne vient donner plus d’informations, cela voudrait dire que celui-ci reste en vigueur.
Source: RTI
Communiqué de presse d’Emmanuelli et Loncle sur la situation en Côte d’Ivoire

Emmanuelli et Loncle
Au lieu de respecter le processus électoral ivoirien, d’analyser sereinement, équitablement et objectivement la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que les différents aspects du scrutin, y compris les fraudes avérées dans les régions du nord du pays,
la majorité des médias français, relayés, hélas, par un certain nombre de responsables politiques, ont entrepris une campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigé contre les autorités ivoiriennes.
Dès qu’il s’agit de l’Afrique, ils sont, une fois de plus, les champions de donneurs de leçons.
Concernant, par exemple, le contrôle de la validité des élections par le Conseil constitutionnel, qu’on nous explique en quoi cette institution ivoirienne diffère, dans sa composition, du Conseil constitutionnel français dont les neuf membres siégeant actuellement ont été nommés par la droite au pouvoir.
Il faut laisser le processus électoral ivoirien aller jusqu’à son terme, respecter les règles républicaines et les institutions, éviter tout ce qui pourrait conduire la Côte d’Ivoire au désordre et à la violence, cesser d’intervenir, sans retenue, et de juger de manière péremptoire les pays africains qui aspirent à décider eux-mêmes de leur destin
François Loncle
Henri Emmanuelli
Député de l’Eure
Député des Landes
Ancien Ministre
Ancien Ministre
Ancien Président de l’Assemblée Nationale
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