PARIS – OUATTARA A ETE OPERE. Alassane Ouattara « se porte bien » après une opération « sciatique » en France, a annoncé, dimanche soir, la présidence ivoirienne. Dans un communiqué lu sur les antennes de la RTI 1, dimanche soir à 20h GMT, la Présidence ivoirienne a rassuré que Alassane Ouattara « se porte bien ». Le texte a indiqué que M. Ouattara « a subi une intervention chirurgicale due à une sciatique. L’opération s’est bien déroulée et il se porte bien, ajoutant que M. Ouattara rentrera après une « période de repos ». M. Ouattara avait quitté Abidjan le 2 février pour une « visite privée » en France.
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La Côte d’Ivoire des Bons et des Mauvais soumise à la politique…
La Côte d’Ivoire vit en ce moment une situation d’apaisement social relative due en grande partie à une série de mise en liberté provisoire de quelques ténors du régime précédent et de nombreux anonymes. Pourtant, l’idée que se font les Ivoiriens de leur avenir reste toujours constante, c’est-à-dire préoccupante.
Parmi les diverses raisons de cet état d’esprit, il y en a une qui nous interpelle car, parfaitement conforme au serment de Mr. Ouattarra qui avait promis la paix en Côte d’Ivoire à condition qu’il devienne Président de la République (Ce pays n’aura pas la paix tant que je ne serai pas Président de la République avait-il dit précisément). Est-ce cette vérité que nous sommes finalement en train de vivre avec la décrispation actuelle de l’environnement social ? Si le peuple de Côte d’Ivoire reste malgré tout inquiet pour son avenir, c’est que la politique actuelle du gouvernement n’est pas porteuse de vérités, et pour cause :
Dans le désir ardent de donner un gage de bonne gouvernance aussi bien en interne que sur le plan international en incriminant davantage l’ancien régime pour se dédouaner soi-même de toute responsabilité, tout l’appareil d’Etat se laisse entrainé dans une politique d’apparence qui crée une situation machiavélique dans le pays : C’est comme s’il y avait maintenant d’un côté, les « mauvais » qui sont mis en prison ou contraints à l’exil pour avoir osé défendre leur pays face à l’argument de guerre imposé au pays le 19 septembre 2002. Il convient alors de se demander si la constitution votée par le grand peuple de Côte d’Ivoire dans toutes ses composantes, n’engageait pas le Chef de l’Etat à user de toutes les dispositions pour défendre la Côte d’Ivoire face à une agression. Toujours est-il que la libération par stratégie politique de ces personnes qui auparavant avaient été emprisonnées sans aucun jugement, bafoue l’indépendance de la justice toujours prête à exécuter les décisions de Mr. OUTTARRA à chaque fois que cela est nécessaire pour ne pas être obligé d’emprisonner ou de livrer des personnes de son propre camp à la Cour pénale internationale (CPI) comme le réclame certaines organisations internationales des droits de l’homme.
De l’autre côté se trouveraient le « bons » qui s’autocommémorent alors qu’il y a parmi eux, ceux qui pour la première fois dans toute l’histoire de la Côte d’Ivoire, ont introduit le 19 septembre 2002 la lutte armée dans ce pays. On reste encore abasourdi par cet argument de justiciers qui ont pris la Côte d’Ivoire pour le Far Ouest en ne s’encombrant pas des moyens du droit afin de réclamer plus de justice et décident pour se venger, de liquider leurs « ennemis ». Le plus affligeant, c’est qu’ils ont la satisfaction d’avoir bien exprimé ainsi la grande complainte du peuple du Nord qui selon eux, souffrait péniblement. Cette façon de se comporter leur parait tellement naturelle que personne à leurs yeux n’a le droit de s’en peiner. Enfin ! les choses en sont là et il est parfaitement vrai que tout le monde ne peut pas être Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela qui par la nature de leur combat ont atteint une dimension qui a fait d’eux, des hommes exceptionnels. De fait, en lieu et place d’une démocratie d’opinion, cette attitude guerrière a entrainé la Côte d’Ivoire dans une démocratie de rapport de force dont l’ampleur du désastre désoriente encore la société. Elle continue de causer le désordre dans les esprits si bien que les Ivoiriens sont arrivé à s’habituer à la haine. Il faut dire que celle-ci se nourrit de la politique des blocs communautaires née de la réflexion exagérée de Mr. Ouattarra lorsqu’il parle de politique de rattrapage ethnique. Comme son Premier Ministre ne doit sa nomination qu’à sa bonne volonté par respect du pacte conclu avec Mr. Bedié pour le soutien de ce dernier à l’élection présidentielle de 2010, le maître absolu de l’Etat reste Mr.Ouattarra qui par précaution, a pris le soin de se donner la possibilité de gouverner par ordonnance après avoir effectué un découpage électoral à son avantage. Résultat, une décision qui sort de la volonté de Mr. OUATTARRA s’impose à ses ministres et à la Côte d’Ivoire.
En clair, en tant que Premier Ministre, Mr. Kablan Duncan est à la botte de Mr. Ouattarra dans la mesure où une bonne application de la constitution ne lui permet pas de déterminer l’action du gouvernement et conduire la politique de la Nation puisque son pouvoir ne repose pas sur une majorité parlementaire. Il n’y a donc pas de risque à dire que la seule vraie charge qui lui est concédée, soit celle d’aller au devant du peuple pour régler les problèmes de réconciliation nationale puisque Mr. Ouattarra ne sait pas vraiment parler de la Côte d’Ivoire aux Ivoiriens.
Cette politique du gouvernement inspirée du pouvoir personnel de Mr. OUATTARRA qui par ailleurs fait des prisons en Côte d’Ivoire et du gèle des avoirs, des moyens de pression politique, est donc une cause permanente d’instabilité. Même si elle est marquée par des mesures qui consistent à s’occuper de la voirie c’est-à-dire de manière générale, à boucher des trous sur les routes, à raser les bidonvilles, nettoyer les insalubrités ou achever la réalisation des projets initiés par les régimes précédents, le poids de l’évidence est là : L’action du gouvernement sera assimilée à une politique de poudre aux yeux qui ne répond pas à l’aspiration de la majorité des Ivoiriens. Certes, grâce à elle nous dit-on, la croissante qui est la mesure d’enrichissement d’un pays d’une année sur l’autre est de retour en Côte d’Ivoire ; mais à quoi tient-elle au juste quand on sait que ce pays qui a longtemps été sous embargo n’a pas été performant dans son secteur traditionnel de l’agriculture ? On pense bien évidemment à l’emprunt à propos duquel rien n’est précisé sur le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire depuis que le régime actuel est aux affaires, empêchant ainsi les Ivoiriens d’accéder à toute la vérité.
Heureusement pour le peuple ivoirien, en faisant le lien de sa politique avec le discours par vidéoconférence de Madame Christine LAGARDE, Directrice générale du FMI le 29 janvier dernier lors de l’ouverture du Forum « Investir en Côte d’Ivoire », tout est parfaitement clair désormais. En effet, nous retrouvons dans son discours, les fondements mêmes de la politique actuelle de Mr. OUATTARRA qui en bon technocrate discipliné du FMI (Fond Monétaire International), applique tout bonnement les recommandations de cette Institution financière basées sur la politique des 3 « i », c’est-à-dire : Infrastructures, Investissements privés et Inclusion, notions qu’il est impératif de comprendre selon les indications de Mme. LAGARDE pour mieux saisir le sens des actes que pose en ce moment Mr.OUATTARRA sur le plan interne en faveur de la décrispation sociale. Dans le contexte de la crise du Capitalisme mondial actuel, ces notions nous renseignent également sur l’instauration de la politique économique clé en main du FMI en Côte d’ivoire par l’intermédiaire de Mr OUATTARRA, aussi bien comme chef de l’Etat que comme technocrate reconnu de cette organisation. Alors de quoi s’agit-il ?
1 – Infrastructures : Elles sont essentielles pour l’investissement privé nous dit Mme Lagarde, qui lui-même doit passer par 3 vecteurs :
a) l’amélioration des recettes (impôts)
b) la réduction des dépenses non prioritaires
c) l’emprunt. Mme Lagarde conseille à Mr. OUATTARRA d’emprunter le pluspossible par des voies concessionnelles en précisant même que la Côte-d’Ivoire s’apprêterait à emprunter 500 milliards de FCFA
2 – Investissement privé : Mme Lagarde fait savoir qu’il a un rôle crucial pour stimuler la croissance. Celle-ci pour Mme Lagarde, doit reposer sur 3 piliers majeurs pour la Soutenir :
a- Un cadre incitatif qui passe par l’action en faveur de la paix, laréconciliation nationale et la stabilité macro économique. Ici, on peut comprendre aisément les raisons pour lesquelles Mr.Ouattarra a entamé une série de libération de prisonniers politiques depuis l’année dernière en sinsistant sur la paix et le retour des exilés.
b- L’amélioration du climat des affaires qui d’après Mme Lagarde, passe par des réformes administratives pour le raccourcissement du délai de création d’une société par exemple ou pour la modernisation des méthodes de paiement des impôts.
c- L’amélioration de la gouvernance qui aurait pour but de réduire la part du gré à gré dans la passation des marchés publics afin de lutter contre la corruption.
3 – Inclusion : Son objectif est de créer une classe moyenne solide et durable qui consomme, investi,
participe à l’activité économique. Par conséquent et dans l’intérêt du secteur privé, Mme Lagarde conseille à Mr. Ouattarra d’investir dans les hommes autrement dit, dans l’éducation, la formation (en insistant sur celle des femmes) et l’emploi.
Après ce discours aussi explicite de Mme. Lagarde, libre à celui qui veut encore nier les raisons de cette guerre faite à la Côte d’Ivoire de continuer à le faire. Mais il est sûr qu’avec cette politique de Mr. OUATTARRA sous la dictée des Institutions financières et de la Communauté internationale, nous sommes à l’exacte rencontre de ce qui soulève les émotions et les mouvements passionnels d’inquiétude dans les manipulations de cette crise pour la construction d’une Côte d’Ivoire marchande ; celle dirigée par un président libéral au profit des grands monopoles, des grands groupes dits multinationaux en retrouvant les bonnes petites habitudes faites de corruption et de copinage dont les plus connues restent celles de la France-Afrique. Après une situation de crise aussi grave telle que la nôtre et dans ce monde en devenir, la nécessité pour le pays n’est pas seulement la croissance avec des chiffres ou des machines. Dans le siècle actuel et pour le peuple que nous sommes, il s’agit d’abord et surtout d’intégrer la Côte d’Ivoire dans un plan économique rigoureux et sérieux afin de lui permettre de retrouver cette croissance avec le concours des hommes et des femmes qui depuis toujours, fabriquent la richesse de ce pays avec nos propres matières premières.
Dès lors, il convient de libérer le peuple de toutes les contraintes qui empêchent son intelligence de s’exprimer afin qu’il ne soit plus soumis au bon plaisir et à la commodité de ceux qui sur le plan interne comme à l’externe, ont pris l’habitude d’être toujours ceux qui profitent, qui gouvernent et qui décident pour le compte des autres.
Jean KIPRE
Militant écologiste – France
By: Jean KIPRE
Que cherche encore la France dans le débat politique ivoirien?
L’an 2014, en Côte d’Ivoire, ouvre une lucarne sur l’élections présidentielle de 2015,
une année particulièrement décisive pour l’avenir de ce pays balafré par une crise profonde qui perdure encore. A peine l’opposition significative revient-elle sur un des problèmes cruciaux qui minent la vie politique du pays et qui gangrènent toute organisation d’élections présidentielles, que la France commence déjà à s’agiter.
Le Président du Front populaire ivoirien, dans une de ses interventions, est revenu sur l’éligibilité de Ouattara dont la nationalité demeure toujours douteuse. Quel est donc le péché que Affi N’Guessan a commis en touchant du doigt ce qui pose problème dans ce pays? Les dirigeants français prépareraient-ils déjà un autre génocide des ivoiriens en 2015?
En effet, il est bon de rappeler qu’en 2010, si le père de la rébellion armée a pu être porté au pouvoir par la France et l’ONU, c’est qu’en Afrique du Sud, en s’appuyant sur l’article 48 de la constitution ivoirienne, le Président Gbagbo a pris, l’engagement d’autoriser exceptionnellement, et pour la seule élection présidentielle de 2010, par décret, sa candidature. Les dirigeants français et le Secrétaire Général de l’ONU, Ban ki Moon, le savent très bien, eux qui ont imposé Ouattara aux ivoiriens après avoir massacré plusieurs milliers d’ivoiriens.
C’est pourquoi le Secrétaire Général de ce ‘’machin’’ a demandé au filleul de Sarkozy, de s’abstenir de toute candidature à une autre élection présidentielle en Côte d’Ivoire (CI). Que ces puissances occidentales veillent à l’application intégrale de cette demande, elles qui n’ont pas hésité un seul instant à détruire des vies humaines pour atteindre leurs lugubres objectifs. Ainsi, ils éviteront encore à la Côte d’Ivoire de sombrer dans une autre crise plus meurtrière, quand on sait que Ouattara a demandé à ses tueurs dozos de garder « leurs armes à la maison ».
Certainement qu’il va s’imposer comme candidat, lui, le hors la loi notoire. Ne va-t-il pas utiliser l’article 48 pour contourner la constitution dans son article 35 ? Peut-il le faire sans entraver les lois ? Qu’on se souvienne du rejet de son dossier de candidature à l’élection présidentielle de 1995, par la Cour Suprême pour identité douteuse. Depuis cette date, Ouattara n’a jamais prouvé juridiquement le contraire de cette décision. Les dirigeants français doivent comprendre que la CI est dotée d’une constitution qui a été votée à plus 80% par les ivoiriens, suite à un référendum en 2000. C’est donc cette constitution qui s’oppose à la candidature du gestionnaire de leurs intérêts en CI, et non un individu. Cet homme étrange et venu d’ailleurs, alors Chef de son groupement de malfaiteurs, a même fait campagne pour le vote de ces textes de loi. Une loi votée s’applique aux individus qui vivent dans ce pays, et non à des animaux. Est-il possible qu’une personne ait deux génitrices biologiques?
C’est le cas de votre filleul, Messieurs les dirigeants politiques français. Il a une mère et un père d’origine voltaïque à un moment donné de sa vie, et, à un autre, un père voltaïque et une mère ivoirienne, et avec des dates et lieux de naissance différents. Comment un tel homme qui vit manifestement dans le faux peut être considéré comme citoyen normal ? Existe-il en France un citoyen à deux mères biologiques, deux lieux de naissance, deux dates de naissance ? La constitution ivoirienne, dans son article 35, stipule que, pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut être ivoirien de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d’origine. On ne peut donc pas accepter qu’un homme aux origines douteuses puisse prétendre diriger ce pays. Le monde entier sait comment Sarkozy et l’ONU ont imposé cet imposteur au pouvoir. Qu’est-ce que cette soi-disant communauté internationale n’a pas manigancé pour forcer la main au Président Gbagbo, un homme en quête de paix pour son pays qui a signé, à cet effet, un décret pour autoriser la candidature de l’homme de Sindou (Burkina Faso) et qui se dit originaire de Gbéléban et de Kong? Si la Constitution française permet à tout individu vivant en France, même avec des parents hongrois d’origine, de devenir Président de ce pays, ce n’est pas le cas en Eburnie. Jusqu’à preuve du contraire, la CI n’est plus un Département français d’Outre-mer pour qu’elle soit soumise aux lois françaises.
En tous les cas, ces sadiques et voraces impérialistes occidentaux n’ont aucune considération pour les pays du continent noir. Ils sont au départ et à l’arrivée de toutes les décisions illégales qu’ils imposent dans ces pays. Si un candidat n’ayant pas leur caution est élu à la tête d’un pays (cas de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire), on lui déclare la guerre immédiatement s’il refuse de se soumettre à eux et on lui arrache le pouvoir par des coups d’état, mués souvent en rébellions.
Les ivoiriens vivent encore les exactions, les expropriations, les tortures, les enlèvements, et même les assassinats perpétrés par les criminels rebelles du MPCI, baptisés Force Nouvelles et rebaptisées FRCI, et leurs supplétifs fétichistes dozos. Sous la dictature de celui qu’ils ont imposé au peuple, la CI est plongée dans un chaos total, et ploie sous le poids des dettes empruntés dans un désordre inimaginable, rien que pour satisfaire les nombreuses promesses de guerre, surtout que tous les projets réalisés actuellement étaient déjà financés sous l’autorité du Président des ivoiriens Laurent Gbagbo. Comme dirait l’autre, le pays est dirigé par un privé qui décide tout en privé, privatise tout en oubliant le public. Le pays est géré en privé de façon familiale pour protéger les intérêts privés français au détriment de l’Etat et du Peuple. C’est ainsi que gère un homme venu d’ailleurs pour diriger un pays qui n’est pas le sien. Il fait ce qu’il veut et son objectif, est de bien se servir en faisant fructifier les intérêts de ses mandants. L’exemple de Fujimori au Pérou n’est-il pas éloquent ? Lui qui, après avoir plongé dans les profondeurs de la récession ce pays d’Amérique Latine, a regagné en catastrophe son pays d’origine, le Japon.
Le Président Gbagbo avait pris des dispositions pour que la Côte d’Ivoire soit moins endettée. Voilà qu’elle est actuellement retombée dans le gouffre de l’endettement. Tous les clignotants de l’économie ivoirienne sont au rouge et les soutiens financiers d’hier ne cessent d’interpeller leur protégé Ouattara. Laurent Gbagbo ne s’était donc pas trompé quand il disait dans sa campagne électorale, en 2010, que son adversaire n’était que le candidat de l’étranger. Au moment où l’opposition significative cherche une solution pour se débarrasser de cette sangsue, la France de Hollande qui criait sur tous les toits, que la Françafrique c’en était fini, vient interférer dans le débat politique ivoirien, pour trouver incongrue cette question de l’éligibilité de celui que Bédié pourchassait en son temps par un mandat d’arrêt international.
Par la méchanceté de la France, il n’y a plus de liberté d’opinion sous les tropiques. Elle a distribué les armes partout, dans tous les pays africains, à des individus sans foi ni loi, ne régnant que par la force des armes. Ainsi en CI, en Lybie, au Mali, en RDC, en RCA, au Soudan, au Soudan du Sud, c’est la désolation totale. Les armes distribuées par la France à des illettrés, créent aujourd’hui dans ces pays, un climat de terreur. Les tueries sont le lot quotidien des pauvres populations proches de ceux qui veulent empêcher cette vorace France d’avoir la mainmise sur leurs pays, pendant que les armées françaises installées, canalisent le transport des richesses vers les ports africains pour être expédiées en Europe.
Devant tant de monstruosités de cette France se disant des droits de l’homme, quelles actions faut-il mener?
Le moment est venu, pour qu’en Côte D’ivoire en particulier, et en Afrique en général, les populations manifestent leur ras-le-bol devant les chancelleries françaises, en exigeant le désarmement des voyous qu’ils ont armés pour déstabiliser les pays. L’Afrique n’a pas d’usine de fabrication d’armes. On connaît la portée des fusils artisanaux. Ils ne peuvent pas être à la base des carnages auxquels on assiste dans différents endroits du Continent. On sait aussi comment ces français opèrent politiquement pour semer les conflits çà et là sur ce continent. C’est pourquoi cette France doit être interpellée par les populations pour mettre fin au désastre qui les guette chaque jour. Elles doivent comprendre surtout que leurs ennemis, ce sont les dirigeants français qui prennent leurs pays comme leurs vaches à lait. If faut donc un sursaut continental pour se dresser contre la France qui ne cesse de massacrer les africains pour s’approprier leurs richesses. Les relations bilatérales entre la France et chaque pays du continent doivent respecter les normes internationales et non cette recolonisation qui est servie à ces peuples.
La société civile africaine doit s’engager dans cette lutte car c’est la sienne, et il ne faut rien attendre de tous ces Sous-préfets français appelés Présidents, et des organisations régionales et sous-régionales comme l’UA, la CEDEAO, la CEEAC et autres organisations financées, dans leur ensemble, par la même nébuleuse France. Il faut amener les hommes politiques africains à changer leurs stratégies de conquête du pouvoir, c’est-à-dire ne plus vendre leur conscience aux occidentaux et refuser d’être à leur service; mais plutôt se doter de capacités à diriger un pays et d’un programme de gouvernement conçu pour les intérêts du peuple. Que toutes ces guerres fratricides sur le continent fassent prendre conscience aux africains afin de barrer la route à la Françafrique qui est à l’origine de tous les maux qui minent les pays.
Que la France cesse donc de s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Afrique. Les ivoiriens, comme les autres africains, veulent être libres de leur opinions politiques. Que cette France arrête donc de s’ingérer dans les débats préélectoraux et postélectoraux des africains. Les élections ivoiriennes, comme partout ailleurs, ne doivent concerner que les ivoiriens. Vivement que la France évite encore à ce pays d’autres crises interminables et d’autres pertes en vies humaines. Trop c’est trop!
NANWOULET G. Simone
MEETING DE LA RESISTANCE IVOIRIENNE CE SAMEDI 08 FEVRIER PLACE DE LA REPUBLIQUE
A l’occasion du grand meeting de la Résistance ivoirienne de ce samedi 8 février à partir de 13h place de la République avec intervention en direct par vidéo du Ministre porte-parole Justin Koné KONAN et retransmission du message du Président du FPI Pascal Affi N’GUESSAN, Maître Norbert Tricaud interviendra également à 15h pour nous faire un point sur les affaires MAHE/LICORNE, Désiré OUE ainsi que celle des BIDJANS.
Sur les Bidjans également connu sous le nom d’Ebriés:
http://www.
Sur les escadrons de la mort de OUATTARA avec le récent assassinat du journaliste Désiré OUE :
http://news.abidjan.net/h/
Sur l’affaire MAHE :
http://contrepoids-infos.
Excellente réception et bon week-end
OVAJAB (On Va Aller Jusqu’Au Bout) mais pacifiquement pour celles et ceux qui en doutent encore !
Christine COLIN-TIBALA
06 10 47 67 17
Le dictateur bien aimé
Dans ce pays appauvri de l’Afrique de l’ouest, englué par une dictature aux couleurs sociologiques monochromes, mise en place depuis quelques années, pas un certain Alassane Ouattara, le ciel et la terre refusent de cohabiter, car les peuples s’éloignent d’avantage les uns des autres sous le feu de l’oppression du tout dernier manitou. L’homme, rongé par une vie menée à demi et entaillé par une personnalité irréparable et vomie par la masse, s’est pendant de longues années, assuré un soutien indécrottable, loin de la lagune Ebrié ; disons, outre-mer. Déjà dans l’opposition, il s’était prévalu de ce tranchant dictatorial qui ne caractérise que les hommes impatients mais qui savent ce qu’ils veulent, bon ou mauvais. Dictateur dans l’opposition, il n’a malheureusement pas réussi à changer sa tunique. Les habitudes ayant la peau dure, et le pouvoir aidant, ses propensions pour le pouvoir martial, le crime, la violence et l’intransigeance, doublée d’une haine viscérale pour la loi et pour ceux qui veulent exprimer une opinion qui n’est pas la sienne, ont fini par consolider en lui le premier chef d’Etat ivoirien que l’histoire portera fièrement dans le panthéon morose des dictateurs africains. Car il en fallait au moins un en côte d’ivoire. Ce pays vitrine de l’Afrique de l’ouest, qui longtemps fit rougir tous les pays africains sans exception, fut aussi considéré comme un succès de la transition coloniale française. Mais les tentacules françaises, si elles étaient entrées en hibernation, n’avaient pas encore lâché ce qui reste à ses yeux une chasse-gardée. Ouattara, vieux de plus de soixante-dix ans, est arrivé au pouvoir comme balancé d’un parachute, bien servi par des soldats du GIGR français, au peuple ivoirien ahuri. Ces derniers, comme des barbouzes en entrainement, ont été poussé à se jeté au feu par une armée ivoirien imprévisible, choquante et rêche. En effet, les soldats de l’armée ivoirienne étaient des hommes, des vrais et non des baisseurs de floque, chercheurs de soutiens, de la trempe des rebelles recrutés dans le septentrion par un certain guillaume Soro, le gnome, fait chef rebelle, brasseur de vent. Car le commandant en chef de cette armée ivoirienne dite FDS, avait réussi à faire couler la fibre républicaine dans les rangs. Et pour ces braves filles et fils ivoiriens, le drapeau valait la vie. Longtemps conservé au frais au golf hôtel comme un macchabé, Ouattara avait vu défiler toute sa vie et les névroses qui avaient fait de lui un être inique et singulier teinté de ce charisme qui inspire plus gène qu’admiration. L’homme avait compté sur une masse soldatesque bigarrée, sans culture militaire. En mauvais stratège de la politique, il avait mis dans le même panier des serpents, des crabes et des poisons, constituant illégalement une armée qu’il appela force républicaine, c’est-à-dire une armée à lui et lui seule. Mais les flibustiers et mauvais limiers qui semblaient provenir de l’ensemble des armés mal formées de l’Afrique noir pour sauver le soldat Dramane, n’avaient pas compris que la guerre n’as rien d’une chasse de margouillat ou de rat. Ils n’y arrivaient pas, plus préoccupés à piller les supermarchés de la ville d’Abidjan, miraculeusement tombés dabs leurs carcans, qu’à combattre. C’était aussi sans compter avec ceux qui n’avaient jamais vu un immeuble, une abidjanaise, une belle voiture. Ils pillaient, tuaient, violaient et se servaient d’innocents comme bouclier humain. Pendant ce temps, l’horloge de Ouattara lui dormait le tournis, taraudé par l’idée d’un échec cuisant. L’homme au regard visqueux, entouré de 1000 soutiens, n’était désormais qu’une marionnette qui ne s’appartenait plus. L’ambassadeur de la France étant par ailleurs, devenu le nouveau chef des opérations, malgré lui.
« Ouattara, Président, les choses se décantent ! »
Siffla l’ambassadeur à un Ouattara visiblement rongé par le désespoir et la peur d’affronter ses créanciers sans le pouvoir d’État, dans quelques jours.
« Ah oui!!!.. »
« Désiré Tagro vient de faire signe, il va sortir avec un tissu blanc et on verra »
« et tu vas accepter ça…mais et Gbagbo lui-même ? » Lança Ouattara débité
« Bah, lui heu, Désiré, c’est comme si c’était lui… c’est un pas. Tu sais hein, Gbagbo, heu, c’est du solide hein ! Ça ne décroche pas aussi facilement hein ! »
Par Synzi Dadie
Le séjour parisien d’Alassane Dramane Ouattara prolongé – Des Proches le rejoignent
Annoncé à Abidjan pour hier, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara n’a toujours pas regagné son pays. Et au moment où des bruits courent sur son état de santé, ce sont plusieurs proches du président qui ont fait le déplacement sur Paris hier et aujourd’hui.
Plusieurs sources indiquent que sa belle fille, Nathalie Folloroux (2e fille de son épouse, Dominique Claudine Ouattara) et son jeune frère Téné Birahima Ouattara dit «Photocopie», ministre des Affaires présidentielles, sont arrivés hier à Paris. Ce premier noyau familial a été rejoint tôt ce matin par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko dans la capitale française. Il est annoncé plusieurs dignitaires du RDR à Paris dans les prochains jours. Cette présence massive du premier cercle du président Alassane Ouattara en France aurait-elle un lien avec l’état de santé du Chef de l’Etat ivoirien ? Là où une dernière source parle d’un transfèrement du président dans un hôpital parisien en provenance de Mouggins où il séjournait depuis bientôt une semaine.
Nous y reviendrons !
Pk/ Diaspo Tv
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