Des raisons de continuer d’appuyer sur le bouton contre le regime Ivoirien ? Il y en a mille et plus d’une. Mais une seule doit véritablement constituer le leitmotiv pour ces popupalations ivoiriennes qui repondent presentes aux initiatives du « Front du Refus » et de la « Coalition pour le Non au projet de nouvelle « kongstitution » (je rappelle que le terme est de l’aîné Eric Agnero) : faire cesser la barbarie et le monopole de la violence du régime Ouattara. En effet, face au réveil du peuple Ivoirien qui continue à grossir le nombre des participants aux manifestations anti nouvelle constitution, le pouvoir devenu febrile sort son artillerie. La police aux parfums desormais du « rattrapage ethnique » est utisee et avec une haine visible gaze et bastonne sans modération les manifestants aux mains nues. Cette vidéo est une des nombreuses pièces à conviction de la dictature sans partage imposee par Ouattara & Co. au peuple de Côte d’Ivoire. Voir une dizaine de « policiers » se déchainer de cette façon vilaine et hideuse sur un individu sans moyens autres que ses pieds pour marcher, il faut craindre pour le pays si cet énième coup de force constitutionnel aboutisse.
Voila pourquoi, le peuple doit maintenir la pression en suivant ce mot d’ordre clair du « Front du refus » : Pas de referendum ce dimanche 30 octobre 2016. Un point, un trait.
Archives pour 29 octobre 2016
Constitution Ivoirienne ! Où sont les Constitutionnalistes Ivoiriens ?
Tony O. Elumelu et Bill Gates au Club de l’Economie
Les philanthropes Tony O. Elumelu et Bill Gates discutent du rôle de la philanthropie dans les affaires, la politique et la culture. C’était au « Club de l’Economie », forum organisé par le journal Le Monde à Paris.
S’exprimant au Club de l’Economie à Paris lundi, Tony O. Elumelu, président de Heirs Holdings et UBA Plc et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, a fait un appel à la communauté des affaires française, aux acteurs mondiaux influents, y compris les africains, pour adhérer à «la philanthropie structurée », dans l’appui aux entrepreneurs à fort potentiel, comme moyen de parvenir à un développement durable en Afrique.
C’est au cours d’une interview avec Serge Michel, rédacteur en chef au Monde Afrique, qu’il a lancé cet appel à un auditoire de dirigeants politiques et économiques de haut niveau dont l’Agence Française de Développement, le Ministère des Affaires Etrangères, des représentants d’organisations internationales telles que la Banque mondiale et le FMI, ainsi que des représentants de la société civile et des journalistes sélectionnés. Cela intervient quelques jours avant la tenue du Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Forum, le plus grand rassemblement annuel des entrepreneurs africains, qui doit avoir lieu le 28-29 Octobre à Lagos, au Nigeria, pour célébrer la sélection 2016 des 1000 entrepreneurs Tony Elumelu, choisis parmi plus de 45.000 candidats dans 54 pays africains.
Cette édition spéciale du Club de l’Economie a été consacrée à l’influence de la philanthropie mondiale sur les affaires, la politique et la culture, mettant en vedette les plus influents philanthropes dans le monde, y compris l’homme le plus riche du monde, Bill Gates. Avant sa participation au Forum du journal Le Monde, M. Elumelu a rendu une visite de courtoisie à l’Agence Française de Développement (AFD), où il a rencontré son Directeur Général Remy Rioux pour discuter des moyens concrets par lesquels l’AFD peut être appuyée par des partenaires locaux dans ses engagements croissants de financement annuel pour l’Afrique. M. Elumelu a été rejoint par Bill Gates, son co-panéliste au Forum Le Monde de la philanthropie.
M. Elumelu a expliqué les défis liés au développement en Afrique. « Les plus grands obstacles au développement du continent sont un environnement des affaires peu favorable, le manque d’infrastructures permettant l’accès à l’électricité. Imaginez un jeune entrepreneur devant batailler pour avoir un accès à l’électricité pour une entreprise en pleine croissance « .
Il a ainsi proposé certaines solutions : «Il est important que les Africains embrassent de plus en plus l’idée de » don structuré »parce que cela aide, en particulier les personnes qui le méritent qui ne font pas partie de nos familles, de nos communautés mais qui ont un grand besoin et un grand potentiel « .
Expliquant davantage les avantages de l’Africapitalisme, M. Elumelu a cité les réalisations du programme Entrepreneurship de la Fondation Tony Elumelu comme exemple valable de la façon dont les Africains peuvent résoudre leurs propres problèmes par l’intermédiaire de l’entreprenariat et une meilleure gouvernance.
« Une meilleure gouvernance permettra de résoudre nos problèmes. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer l’entreprenariat. Nous avons besoin de faire les deux. Nous avons besoin que le gouvernement réalise que le succès des entrepreneurs conduira à plus de succès pour le gouvernement. Le gouvernement ne peut créer toutes les possibilités d’emploi nécessaires à l’économie. Seul le secteur privé peut le faire. Le gouvernement doit créer un environnement favorable pour permettre aux entreprises de prospérer. »
Bill Gates, également panéliste lors de l’événement, a étayé ce point au cours de sa session : «Les États ne peuvent plus financer eux-mêmes leur développement, en redonnant, nous puisons dans la meilleure partie de nous-mêmes. Tout ce que nous avons fait de significatif, nous l’avons fait à travers des partenariats. »
Quant à M. Elumelu, il a conclu en encourageant les investisseurs français à se mettre en rapport avec des partenaires locaux, tout en appelant à la fois le secteur public et privé à investir de nouveau sur le continent en se concentrant sur l’entreprenariat.
Parmi les autres participants de marque à l’événement il y avait, aux côtés de Bill Gates, Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires Etrangères de la France, l’Aga Khan, chef spirituel de la communauté musulmane ismaélienne et Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement.
MARCHES POUR LE REJET DE LA CONSTITUTION-ADO
Le vendredi 28 octobre 2016 a été déclarée « Journée des Marches éclatées », par le ‘’Front du Refus’’ qui s’oppose catégoriquement à l’organisation du référendum prévu pour se tenir en Côte d’Ivoire, le dimanche 30 octobre, créant la IIIème République de M. OUATTARA.
Alors que les marches avaient débuté tôt le matin, dans plusieurs localités du pays, de façon très pacifique, dans des ambiances à l’ivoirienne, les forces de police pro-Ouattara n’ont pas hésité à user de la force et des gaz lacrymogènes face aux manifestants aux mains nues.
Ce fut le cas à San-Pedro, et surtout à Abidjan où, convergeant très massivement, par dizaine de milliers, vers le stade Félix Houphouët-Boigny, plusieurs militants et sympathisants du ‘’Front du Refus’’ ont été violemment dispersés.
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique), de concert avec des ONGs partenaires d’Abidjan, ont pu dénombrer, au soir du vendredi 28 octobre, plusieurs blessés, dont un cas grave ; et vingt (20) personnes interpelées : treize (13) ont été conduits à la Préfecture de police d’Abidjan et sept (7) dans des lieux inconnus.
Les ordres d’entrer en action auraient été données par le Ministre de l’Intérieur Ahmed Bakayoko lui-même, depuis l’hélicoptère qui survolait les différentes vagues des marcheurs.
Au regard de ces faits :
La FIDHOP CONDAMNE CETTE VIOLENCE INUTILE DU REGIME-OUATTARA, contre des manifestants non-violents !
La FIDHOP observe que les Ivoiriennes et les Ivoiriens ont ainsi vaincu la peur et le traumatisme de la crise-postélectorale de fin 2010 – début 2011 : la FIDHOP félicite tous ces valeureux manifestants ; ces véritables Défenseurs de la Souveraineté nationale !
La FIDHOP félicite tous les Leaders du ‘’Front du Refus’’ et leurs alliés, pour les stratégies pacifiques mises en place et savamment appliquées, avec ce slogan qui marquera l’histoire : « LE POUVOIR AU PEUPLE ! »
La FIDHOP, tout en se réjouissant qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine, interpelle encore et toujours le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA : si ce projet de Constitution monarchique n’est pas retiré, ou le référendum reporté, le dimanche 30 octobre 2016, vous assumerez, personnellement, toutes les conséquences !
A BON ENTENDEUR…
Fait à Rome, ITALIE, le 29 Octobre 2016
Dr BOGA S. GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP
COMMUNIQUE Relatif au boycott du referendum sur la nouvelle constitution
Le représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI) en France et au Luxembourg informe les militantes, les militants, les sympathisants, les démocrates, la presse nationale et internationale, les Ivoiriennes et les Ivoiriens vivant sur le territoire français et luxembourgeois que, le Front Populaire Ivoirien (FPI) et les partis membres de l’Alliance des Forces Démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI), ont donné un mot d’ordre clair qui est le suivant : «On n’est pas concerné par ce referendum du dimanche 30 octobre 2016».
En conséquence Il invite les Ivoiriens à :
– BOYCOTTER cette mascarade de référendum du chef de l’Etat Ouattara, en ne se rendant pas dans les bureaux de vote ;
– VAQUER normalement leurs activités le dimanche 30 octobre 2016.
Le Représentant du FPI en France et au Luxembourg, remercie les militants du FPI pour leur discipline.
Restons toujours mobilisés pour les batailles futures.
Fait à Paris, le 29 octobre 2016
SN Georges AKA
Le représentant
Tél : 0033641913887
Mèl : fpifrance33@gmail.com
Manuel Valls à Abidjan : une visite sous forme de provocation
La Côte d’Ivoire est marquée par les stigmates d’un régime autocratique à la dérive. Des centaines de prisonniers politiques croupissent dans les geôles, des chefs de guerre soupçonnés des crimes les plus graves sont promus aux plus hautes fonctions de l’État, des dizaines de milliers de refugiés ne peuvent revenir en Côte d’Ivoire par crainte de repression. Une justice des vainqueurs s’est installée dans un climat de répression tous azimut contre les partis politiques d’opposition, les syndicats et des associations, avec une politique de régression sociale et une soumission totale aux intérêts des entreprises transnationales notamment françaises.
Pour tenter d’asseoir sa mainmise sur le pays, le régime d’Alassane Ouattara fait adopter dimanche 30 octobre un projet de constitution inique lors d’une parodie de référendum. Le texte prévoit la mise en place d’un vice-président que l’actuel président pourra choisir à sa guise, la création d’un Sénat dont 30 % des élus seront nommés par lui, et l’empêchement du syndicalisme dans les milieux étudiants, pour ne citer que ces éléments.
C’est précisément cette date que Manuel Valls choisit pour se déplacer à Abidjan et « afficher le soutien de la France aux processus démocratiques » en cours !
Ainsi, le pouvoir français reste non seulement sourd aux plaintes du peuple ivoirien mais adoube ceux qui l’oppriment sans vergogne ! Cette visite en Côte d’Ivoire du Premier Ministre ne peut qu’être vu comme une provocation et interroge sur les contreparties qu’il en attend.
Le Parti communiste français appelle une fois de plus à la libération des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, à un retour à un état de droit et au respect des droits de l’homme. Il apporte sa solidarité au peuple ivoirien et aux forces démocratiques et progressistes qui veulent contrecarrer les ambitions dictatoriales d’Alassane Ouattara et des cliques affairistes qui se partagent autour de lui les miettes que veulent bien leur laisser les multinationales.
La France au lieu de perpétuer une politique de faux-semblants des plus rétrogrades devrait au contraire favoriser les conditions permettant d’assurer à la Côte d’Ivoire un avenir de Paix, de droit et de progrès social, démocratique et économique. C’est la condition sine qua none pour que des milliers d’ivoiriens, réfugiés politiques ou économiques ne prennent plus la route de l’exil.
PCF, le 28/10/2016