cher Ami, puis -je vous proposer ce commentaire du discours de Ouattara pour commémorer l’Indépendance
http://re.ivoire-blog.com/archive/2011/08/08/decryptage-du-discours-de-ouattara.html
Bien amicalement shlomit abel
By: shlomit abel
Ivoiriens de l'étranger | Diaspora Ivoirienne | Ivory Coast
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by Contribution
cher Ami, puis -je vous proposer ce commentaire du discours de Ouattara pour commémorer l’Indépendance
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Bien amicalement shlomit abel
By: shlomit abel
Les Ivoiriens, avec les avancées constatées dans le processus électoral, notamment avec l’affichage de la liste électorale provisoire de 5.775.000 Read more
La rencontre d’information et de mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo à Saïoua, le vendredi 30 juillet, a finalement tourné Read more
L’information avait fait l’effet d’une bombe. Elle a circulé d’abord sous forme de rumeur, avant d’être confirmée par les médias Read more
“Nous population du thoron savons que le candidat Gbagbo est celui qui pourrait, la paix et la cohésion retrouvée, nous Read more
by Contribution
« L’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ qu’a béni Yahvé. » Citation de Genèse; la Bible.
Michel, mon fils,
Les médias internationaux viennent d’annoncer que tu as été inculpé avec bon nombre de mes collaborateurs pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». J’en ris et j’en souffre à la fois.
Mon Cher Fils, pour le père qui a eu l’honneur et le privilège de t’avoir comme fils, saches que ton seul crime c’est d’avoir eu comme père Laurent Gbagbo et de m’aimer comme tel. En effet, mon nom associé au tien et ton amour pour moi ne t’ont pas permis d’avoir ni vie d’enfance, ni vie d’adolescence, ni vie d’adulte, ni vie d’époux, ni vie de père… Et, à l’allure où vont les choses, je crains que tu n’ais une vie de grand-père.
Michel, mon fils,
Mon cœur saigne pour toi, mais aussi pour tous ceux et toutes celles qui sont morts ou incarcérés pour avoir cru en moi et en la totale souveraineté de notre pays, la Côte d’Ivoire. Loin de minimiser la douleur des parents qui ont vu leurs enfants tombés au champ d’honneur avec courage pour cette cause juste et noble, je veux te dire, fils, combien je t’admire pour être resté à mes côtés ce jour du 11 avril 2011. Ta modestie et ton humilité me bouleversent et de savoir que tu souffres en silence suite aux tortures, aux calomnies, à l’injustice, et à l’emprisonnement m’affecte encore plus.
J’ai encore en mémoire les souvenirs des tracasseries que tu as subis durant ton parcours scolaire et universitaire alors que j’étais opposant au Père de la Nation. Tracasseries que tu minimisais afin de ne pas m’attrister… Tu pensais certes que je ne le savais pas, mais sache que j’en souffrais et que je ne voulais pas affecter ce courage que tu exhibais dès ton jeune âge afin de te fortifier en tant que homme. Tu as embrassé la Côte d’Ivoire par amour moi alors que de par ta mère tu es français. Lorsque je présidais le pays, tu cherchais plutôt à améliorer notre système éducatif, tu ne faisais pas de politique ni ne voulait t’associer aux honneurs du palais présidentiel par crainte d’être invectivé par le peuple. Et pourtant, tout autre fils profiterait de la situation. De par cette attitude modeste et humble de ta part, j’admirais ton comportement en silence et je me disais « le fils ressemble au père ».
Michel, mon fils,
Tu respires la générosité, la douceur et l’humilité. Te connaissant, je sais que tu as déjà pardonné tes bourreaux car ta personne ne connait ni la haine ni la rancune malgré toute la violence et les humiliations que tu subis jusqu’à ce jour. Tu me diras encore, « Papa ! Je ne fais qu’assumer mon destin… ». Mais le père que je suis, aurait souhaité que cela soit autrement. Si je ne te l’ai pas encore dis, saches que j’ai été très fier d’avoir été dans une Côte d’Ivoire libre lorsque tu as soutenu ta thèse sans aucune intervention de ma part. C’est cela aussi être honnête et démocrate. Je pense avoir montré l’exemple et encouragé l’effort à toute notre vaillante jeunesse.
Depuis le 11 avril dernier, tu es traité comme un criminel alors que tu tenais juste à mes côtés par respect du père que je suis pour toi car un fils, dans nos traditions et valeurs africaines, n’abandonne pas le père, et surtout par respect pour l’institution souveraine que j’incarnais ce moment là.
Je salue le professeur émérite d’université que tu es devenu sans mon aide, et je sais que les ivoiriennes et les ivoiriens salueront également ton courage et ton professionnalisme pour ta contribution dans la refonte de notre système éducatif dont j’en suis fier aujourd’hui.
Malgré la séparation tu n’es pas seul, je suis à tes cotés, la Côte d’Ivoire patriotique et les dignes enfants de l’Afrique sont de tout cœur avec toi. A ceux-là s’ajoute tous les ivoiriens et ivoiriennes tombés depuis l’an 2000 pour leur pays. Ton incarcération ainsi que celle de tous les autres patriotes sont initiées pour m’humilier et à jamais taire tous les résistants et patriotes africains qui sont nés après ma destitution par la France. Crois-moi, pour toi et pour eux, je résisterai. D’ailleurs, ma vie a toujours été résistance pour une meilleure Côte d’Ivoire et une Afrique digne et réellement indépendante. Je ne leur donnerai donc pas ce plaisir car tu aurais été le premier à m’en vouloir si j’abandonnais la lutte comme tu as en été témoin.
Michel, mon fils,
Je n’ai porté atteinte ni à l’intégrité physique ni au statut social d’aucun membre des familles de mes opposants. J’ai même été généreux et magnanime envers tous. Ahmadou Kourouma disait : « Il faut toujours remercier l’arbre à karité sous lequel on a ramassé de bons fruits pendant la bonne saison. »
Michel, mon fils,
Innocent qui ne ferait aucun mal à une mouche, ma douleur pour ce que tu subis est insondable, mais sois fort, reste digne, pour la Côte d’Ivoire. Que la prière te fortifie car comme la bible le déclare : ‘’Dieu n’impose à chaque homme que ce qu’il peut porter.’’ Tu fais la fierté de la famille Koudou Gbagbo pour ta loyauté, ta dévotion, ton honnêteté, ta générosité, ta simplicité et ton courage. En tant que père, je suis fier que tu portes mon nom qui se pérennisera à travers toi et à travers d’autres. La bible ne dit-elle pas ? : « Prends soin de ton nom car il te restera plus longtemps qu’une grosse somme d’or. ».
A tous ceux qui te condamnent et te retiennent dans cette prison je réponds par ce verset biblique : ‘’Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à la face de Dieu.’’ Aussi, si quelque chose arrive à mon fils, j’accuserai Nicholas Sarkozy et ses enfants, Barack Obama et ses enfants, Young Jin Choï et ses enfants, Ban Kin Moon et ses enfants, Philip Carter III et ses enfants, Jean-Marc Simon et ses enfants, Youssouf Bakayoko et ses enfants, Alassane Ouattara et ses enfants, Henri Konan Bédié et ses enfants, Blaise Compaore et ses enfants, Goodluck Jonathan et ses enfants, Abdoulaye Wade et ses enfants… J’accuserai mais je ne me vengerai pas ! Seul Dieu, l’Eternel des Armées s’en chargera !
Michel, mon fils,
Ton premier sourire, tes premiers pas, tes premiers mots resteront gravés à jamais dans mon cœur. Reste fort et digne dans la persécution mais sache surtout qu’afin de surmonter ce que tu subis et ce que tu subiras de mes ennemis, le Seigneur Tout Puissant est avec toi. Puisse Dieu, celui en qui je crois, te protéger et t’assister !
Papa. (À travers la plume de Jocelyne Toure)
By: patriote123
Les Ivoiriens, avec les avancées constatées dans le processus électoral, notamment avec l’affichage de la liste électorale provisoire de 5.775.000 Read more
La rencontre d’information et de mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo à Saïoua, le vendredi 30 juillet, a finalement tourné Read more
L’information avait fait l’effet d’une bombe. Elle a circulé d’abord sous forme de rumeur, avant d’être confirmée par les médias Read more
“Nous population du thoron savons que le candidat Gbagbo est celui qui pourrait, la paix et la cohésion retrouvée, nous Read more
by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire
Lors de la célébration de la fête nationale française le 14 juillet dernier, la Côte d’Ivoire était au cœur des commentaires pendant le défilé militaire sur les champs Elysées. A cette occasion et devant les caméras de la télévision française, le voile a été levé sur l’action de la force licorne : Il a été explicitement reconnu que la normalisation de la crise post-électorale porte la marque d’une inspiration de l’ex-colonisateur. A celle-ci s’est greffée par la suite, une conjoncture dramatique où règne encore la peur d’être tué ou arrêté en cas de non soumission aux nouvelles autorités ou encore pour propos jugés subversifs, exemple : Arrestation de Monsieur AFFI NGUESSAN ex-premier ministre de Côte d’Ivoire, Hermann ABOA, journaliste à la radio télévision ivoirienne (RTI) pour incitation à la haine et atteinte à la sûreté de l’Etat, puis maintenant….le limogeage de BROU AKA Pascal de la direction de la RTI pour n’avoir pas été présent à l’aéroport le 31 juillet lors du retour des USA de Mr OUATTARRA.
Alors la conclusion de cette crise post-électorale, quand bien même elle soit heureuse du fait de la fin de la guerre, ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur l’esprit démocratique de ceux qui ont été installés au pouvoir. Près de quatre mois après leur prise de fonction, ces nouvelles autorités devraient moins tenir lieu de politique, les intimidations, les accusations ou arrestations permanentes de tous ceux qui ont servi l’ancien régime pour passer à l’essentiel. Cela signifie aux actions qui chaque jour, rapprochent un peu plus le pays de l’aspiration qui a fait l’objet d’une lutte émancipatrice de nos parents et grands parents dans les années 40-50 pour la liberté du peuple.
Ce peuple est une forme sociale de la démocratie. Enfermer ou punir ceux qui parlent en son nom comme c’est aujourd’hui le cas en Côte d’Ivoire, c’est enfermer la démocratie. Ce petit jeu politique ne fait au contraire que fournir des arguments pour dénoncer les tendances belliqueuses d’une majorité gouvernementale qui semble se nourrir des peurs, des craintes de la population, tant et si bien qu’il est légitime de s’interroger : Peut-on aujourd’hui oser critiquer les nouvelles autorités de Côte d’Ivoire sans risquer d’être arrêter ou tuer ? Rappelons que dans cette majorité gouvernementale se fond l’ex-rébellion qui essaye désespérément de se donner un visage d’ange après avoir tenté de s’approprier la victoire militaire de la France sur la Côte d’Ivoire. Pour autant, son instinct de tueur continu de lui jouer de sales tours à intervalles réguliers comme ce fût le cas à Saïoua, village situé à l’ouest du pays et dans bien d’autres régions sous prétexte de recherche de caches d’armes.
La conséquence de tout ceci est que la société ivoirienne ne fait plus corps ; elle est complètement disloquée par son gouvernement et sa nouvelle armée (FRCI) que de mauvaises langues qualifient déjà d’armée des « Frères Cissé » en référence à l’appartenance communautaire.
Sortir de cette médiocrité de notre culture gouvernementale exige d’abord du chef de l’Etat qu’il soit avant tout le président de tous les Ivoiriens ; cela pour rassembler le plus largement possible afin de donner au pays une réelle chance de retrouver le rythme de croisière de son développement dans un monde tout à fait nouveau. Ce n’est pas en maintenant une stratégie qui a souvent pour cause et toujours pour effet de simplifier les problèmes à l’excès par un langage accusateur de l’ancien régime que nos dirigeants actuels y parviendront.
En se réclament d’Houphouët BOIGNY, ils devraient commencer par situer nos problèmes et chercher à les trancher calmement dans toute leur complexité. A contrario, cette façon de faire dans le populisme pourrait être perçue comme le symbole d’un pouvoir autocratique en détresse ou encore l’expression d’un désenchantement politique du fait de la mal-représentation et de la non-résolution des problèmes sociaux nés de la crise post-électorale. Une appréciation factuelle de la crise depuis la tentative du coup d’état du 19 septembre 2002 démontre que sa gestion pitoyable par la communauté internationale, faite de conspirations, d’intrigues, a conduit à cette guerre de Mr SARKOZY contre l’ancien régime en provoquant ce qu’elle devait empêcher : la violence, la haine de l’autre. Nier cette réalité en accusant un camp de tous les maux de la Côte d’Ivoire, c’est comme essayer de labourer la mer.
L’autre difficulté est de croire que la qualité des rapports avec ceux qui ont contribué à l’installation au pouvoir de monsieur OUATTARRA peut susciter une cohésion sociale ; ce qui expliquerait ses voyages de remerciements dans les principaux pays qui l’ont soutenu. Il est difficile de résister à la tentation de rappeler que monsieur OUATTARRA est d’abord président de la République de la Côte d’Ivoire et qu’en tant que tel, le peuple entier apprécierait qu’il s’occupe un peu plus des problèmes sociaux immédiat du pays avant tout ; notamment en se rendant à DOUEKOUE pour réconforter la population qui aujourd’hui encore souffre du traumatisme subi par les massacres que nous savons. C’est par des actes de cette nature qu’un président peut construire la cohésion d’une nation meurtrie.
Pour ceux qui sont étourdis par le vertige de l’orgueil en voyant le président revenir de ses voyages avec des promesses d’agent, il est bon de préciser que ce qui est au cœur de la crise ivoirienne me semble t-il, c’est la recherche d’une société plus égale et que l’argent ne fait pas tout. C’est d’ailleurs sur la base de l’injustice que l’indépendance est arrivée grâce à la lutte menée par les planteurs de Côte d’Ivoire de 1944 à 1946 via le syndicat agricole africain. L’histoire nous apprend que le président HOUPHOUËT s’est appuyé par la suite sur une élite de petits et grands planteurs pour développer la Côte d’Ivoire, si bien que cette réalité peut être considérée comme l’élément fondateur de notre identité. Au besoin, Mr HOUPHOU¨RT n’hésitait pas également à protester contre la spéculation des cours de nos produits comme ce fût le cas en juillet 1987 lorsqu’il bloqua les exportations du café et du cacao. Notre vitalité économique provenait donc de la profondeur de nos régions en reposant sur le travail de la terre avec au centre de l’action, les hommes. Aujourd’hui, on nous parle de « faire des affaires », alors on empreinte à tout va. Mais ces prêts faciles qui sont en réalités des dettes gagés sur nos matières premières, ne sont-ils pas aussi le meilleur moyen de nous contrôler ? Mr OUATTARRA sera-t-il d’un tempérament assez fort pour s’affranchir si besoin est, de tout ceux dont il est redevable de quelque chose ? Quoi que fasse Mr OUATTARRA, ne sera-t-il pas toujours l’otage de Mr SARKOZY ?
Ces questions sont révélatrices du gouffre d’incertitudes dans lequel se trouve désormais la Côte d’Ivoire. Gouffre qui s’approfondi un peu plus encore avec les récentes promotions de chefs rebelles (Ousmane Chérif, Martin Fofié Kouakou et Fofana Losséni) dont selon leurs propres mots, « Mr OUATTARRA reconnaît par cet acte, leur mérite » d’avoir participé au massacre des Ivoiriens en tant que commandants de zones. Dès lors, ces nominations deviennent plus compréhensibles à l’esprit dans la mesure où elles permettent à Mr OUATTARRA de tenir en équilibre sur son fauteuil présidentiel. Cependant, on peut facilement imaginer l’état d’esprit des soldats que ces nouveaux commandants auront à diriger et qui dans le contexte de la légitime défense après l’agression du pays ce 19 septembre 2002, ont fait leur métier en défendant au péril de leur vie, la Côte d’Ivoire et sa constitution. Dans la promiscuité de leur vie quotidienne, la probabilité est grande que ces soldats de la nouvelle armée rebaptisée FRCI, finissent par se détester les uns les autres. De fait, c’est très justement que le premier ministre Guillaume SORO s’est lui-même désigné pour surveiller cette armée comme du lait sur le feu.
S’agissant de la situation du gouvernement d’union, elle n’est pas plus rassurante même sans les membres du parti de Mr GBAGBO. Il y a tant d’hypocrisie, de lâcheté, de bassesse avec ces girouettes de politiciens qui changent suivant le vent que personne n’y croit véritablement ! Sentimentalement, il ne serait pas étonnant que certains restent encore fidèles à Mr GBAGBO, mais politiquement, ils trahissent. Telle une boite à scorpions, la Côte d’Ivoire vit la peur au ventre sous un curieux régime très pimenté qui peut chauffer à tout moment. Du reste, Mr SARKOZY l’a bien mesuré en décidant de maintenir sa base militaire en Côte d’Ivoire en soutien à son « pote ». Et dans cette atmosphère chargée de quelque chose d’insaisissable, une réflexion nous vient naturellement à l’esprit : les ex-colonies existent en tant que pays indépendants, mais doivent-elles avoir accès à la liberté de façon plénière ? Quant au peuple, assis les coudes appuyés sur les genoux et le menton soutenu par les mains, il fixe l’horizon en essayant de dépasser ce paysage dégradant de premier plan. Prenant alors conscience que les rêves n’existeraient pas sans les cauchemars, il semble déterminé à aller le plus loin possible, le plus rapidement possible et le plus résolument possible vers cette liberté et ce bien-être dont la flamme ne cesse de brûler en lui.
Jean KIPRE
Membre du bureau de représentation
du parti écologique ivoirien en France (BRPEI)
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A l’appel du Cri panafricain et de plusieurs autres mouvements, associations et partis politiques proches de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, environ 3 000 manifestants venus de plusieurs villes de France et pays d’Europe, ont marché de la place de Trocadéro à la place Victor Hugo dans le 16e arrondissement de Paris ce dimanche 7 août 2011, pour disent-ils célébrer 51 ans de dépendance de leur pays, la Côte d’Ivoire.
« Cela fait 51 ans que la Côte d’ivoire est soi-disant indépendante. Nous sommes venus là aujourd’hui pour dire que la Côte d’Ivoire n’a jamais été indépendante. Et cela nous a été prouvé le 11 avril 2011, lorsque notre président en plein exercice de son pouvoir a été kidnappé, séquestré et mis en prison (…) Nous sommes habillés en blanc avec des bougies allumées pour exprimer notre indignation mais aussi commémorer les milliers d’ivoiriens tombés sous les balles sur ordre du président français, Nicolas Sarkozy et son suppôt en Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, depuis la sale guerre a nous imposée par ces derniers de septembre 2002 à maintenant » a dit, Abel Naki, président du Cri Panafricain.
Aussi pour le leader de la galaxie des résistants Ivoiriens de France le récent incident de bus tombé du pont Félix Houphouêt-Boigny à Abidjan et qui a coûté la vie à au moins 40 personnes aurait un lien avec les pratiques maçonniques de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara. « Il faut que Ouattara arrête de verser le sang des ivoiriens, trop c’est trop » a-t-il martelé.
Partie de la place Trocadéro à 16h, la longue colonne des manifestants est arrivée à la place Victor Hugo à un pas de l’ambassade de la Côte d’Ivoire à Paris, il était 17h. Et c’est sans surprise qu’ils constateront que la rue Raymond Poincaré menant à l’ambassade est barricadée et toutes les issues donnant sur la place Victor Hugo, bloquées par la CRS française.
Ce qui ne sera pas du goût de certains manifestant qui estiment que c’est de leur droit d’avoir accès à leur ambassade, fut-il un dimanche et surtout en ce jour de célébration de la fête de l’indépendance de leur pays. Mais très vite ils seront contenus par leur propre service de sécurité qui aura mis tout en œuvre pour éviter des affrontements parfois palpables avec la police française.
Jusque-là aucun incident n’a été déploré. Et les différentes têtes d’affiches de la galaxie des résistants ivoiriens de France peuvent se succéder du haut d’un géant camion podium. L’ambiance est bon enfant lorsque vers 18h45, le groupe électrogène lâche. Il aura suffi une poignée de seconde pour voir une horde de policiers en civil s’attrouper autour du camion podium. Une altercation survint et provoque un désordre. Selon un responsable de la manifestation, la police vient d’intimer l’ordre d’arrêter la manifestation alors qu’elle était prévue se terminer à 19h. La bataille des 15 minutes gâchera malheureusement cette fête qui s’est déroulée jusque-là dans le calme et la discipline. Finalement c’est vers 21h que les manifestants se sont dispersés.
Notons que pour ce jour anniversaire de l’indépendance de la Côte d’ivoire, aucune fête n’a été initiée par l’ambassade de Côte d’Ivoire en France.
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Philippe Kouhon
Les Ivoiriens, avec les avancées constatées dans le processus électoral, notamment avec l’affichage de la liste électorale provisoire de 5.775.000 Read more
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by Le Magazine de la Diaspora Ivoirienne et des Ami(e)s de la Côte d’Ivoire
Dans cette période aussi trouble que confuse pour tous les Ivoiriens et les amis de la mère patrie, dans laquelle nos parents continuent d’être en proie à des exactions, dans laquelle des exécutions sommaires sont banalisées par le pouvoir en place de fait, dans laquelle nos leaders sont emprisonnés de façon arbitraire, sans le moindre regard des droits humains, il me semble qu’il faut que tous ceux qui se réclament de notre camp – celui de la démocratie et de l’Etat de droit – s’organisent raisonnablement pour se montrer à la hauteur des enjeux.
Des allégations sont faites sur des réseaux sociaux pour prêter des intentions à certains d’entre nous ou pour dénigrer d’autres si ce n’est que ces différentes attaques visent les mêmes individus. Je me suis demandé s’il fallait répondre à des attaques sans fondement mais ayant le seul but de nuire à des personnes qu’on n’arrive pas à combattre sur le plan des idées.
Après, il faut dire que si les comptes d’activités ne doivent être faits qu’aux membres du Conseil d’administration d’une association et à terme aux as sociétaires, il m’a semblé judicieux – non pour nourrir une polémique qui n’a pas lieu d’être – mais pour éclairer sur la base de faits, ceux que l’on voudrait instrumentaliser.
D’abord, il importe de rappeler que :
– C’est depuis 1989 que je milite à gauche et lutte auprès de Laurent Gbagbo pour la quête de la démocratie et je n’ai pas attendu qu’il accède au pouvoir pour l’approcher ;
– je suis le premier des Ivoiriens vivant en Occident qui me suit rendu auprès de compatriotes exilés. Je tairai volontairement la date et le pays ;
– je suis de ceux qui initient des rencontres pour faire converger des vues de ceux qui ont des nuances d’approche dans la défense de la démocratie et de la souveraineté de la Côte d’Ivoire et de celle de l’Afrique.
Je n’ai jamais revendiqué quoi que ce soit encore moins une récompense. Le combat que je mène s’inspire d’une conviction inébranlable. Ceci était pour un préalable.
A mon retour de mon séjour auprès d’amis, de camarades et de compatriotes exilés, nous avons organisé une première collecte de dons numéraires le 13 mai 2011. La levée de fonds de cette soirée a réuni 3779,50 € + 856,69 € (hors collecte soit en cotisation exceptionnelle lors de réunion). Soit un total de 4715,69 €.
– 2500 € ont été destinés à des exilés. L’accusé de réception et le destinataire (dont je tairai publiquement le nom tout de même vérifiable) sont disponibles. Et 800 € ont été payés pour la salle. Sur les 1415,69 € restants, nous avons payé 1000 €, la salle du 10 juin (2ème collecte).
A ce stade, il faut dire que lors de manifestations publiques (rassemblements, marches, …) qui ont suivi, des responsables d’associations ont lancé un appel au public pour dire de ne plus se cotiser. Dont acte !
La deuxième levée de fonds – du 10 juin – a réuni 2100 € dont 132 € de vente de livres. Il reste donc 415,69 € + 1968 € soit 2383,69 €.
– 800 € ont été payés pour la salle pour la salle de la troisième collecte.
La troisième collecte a réuni 1061.30 € dont 650 € pour la vente de bougies. Il faut noter que l’organisation des soirées de collecte appelle (quand il n’y a pas de fonds de base) la contribution de particuliers – avances – (pour des achats ; …) ; il faudra en tenir compte. Nous avons remis 50 € au DJ. Pour ce qui concerne les bougies, le financement provient aussi de prêts.
– 500 € ont été remis à un de nos compatriotes (victimes de guerre) dont le nom et le contact sont disponibles. Chacun pourra faire les calculs et nous nous tenons à disposition pour évoquer d’autres détails en cas de besoin. Vous remarquerez que les frais de salle s’élèvent à 2600 € (800 + 1000 + 800).
En tout état de cause, les comptes sont disponibles et peuvent être épluchés par tous ceux qui le voudraient. Dans un souci de transparence, nous avons toujours annoncé le montant des fonds collectés à la fin des soirées. Après avoir décliné les éléments plus haut, il me semble important d’indiquer qu’il est malsain d’entretenir des équivoques. Car si l’on veut aller au bout de la logique, il n’y a pas eu que trois levées de fonds sur la place de Paris ou autres.
Je rappelle que mes fonctions m’assurent un salaire régulier. Je n’ai jamais rien reçu ni auprès d’ambassades ni auprès d’associations amies.
Pour finir, il faut dire que l’ONG « Effort humanitaire », en mettant en place la vente de bougies voudrait avoir plus de moyens pour aider ceux qui en ont besoin à cause de guerre à nous menée. Et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux. Je dois ajouter que les aides de la part des pays hôtes de nos amis exilés commencent à se raréfier à cause de la pression de la coalition déstabilisatrice. C’est le lieu de dire que tous ceux qui prêtent des intentions autres que l’objectif visé par l’ONG « Effort humanitaire », sont les seuls responsables de leurs propos.
Enfin, il faut noter que autant Facebook, autres réseaux sociaux – et sites internet – peuvent être de bons espaces de rencontres et de mutualisation d’expériences et/ou de compétences, autant ils ne me semblent pas être les lieux indiqués pour des débats qui doivent avoir un caractère privé.
Il faudrait au plus vite comprendre que vu les enjeux et la taille du travail à accomplir, la culture du nombrilisme et de l’égocentrisme est un danger pour la collectivité. Chacun devra se dépasser voire se surpasser pour que nous travaillions ensemble sur une plate-forme minimale. Cela s’appelle tirer les leçons de ce qui nous a amenés là où nous sommes.
Fait à Paris, le 5 Août 2011
Dr Claude KOUDOU
Photo Afrique
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UNOCI
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La diaspora ivoirienne de France est une communauté florissante et engagée. Avec plus de 400 000 personnes, elle constitue l’une des plus importantes diasporas africaines en Europe. Cette communauté dynamique est présente dans tous les aspects de la société française, contribuant activement à son développement économique, social et culturel. Les Ivoiriens de France se distinguent […]
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La diaspora ivoirienne est un groupe dynamique qui joue un rôle essentiel dans le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Contribuant à la croissance du pays de multiples façons, ces Ivoiriens expatriés apportent leur expertise, leur savoir-faire et leur soutien financier aux projets locaux. En investissant dans l’économie ivoirienne, en créant des emplois et en […]
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La diaspora ivoirienne occupe une place essentielle dans le tissu social de la Côte d’Ivoire. Éparpillés aux quatre coins du monde, ces Ivoiriens expatriés sont non seulement des ambassadeurs culturels, mais aussi les piliers économiques du pays. Cette diaspora représente un pont crucial entre deux mondes, liant leur pays d’origine à leur pays d’adoption. Grâce […]
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Voici plus de détails sur les sujets abordés dans l’actualité ivoirienne du 18 décembre 2024 : Présidentielle 2025 L’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle de 2025 a suscité des réactions variées. Le RHDP a officiellement soutenu sa candidature, avec une mobilisation active du parti. Harlette Badou, saluée pour son bilan, a réaffirmé […]
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Voici un résumé de l’actualité ivoirienne du 5 décembre 2024 : Suspension d’un journal pro-PDCI : L’Autorité nationale de la presse (ANP) a suspendu pour trois parutions le quotidien Le Nouveau Réveil, affilié au PDCI-RDA, en raison de contenus jugés non conformes à la déontologie journalistique. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu à […]
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Alassane Ouattara met fin aux fonctions de son premier ministre Patrick Achi, selon un communiqué officiel de la présidence ivoirienne, ce vendredi 6 octobre 2023. Ledit communiqué ne nous donne aucune raison du débarquement de monsieur Patrick Achi, premier ministre de Ouattara depuis le décès d’Hamed bakayoko, en 2021. Si la raison de ce limogeage […]
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L’ex-ministre Ally Coulibaly et membre du parti d’Alassane Ouattara, le RHDP, a été nommé Grand Chancelier de l’Ordre national en remplacement de Henriette Dagri Diabaté nommée Grande chancelière honoraire » en reconnaissance de sa grande contribution au rayonnement de l’institution ». Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé le mercredi 04 octobre 2023, à la signature […]
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Voici ci-dessous, précisement le salaire d’un officier militaire ivoirien, et ce depuis la nouvelle grille salariale de 2018: SOUS-LIEUTENANT: 760 000 FCFA LIEUTENANT: 780 000 FCFA CAPITAINE: 800 000 FCFA COMMANDANT: 900 000 FCFA LIEUTENANT-COLONEL: 1.000.000 FCFA COLONEL: 1.300.000 FCFA GÉNÉRAL: 1.500.000 FCFA Lire aussi: Voici la nouvelle grille salariale de l’armée ivoirienne Abidjan, […]