F.B.I in Le Mandat
Archives pour novembre 2012
Famille: Voici le projet de loi du gouvernement qui divise…
Portant abrogation de l’article 53 et modifiant les articles 58, 59, 60 et 67 de la loi n° 64-375 du 7 octobre 1964 relatif au mariage, modifié par la loi n° 83-800 du 2 août 1983
Président par le Président
de la République
EXPOSE DES MOTIFS
Si les lois civiles adoptées en 1964 ont, dans leur ensemble, contribué à l’avènement d’une société ivoirienne moderne, la loi relative au mariage, apparaît aujourd’hui, dans certaines de ses dispositions, inadaptées à l’évolution qui tend à consacrer, partout dans le monde, le principe de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation de la femme.
En ratifiant le 18 décembre 1995, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), la Côte d’Ivoire s’est engagé à mettre les dispositions contraires de sa législation nationale en conformité avec les principes défendus par cette Convention.
Les dispositions en cause de la loi révisée du 7 octobre 1964 relative au mariage sont essentiellement :
l L’article 53 qui dispose que le couple contribue aux charges du mariage en proportion de leurs facultés respectives. L’époux qui ne remplit pas cette obligation peut être contraint par justice ;
l L’article 58, alinéa 1er qui fait du mari le chef de la famille ;
l L’article 59 qui prévoit que l’obligation d’assumer les charges du mariage pèse, à titre principal, sur le mari qui est obligé de fournir à la femme tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultés et son état ;
l L’article 60, alinéa 1er selon lequel le choix de la résidence familiale appartient au mari, la femme étant obligée d’habiter avec lui et lui étant tenu de la recevoir ;
l L’article 67 enfin qui dispose que la femme peut exercer une profession séparée de celle de son mari à moins qu’il soit judiciairement établi que l’exercice de cette profession est contraire à l’intérêt de la famille.
Dans un souci d’égalité des sexes comme recommandé par la Convention précitée, le présent projet de loi propose d’abroger l’article 53 de la loi relative au mariage, de modifier et de compléter les articles 58, 59, 60 et 67 par des dispositions visant à :
l placer la famille sous la responsabilité conjointe des époux, en leur conférant le pouvoir d’assurer ensemble la direction morale et matérielle de la famille ;
l faire contribuer les époux aux charges du ménage ;
l imposer le choix d’un commun accord du domicile familial ;
– permettre aux époux d’exercer librement la profession de leur choix
Telles sont les préoccupations qui sont à l’origine de ce projet de loi.
Projet de loi
Article 1er : L’article 53 de la loi n° 64-375 du 7 octobre 1964 relative au mariage, telle que modifiée par la loi n° 83-800 du 02 août 1983, est abrogé.
Article 2 : Les articles 58, 89, 60 et 67 sont modifiés et complétés comme suit :
Article 58 nouveau : La famille est gérée conjointement par les époux dans l’intérêt du ménage et des enfants.
Ils assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille, pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir.
Article 59 nouveau : Les époux contribuent aux charges du mariage à proportion de leurs facultés respectives.
Si l’un des époux ne remplit pas ses obligations, l’autre époux peut obtenir, par ordonnance du Président du Tribunal du lieu de résidence, l’autorisation de saisir-arrêter et de percevoir, dans la proportion des besoins du ménage, une part du salaire, du produit du travail ou des revenus de son conjoint. (Partenaire)
Article 60 nouveau : Le domicile de la famille est choisi d’un commun accord par les époux.
En cas de désaccord, le domicile de la famille est fixé par le juge en tenant compte de l’intérêt de la famille.
Article 67 nouveau : Chacun des époux a le droit d’exercer la profession de son choix, à moins qu’il ne soit judiciairement établi que l’exercice de cette profession est contraire à l’intérêt de la famille.
La Côte d’ivoire replonge dans la crise politique
A plusieurs reprises Banny lui-même a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme, suggérant à demi-mots que le nouveau pouvoir ne se montrait peut-être pas aussi attentif qu’il le faudrait à surpasser les antagonismes nés de la guerre civile. Bannny ne va pas jusqu’à dire qu’il faudrait pour cela obtenir la mise en liberté de Laurent Gbabgo, mais il a tout de même rendu visite dans sa cellule à l’ancien président toujours détenu à La Haye. Et dans les rangs du PDCI beaucoup estiment que la balance de la répression, tant à l’intérieur du pays qu’à la Cour pénale internationale (CPI), n’a pour l’instant penché que d’un seul côté, les pro-Gbagbo, oubliant soigneusement les crimes commis par les ex rebelles rhabillés en FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire).
François Lougah & Beyoncé – Pécoussa
Vidéo savamment mise ensemble montrant Beyoncé dansant sur fond musical Pecoussa de Lougah François. Très impressionnant, la créativité de l’auteur de cette vidéo. IvoireDiaspo ne peut qu’encourager de telles initiatives!
Côte d’Ivoire : Ouattara veut un gouvernement à sa main
Depuis quelques semaines déjà en Côte d’Ivoire, les rumeurs de remaniement de l’équipe installée au pouvoir depuis mars allaient bon train. Mais la décision, mercredi, du président Alassane Ouattara de dissoudre son gouvernement a créé une véritable surprise dans le pays. «On ne s’y attendait pas du tout», assure un conseiller d’un ministre du gouvernement dirigé par Jeannot Kouadio-Ahoussou.
Officiellement, la dissolution est le fruit d’une mésentente au sein de la coalition au pouvoir qui unit le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Henri Konan Bédié. Cette union avait permis de battre la formation de Laurent Gbagbo lors du scrutin de 2010 et de tenir bon lors de la longue crise postélectorale qui fit plus de 3000 morts. Selon la présidence, le PDCI ainsi qu’un petit groupe satellite, l’UDPCI, ont voté mardi en commission de l’Assemblée nationale contre un projet de loi sur le mariage approuvé en Conseil des ministres. «Cela posait un problème de cohérence», soulignait-on à la présidence pour expliquer la décision du chef de l’État.
Cette explication ne convainc pas la plupart des observateurs. Ce désaccord ne serait qu’un prétexte. «Alassane Ouattara a profité de ce hiatus pour reprendre les rênes», affirme un désormais ex-ministre. Les tensions entre le RDR et le PDCI sur la conduite des affaires et le partage des responsabilités sont de notoriété publique. «Le PDCI se sentait floué et de RDR accusait son partenaire de traîner des pieds», confie un membre du PDCI qui ne croit pas néanmoins à une explosion rapide de la coalition.
Une certaine impatience
À la présidence, les critiques contre le gouvernement se faisaient d’ailleurs de moins en moins discrètes. Car, si après 18 mois de pouvoir, Alassane Ouattara peut se prévaloir d’une reprise économique certaine, beaucoup d’autres dossiers restent en suspens. La justice tarde ainsi à se prononcer sur le sort des proches de Laurent Gbagbo incarcérés. Aucun procès n’a encore débuté. Le processus de réconciliation nationale est au point mort et la refonte des services de sécurité ne progresse guère plus.
En coulisses, les diplomates cachent mal une certaine impatience et leur agacement envers une corruption toujours trop élevée. Mais ce serait surtout une série d’attaques attribuées aux derniers fidèles de Laurent Gbagbo qui aurait miné le crédit du gouvernement. Ces raids, en août, septembre et octobre, ont touché l’est de pays mais aussi Abidjan. Elles ont d’un seul coup relancé les tensions, donnant l’impression que la Côte d’Ivoire renoue avec la crise.
Le nouveau gouvernement ne devrait pas être nommé avant plusieurs jours. Les consultations devraient être longues et bien des ministres ne devraient pas retrouver leurs sièges. «Alassane Ouattara devrait pousser son avantage et écarter ceux dont les noms ont été trop décriés ces derniers mois», imagine un ex-ministre. Une seule chose semble certaine: l’ouverture de postes à d’anciens proches de Laurent Gbagbo, dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale, semble pour l’instant exclu.
Le Figaro
Cameroun : Théophile Abega n’est plus
Par RFI / AFP
L’ex-capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun, Théophile Abega, est mort ce 15 novembre 2012 à Yaoundé, à l’âge de 58 ans. Le vainqueur de la CAN 1984 et Ballon d’Or africain la même année avait été hospitalisé suite à un malaise.
Un géant du football camerounais s’est éteint ce 15 novembre 2012 à Yaoundé. Théophile Abega est décédé à l’âge de 58 ans, victime du diabète et d’une insuffisance cardiaque. L’ex-capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun avait été hospitalisé il y a une dizaine de jours suite à un malaise.
Théophile Abega faisait partie de l’équipe qui avait remporté la première Coupe d’Afrique des nations du Cameroun, en 1984. Ce succès avait notamment valu au milieu de terrain d’être désigné Ballon d’Or africain la même année. Celui qu’on surnommait « docteur » avait également participé à la Coupe du monde 1982 avec les Lions indomptables.
En club, Théophile Abega avait fait les beaux jours du Canon Yaoundé avant d’effectuer un court passage en France au Toulouse FC et un autre plus long en Suisse au Vevey-Sports. Il avait aussi été directeur général du Canon jusqu’en 2009.
Au terme de sa carrière sportive, il était entré en politique, en militant pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Il était depuis 2002 maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé IVe.
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