Selon des habitants de San Pedro, ville portuaire au Sud-est de la Côte d’Ivoire, des tirs à l’arme automatique auraient été entendus aux environs du port de la ville. Mais très vite, Guillaume Soro, le Président de l’Assemblée Nationale a vite rassuré la population sur son compte Twitter: « Les tirs à San Pedro sont l’oeuvre de la patrouille ordinaire. Pas de soucis ». Dans un autre tweet 7 minutes plus tard, il écrivait: « Enfin soyez plus serein! Vous n’allez pas tressaillir à chaque coup de feu? »
Archives pour août 2012
Le siège du parti de Laurent Gbagbo attaqué à Abidjan par des hommes en armes
Le siège du Front Populaire Ivoirien (FPI) à Abidjan Cocody-Attoban a été attaqué ce matin par des hommes armées ont constaté des témoins sur place.
Deux personnes sur place ont été blessées, l`une à la tête et l`autre à la joue, par les assaillants qui sont arrivés au moment où des membres de la jeunesse du FPI tenaient une réunion.
Le FPI est le parti politique de l’ex président Laurent Gbagbo actuellement déténu par la Cour Pénale Internationale à la Haye.
Ramadan dimanche, lundi déclaré férié
Le croissant lunaire marquant la fin du ramadan n’a été vu nulle part sur toute l’étendue du territoire national. La fête du ramadan sera donc célébrée le dimanche 19 août 2012 en Côte d’Ivoire. C’est ce qui ressort de la déclaration de l’Imam Sékou Sylla, porte-parole du Cosim (Conseil supérieur des imams). Depuis la Mosquée de la Riviera-Golf, l’Imam Sekou Sylla a annoncé hier que l’Aïd El Fitr (la fête du Ramadan) aura lieu demain. Le Dimanche étant déclaré jour férié, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, Gilbert Kafana Koné, en application de la loi, a annoncé que le lundi 20 août est déclaré férié, chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national.
Zana Coulibaly – Le Patriote
Burkina Faso : la chasse aux populations allogènes à Gaoua
(Xinhua) — La ville de Gaoua, située à 270 km au sud-ouest de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, est en ébullition depuis jeudi, avec la mort de trois personnes dans un conflit communautaire dû à un meurtre dimanche dernier.
Après le meurtre d’un garçon de 12 ans, les autochtones se sont livrés à la chasse aux populations allogènes, notamment les peuls accusés d’être à l’origine de ce meurtre. La communauté peulh avait déjà eu maille à partir avec les Lobi pour une affaire de terre.
Toute la journée du mardi 14 août, la ville était une ville morte, car l’administration publique, les commerces et les banques et restaurants étaient pratiquement tous fermés ainsi le marché de Gaoua et toute la population de la ville était terrée chez elle.
Avant l’arrivée du renfort des forces de sécurité de Bobo- Dioulasso, les représailles des populations de Tonkar conduisent à trois autres meurtres, à savoir un lobi, un peulh et un mossi. Des enlèvements sont aussi signalés.
Le 16 août, la communauté moaga qui organise une marche de protestation sur le gouvernorat en demandant une protection et une sécurité pour leur communauté. Cette communauté va s’en prendre au gouvernorat en jetant des cailloux sur les bâtiments qui brisèrent les vitres et autres matériels.
Les populations allogènes accusées d’être responsables du meurtre du garôn ont été contraintes conduites sous escorte de la gendarmerie à Bobo-Dioulasso, deuxième ville située à 250 km de Gaoua. On enregistre plus de 140 personnes déplacées dans cette ville.
Si le calme semble être revenu dans la ville de Gaoua, les observateurs indiquent que la tension y est toujours perceptible.
En 2009, un conflit entre les communautés Lobi (autochtones) et les peuls (allogènes) avait fait une centaine de morts, des centaines de blessés et des dégâts importants.
Algérie : fausse alerte à la bombe à l’aéroport d’Alger
(Xinhua) — Une alerte à la bombe a été déclenchée en fin de matinée de vendredi à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger, ont rapporté les médias locaux.
Citant des voyageurs sur place, le site internet TSA a indiqué que les policiers et les agents de l’aéroport leurs ont demandé de sortir pour effectuer des vérifications et des recherches suite à une alerte à la bombe.
Au bout de 20 minutes, les voyageurs ont, selon la même source, finalement été autorisés à regagner l’enceinte de l’aéroport vers 11h25 (10h25 GMT). Les vols prévus en début d’après-midi devraient connaître des retards.
Contacté par Xinhua, un employé de l’aéroport a fait savoir que ce n’est pas la première fois qu’une telle alerte a eut lieu.
« Les responsables chargés de la sécurité de l’aéroport nous ont évacués, à plus d’une reprise, de nos bureaux pour tester l’efficacité du dispositif sécuritaire qu’ils mettent en place », a- t-il déclaré sous couvert de l’anonymat.
En 1992, un attentat à la bombe a frappé l’aéroport d’Alger, faisant neuf morts et une centaine de blessés.
Situation sécuritaire en Cote d’ivoire: Déclaration de monsieur le premier ministre, garde des sceaux, ministre de la justice
– Ivoiriennes, Ivoiriens ;
– Chers compatriotes ;
– Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Depuis quelques jours, notre pays connait une montée de violences meurtrières avec les attaques perpétrées contre l’Armée, la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale.
Le Gouvernement condamne fermement ces actes d’une violence inouïe, salue avec respect la mémoire de tous les disparus et exprime sa profonde compassion aux familles des victimes. Ce regain de violence nous interpelle tous, en notre qualité de filles et fils
de la Côte d’Ivoire.
En effet, les dernières élections législatives devaient fermer la parenthèse des crises sociopolitiques qu’a vécues notre pays depuis 2002.
Mais, malheureusement, cette fin de crise n’a pas été comprise par certains de nos compatriotes, qui croient toujours que la solution à leurs problèmes passe par les armes et la violence.
Or, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a plus besoin qu’hier, de Paix et de l’implication de toutes ses filles et de tous ses fils, pour rebâtir un Etat moderne et fort. C’est sur cette voie que s’est engagé le Président de la République dont l’offensive diplomatique permet de redorer l’image de notre pays, tant sur le plan politique qu’économique.
A nouveau, la Côte d’Ivoire est dans une phase ascendante. Les nombreux chantiers ouverts, notamment, la construction du pont Henri
Konan Bédié entre Marcory et la Riviera, la construction de l’autoroute de Grand-Bassam, les travaux d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan à partir de Bonoua, etc., sont annonciateurs du renouveau de notre pays.
C’est dans ce contexte qu’interviennent les récents événements qui constituent des obstacles majeurs pour le redécollage de notre pays. Le but de ces attaques militaires étant de créer la psychose au sein de nos populations et de décourager les potentiels investisseurs.
C’est pourquoi, je voudrais inviter solennellement, au nom du Gouvernement, les Ivoiriennes et les Ivoiriens, ainsi que tous les habitants de ce beau pays, à faire preuve de dépassement. Sachons oublier nos blessures, nos rancoeurs et nos rancunes, pour être
de véritables artisans de paix au service du développement de la Côte d’Ivoire.
Le Gouvernement demande donc, instamment, aux auteurs de ces attaques de déposer les armes. La terre de Côte d’Ivoire s’est suffisamment abreuvé du sang de ses enfants, pour que perdure cette folie meurtrière.
La Côte d’Ivoire, notre Mère-Patrie, encore convalescente, a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils à son chevet. Engageons-nous tous dans un dialogue franc, sincère et sans exclusive pour faire converger nos divergences, en vue de consolider l’unité nationale et la vraie fraternité.
C’est du reste à cette exigence de dialogue que s’est engagé, Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui réaffirmait encore le 6 août 2012, sa ferme volonté de favoriser la réconciliation et la cohésion nationales, afin que, dans la diversité et le pluralisme, notre pays accélère sa marche.
A cet effet, le Chef de l’Etat s’est proposé de recevoir, dans les prochaines semaines, au Palais de la Présidence de la République, les cadres de l’Ouest, toutes communautés et tendances politiques confondues, pour échanger sur les questions liées à la réconciliation, à la consolidation de la paix, et au développement de cette région. Il est donc de notre devoir à tous de faire corps avec le Président de la République et le Gouvernement, pour régler, dans la concertation, les problèmes résultant de la crise postélectorale.
Dans cette dynamique, le Gouvernement entend organiser des missions d’écoute et de sensibilisation dans tout le pays, en concertation avec l’Assemblée Nationale.
C’est ensemble que nous allons chasser de notre pays le spectre de la violence et de l’angoisse.
D’ores et déjà, le Gouvernement tient à rassurer l’ensemble des populations de sa ferme détermination à assurer leur sécurité.
Les autorités militaires sont à pied d’oeuvre pour juguler ces vagues de violence.
C’est ensemble que nous allons conjurer les maux qui minent la société ivoirienne.
C’est ensemble que nous devons bâtir la nouvelle Côte d’Ivoire pour les générations futures.
Je vous remercie.
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