Dozoland : Les derniers jours de l’Impuni…

Dozoland

Le patriote titre dans sa manchette du 11 juillet  « Fin de l’impunité : Huit proches de Gbagbo désormais inculpés de « génocide » en Côte d’Ivoire »

Drôle de manchette, toutes ces personnes sont enfermées dans les geôles du démocrate sanguinaire AO sans le D du diable mais il n’y a pas besoin de le nommer, il se dévoile dans tous les actes de la dramanie actuelle ; alors de quelle « impunité » parle-t-on et où est-elle dans les faits ? Quand à l’accusation de génocide, tandis qu’on nous ressert régulièrement le chiffre de 3000 morts, imputables pour la plupart à Ouattara et ses sbires, il est clair que cette notion de génocide est on ne peut plus galvaudée et ridicule !

Que Ouattara ait au moins la décence des mots : lorsqu’il sera sous les feux de son arrestation et sa comparution devant un juge et devant le Juge suprême, seul son anéantissement pourra être exigé car il n’y aura plus aucune catégorie pour l’y mettre, :si un génocidaire est quelqu’un qui à la suite du président Gbagbo redemande le recomptage des voix, la démocratie, le développement et le bien être du peuple ivoirien et qui a fait ses preuves en dix ans de gouvernance difficile sur 40 pour cent du pays, avec une équipe brillante, motivée et respectueuse de la Constitution ivoirienne, qu’est ce que son contraire, instaurateur de chaos, de souffrance et de mort à grande échelle ? AO, l’Alpha et l’Oméga d’un système monstrueux et pervers qui change le bien en mal, la vérité en mensonge, la justice en déni du droit, le parfum de la vie en puanteur mortifère, le développement d’un pays riche en une terre en friche envahie par tous les prédateurs, et qui à la place de la science et de l’intelligence prône le nivèlement par le bas avec ses suiveurs serviles et incompétents.

Quand à Laurent Gbagbo, rappelle ce même journal, il « est incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité. » Bien sûr, au delà du génocide, concentré en un lieu et un temps donné, il y a le crime absolu : toute l’humanité aurait eu un poignard planté dans le cœur par l’attitude irresponsable de Laurent Gbagbo qui ne voulait pas se laisser conduire vers la sortie ! Et cette « odieuse » attitude du Président Gbagbo devient un affront impardonnable pour l’élu burkinabé de la communauté internationale, tache indélébile sur son costume de préfet au 4 voire 5 casquettes, accessoirement chef d’état et chef de guerre en côte d’ivoire, président de la CEDEAO, président du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) , et éternel commis-voyageur, représentant de commerce dévoué au service des prédateurs anciens et nouveaux qui se partagent les joyaux de la Côte d’Ivoire !

Paradoxalement les journaux de la presse gouvernementale ne cessent de parler du prisonnier de Scheveningen, et même si Ouattara soumet son peuple par la force brutale, la faim  et la torture, le peuple reste le soutient du Président Gbagbo. L’éloignement et la distance auraient dû en bonne logique ouattarienne l’extirper de la mémoire de ses fidèles, mais c’est l’inverse qui s’est produit : comme un seul homme, ils se rangent derrière leur héros qui ne fléchit pas, qui tranche avec les génuflexions des pantins de la Francafrique et qui continue d’affirmer son droit et la justesse de son combat et de sa résistance ! Cet homme dont la volonté n’a jamais pu être brisée, qui n’a jamais pu être corrompu par les flatteries, les honneurs classiques via les réseaux mafieux et maçonniques, l’argent facile, cet homme dont on n’a jamais pu retrouver les comptes bancaires à l’étranger et que l’on recherche encore et encore, puisque dans la logique humaine dramaniste et occidentale pervertie, il ne peut y avoir de place pour la générosité intégrale, le service, les convictions, l’abnégation totale… Cet homme, ce président dont la popularité a surpassé, surpasse et surpassera celle de l’usurpateur, dont on se dépêchera d’oublier son nom.

Ouattara, Dramane-nom désormais interdit sous peines de poursuites-, ADO-solutions, devenu par décret présidentiel AO, sans nom ni prénom, sans ascendance crédible puisqu’on ne lui connait aucun copain de classe ivoirien, aucun lieu de mémoire ivoirien, aucun village natal crédible, sans descendance également : on ne parle jamais des enfants issus de son premier mariage, ses héritiers sont tous blancs, sa fausse blonde au sourire de carte postale et les deux enfants de cette dernière « noircis » (mais uniquement dans l’ordre du mal) par le commerce illégal du cacao et les trafics en tous genres initiés par leur mère. Ouattara par son rattrapage tous azimuts  a su recaser toute sa famille, mais ses descendants directs ne sont pas cités, ses enfants se font tout petits : peut être ont-ils honte de leur géniteur ? Seul un footballeur Bassory Ouattara, installé lui aussi en France, aimerait que Ouattara le reconnaisse, mais en vain !

Paradoxalement, un dictateur -dont les ministres sont accusés de génocide, accusé lui-même de crimes contre l’humanité et qui selon la CPI est co-auteur de crimes contre l’humanité, ligoté, bâillonné, expédié à des milliers de kilomètres de sa Côte d’Ivoire-, hante les nuits toujours blanches, de notre enjambeur de clôtures, et c’est à cause de son angoisse indicible qu’il multiplie les détentions arbitraires, les camps de tortures, qu’il vient de rétablir le bureau d’Interpol à Abidjan, qu’il vient encore d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre des militaires et des politiciens de l’entourage du président Gbagbo, car libres, ils pourraient témoigner contre lui, et cette date du 13 août est une torture pour notre démocrate de pacotille, installé sous les bombes françaises, par une rébellion, un putsch, un coup de pouce franco-onuséen !

Monsieur le vrai génocidaire, en voulant raser la mémoire, le témoignage du vécu des ivoiriens, la réalité du chaos, la réalité de la mort semée et qui ne va certainement pas germer en avenir florissant et souriant, vous ne pouvez que poursuivre votre spirale infernale de haine avant d’y être vous même entraîné, sans possibilité de redressement, tel un sous marin dont l’inclinaison, passé un seuil critique ne peut être inversée.  Même si les méchants à vos côtés, en Côte d’Ivoire, dans les pays limitrophes, en France et à l’ONU vous soutiennent, que pouvez vous contre le peuple de Côte d’ivoire qui crie nuit et jour sa souffrance, sa colère, son attente de justice et sa foi indéfectible en Celui dont chacun de vos actes est là pour prouver à quel point vous le  méprisez ?

Que pouvez-vous, devant le spectre des morts, des nombreux morts qui se lèvent dans vos rêves et vous rappellent l’embargo sur les médicaments, leur souffrance, leur étranglement et leur asphyxie  face au chaos que vous avez amené avec dans vos valises, les dozos, les rebelles, les milliers de détenus de droit communs ?

Que pouvez-vous, face à vos promesses non tenues d’offrir travail, salaire décent, études et universités, soins et couverture sociale ? Tous ces Ivoiriens, à cause de votre gâchis et votre gaspillage éhonté devront travailler encore cinq années de plus, courber l’échine, vieillir, mourir sans percevoir le fruit de leur travail, de leurs espérances, parce que vous avez vendu, bradé leur terre et ses ressources !

Monsieur Ouattara, rendez le tablier avant que ses bretelles ne servent à vous pendre, car malheureusement pour vous vox populi c’est aussi vox Dei !

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