Pour Théophile Kouamouo, journaliste Camerounais basé en Côte d’Ivoire où il est le directeur de publication du quotidien Le Nouveau Courrier, « le verdict de la Chambre préliminaire I (de la Cour Pénale Internationale NDLR) est une victoire de Gbagbo et des avocats de la Défense. Dans le contexte diplomatique actuel, sachant que ce tribunal est une cour profondément politique, Maître Altit et ses confrères ont obtenu le maximum. La CPI n’a pas voulu aggraver son discrédit. Mais le combat est loin d’être terminé ».
Archives pour juin 2013
La CPI veut plus de preuves avant un éventuel procès contre Gbagbo
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont besoin d’informations ou d’éléments de preuve supplémentaires de la part du procureur avant de décider de mener un éventuel procès contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a indiqué la Cour ce lundi.
Les juges ont ajourné la décision de confirmer ou non les charges de crimes contre l’humanité qui pèsent sur Laurent Gbagbo et «demandent au procureur d’envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener des enquêtes supplémentaires», a indiqué la CPI dans un communiqué.
in Journal 20minutes
Ajournement de l’audience de confirmation des charges à l’encontre de Laurent Gbagbo
La nouvelle tant attendue vient de tomber ce lundi 3 juin 2013 aux environs de 17h.
Les juges de la chambre préliminaire I de la cour pénale internationale (CPI) ont pris leur décision. « Rejet de la requête en irrecevabilité de la Défense de Gbagbo et ajournement de l’audience de confirmation au titre de l’article 61 (7) des Statuts de Rome » a appris un journaliste de Diaspo TV, une chaîne de télévision en ligne dirigée par le journaliste ivoirien, Philippe Kouhon. Comme nous l’écrivions la CPI qui avait jusqu’à demain 4 juin pour rendre sa décision concernant l’audience de confirmation des charges retenues contre le président ivoirien, Laurent Gbagbo, n’a pas voulu entretenir le suspense pour longtemps. Aussi, souvenons-nous qu’au premier jour de l’audience de Gbagbo, la défense de celui-ci avait exposé sur une requête en irrecevabilité de l’affaire, exposé fait par le professeur de droit pénal international Dobs Jacobs. C’était le 19 février 2013 dernier à la Haye. Cette requête maintes fois formulée par Me Emmanuel Altit avant l’audience de confirmation des charges, vient elle aussi de connaître une issue.
Alors, on se demanderait quelle va être la suite de l’affaire ?
Dans un premier temps, cet ajournement qui renvoie le procureur au charbon afin de compléter ses éléments de preuves peut paraître comme une victoire pour la Défense de Gbagbo qui n’avait pas hésité lors de l’audience à qualifier le document contenant les charges produit par le bureau du procureur, de « brouillon ».
Aussi, comme l’avait rappelé le juge Hans-Peter Kaul, le procureur en ne visant que l’article 7 (crime contre l’humanité) et l’article 25 (3) a et 25 (3) d, affaiblirait son DDC, d’où son renvoie à l’article 28 qui vise le supérieur hiérarchique ou le chef militaire.
A cette allure, non seulement le procureur a échoué à son examen de passage en PROCES contre Laurent Gbagbo, celui-ci doit repartir chercher les vraies preuves s’il y en a, de ses allégations contre le président ivoirien. On se dirait, pourquoi arrêter un suspect alors qu’il n’existe pas encore de preuves réelles de sa culpabilité ?
Enfin, il faut noter que depuis octobre 2011, les juges de chambre préliminaire avaient déjà autorisé le bureau du procureur afin qu’il aille enquêter sur les évènements qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. Et depuis, pas de suite. Alors on se demande combien de temps prendra cet autre renvoie à la case de départ du procureur ?
Nous y reviendrons.
P.kouhon/ Diaspo Tv
How To Photograph Portrait: Best Camera Settings…
n the second part of our Shoot Like A Pro series on how to photograph any subject you want we take a closer look at the best camera settings for portrait photography. Our guide takes you through blurring backgrounds, setting up your camera for moving subjects, indoors vs outdoor portraits, and more.
Best camera settings for outdoor portrait photography
Blurring the background is the key to classic portrait shots, to direct attention to the main subject.Using a standard zoom lens, set the focal length to between 50 and 100mm. Set your camera to Aperture Priority and select the largest aperture available on your lens, such as f/4 or f/5.6.
While the aperture and the depth of field are important, you also need to watch the shutter speed. Make sure you’re using a shutter speed of at least 1/125sec to freeze any camera shake or subject movement. You also need to set the Autofocus mode to single or one shot, and select the focus point so that it’s over the eye of the subject.
How to set up your camera for outdoor portraits
Exposure mode Aperture Priority (A or Av)
To take control over the depth of field, select Aperture Priority. Use the input dial to select the largest aperture available on your lens.
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Palm Oil: Truth and Lies as Dr Oz Becomes latest Target in RAN’s Campaigns

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Ballet national de Côte d’Ivoire: Momboye danse/ Ouattara et Bandaman ne le regardent pas
On croyait que l’annonce de la nomination du chorégraphe Georges Momboye, en juillet 2011, était un pas du nouveau régime ivoirien dans la bonne direction. Erreur par delà la scène. Alassane Ouattara semble nous apprendre qu’il s’est trompé.
Il danse. Le chorégraphe Georges Momboye danse. Mais Alassane Ouattara et Maurice Bandaman ne le regardent pas. Momboye devient la risée de tous au cabinet du ministère de la Culture et de la Francophonie où il s’épuise à faire des va-et vient. Le nouveau directeur du Ballet national de Côte d’Ivoire veut se mettre au travail pour lequel il a été nommé en juillet 2011. Il attend qu’on lui dise mot. Momboye attend le signal fort de Maurice Bandaman qui le tourne en bourrique. Le ministre de la Culture et le chef de l’Etat ivoirien tentent de mettre en évidence la petitesse de ce chef de l’état de la danse ivoirienne. Momboye danse. Ouattara et Bandaman se ferment les yeux.
Le chorégraphe nommé n’a toujours rien à se mettre sous la dent, ni en poche : aucun décret en bonne et due forme signé en sa faveur, pas de décret d’attente non plus. Il brûle d’impatience. Momboye veut se mettre au travail. Bandaman le sait. Momboye danse. Ouattara et son ministre ferment les yeux. Ils le méprisent lorsqu’ils feignent de s’intéresser à lui, ils méprisent l’art. Ils ont raison. C’est le nouveau régime qui fait la pluie et le beau temps en Côte d’Ivoire, depuis avril 2011. Mais pas encore de beaux artistes. Il les nourrit de vent depuis. Ce qu’il appelle pompeusement nominations, pour certains Ivoiriens, n’est que de la poudre aux yeux. De la communication longuette pour plaire. Car, comme Georges Momboye, ils sont légions, ces Ivoiriens nommés sans le moindre décret.
Et pourtant, nos Eléphants qui poussent des « ailles de pigeon »…
Avec la danse et bien d’autres domaines, le problème du régime Ouattara, c’est qu’il n’a rien à y gagner en espèces sonnantes et trébuchantes. La vache est maigre malgré « la pluie des milliards » promise, lors de la campagne présidentielle. On veut faire disparaître le grand Momboye, le réduire à sa plus simple expression, en l’ignorant, après lui avoir annoncé sa nomination qu’il avait d’ailleurs bien accueillie.
Manifestement, à l’horizon 2020, le régime Ouattara fera de la Côte d’Ivoire un pays émergeant, comme il l’a juré. Mais apparemment sans le chorégraphe Momboye. Et pourtant, notre Drogba national qui danse après avoir remuer les filets adverses de foot, c’est du Momboye. Et pourtant nos Eléphants qui poussent des « ailles de pigeon », se contorsionnent, grimacent tels de vieux singes pour saluer leurs exploits, c’est du Momboye. Et pourtant, la danse, c’est une vie aux innombrables fonctions sociales. Regarder Momboye faire le pied de grue au cabinet du ministère de la Culture, voir Momboye à la porte de son bureau et faire la moue au moment où il s’en va les jambes ankylosées, c’est refuser de jeter les dozos à la chasse des Ivoiriens. Une tragédie sous nos tropiques. L’art ne sera pas désarmé au profit des armées légendaires au contour mal défini et aux instincts incertains. Laissez vivre la danse dans la forêt des dozos et leur danse macabre, c’est aimer la culture. Les dozos déversés, même dans les coins et recoins de la Côte d’Ivoire, ne tueront point la danse des hommes qui fait vivre les Momboye et autres. Les Ivoiriens veulent exister avec un Moboye qui danse. Regardons son ballet qui reflète la Côte d’Ivoire et la réconcilie avec elle-même. Sans tambour ni trompette présidentiels !
Le régime Ouattara est-il tiraillé entre la politique et le professionnalisme d’un homme. Tout porte à croire que le chorégraphe a tort d’avoir été nommé trop tôt. Sinon où est la bête ? Ne donnez point à César ce qui appartient à Momboye !
Schadé Adédé – Notre Voie
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