- 24 juin 2015
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La Diaspora Panafricaine de France veut imposer aux dictateurs africains le respect des constitutions
La Diaspora Panafricaine de France veut mutualiser ses idées et forces militantes. Pour ce faire, elle invite tous les « différents réseaux militants » à une rencontre le samedi 4 juillet au 43 Boulevard de Magenta , 75010 Paris , Siège du MRAP (Mouvement contre le Racisme et Pour l’Amitié entre les Peuples ).
Selon les organisateurs de la rencontre, « Aujourd’hui,il se pose avec force et urgence la nécessité d’imposer aux dictateurs africains le respect des constitutions, l’organisation de scrutins honnêtes, ouverts et transparents, ainsi que le respect de la vérité des urnes et des droits humains fondamentaux des peuples africains.
Pour agir dans ce sens, recherchons et trouvons ensemble les actions les plus adaptées qui permettront de créer des synergies entre les nombreuses forces vives de la Diaspora Africaine de France. Nous avons besoin de construire dans le dialogue et le respect de notre diversité un Espace de Mutualisation afin que la Diaspora Africaine de France apporte sa contribution à l’avènement et à la consolidation d’une démocratie véritable sur notre cher Continent. »
Contacts du Comité d’Organisation (pour vous inscrire) : 06 80 98 29 86 / 07 81 30 69 78 / 06 27 01 72 91 Email : ppanafricaine@gmail.com
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13 Comments
Les constitutions en question sont elles panafricaines…?
Molimo Kan, il n’y a pas de constitution internationale. Les constitutions sont nationales. Toutefois, il n’est pas incongru pour les Africains de se concerter pour empêcher les abus des constitutions respectives. Ne dit-on pas que l’union fait la force?
Serge Daniel, j’invite par ma question à réfléchir sur le but et le contenu idéologique de ces constitutions.
Favorisent-elles la solidarité entre les africains, servent – elles à l’éclosion et la propagation du panafricanisme?
Ce sont de très bonnes questions sur lesquelles il va falloir plancher pendant les rencontres panafricaines…
Molimo Kan, à votre avis, quelles seraient les ébauches de réponses à votre préoccupation?
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Pour moi c’est simple, si les constitutions en place étaient d’essence panafricaine, nos dirigeants seraient panafricains,
le franc des colonies française d’Afrique (CFA) n’existerait pas, le libre échange entre États africain serait une règle d’or, les bases militaires colonial française (ou autres) seraient interdites sur le continent Africain etc …!
Je suis d’accord avec vous que nos constitutions ne sont pas par essence panafricaines, puisqu’elles ont été copiées sur celles des colons. Ma question, en revanche, c’est comment les rendre panafricianes.
Les stratégies s’établissent en famille, les murs ont des oreilles et l’application américaine Facebook n’est pas panafricaine.
Si Dieu le veut, nous auront l’occasion d’approfondir cet échange.
Merci
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