Mogadiscio – Dans un communiqué diffusé dès mercredi soir, le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a cependant estimé que les shebab étaient le « déshonneur » de la Somalie et a assuré que la « violence et la terreur ne feraient pas dérailler » le processus enclenché pour sécuriser la capitale somalienne.
« Au cours de l’année écoulée, la Somalie a tourné une page », a-t-il poursuivi. « Nous sommes maintenant sur le chemin ferme de la reconstruction et de la réconciliation. »
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait auparavant dénoncé une attaque « méprisable » et assuré le président somalien que les Nations unies continueraient d’assurer leur mission de soutien aux jeunes autorités du pays.
A Mogadiscio, le responsable de l’hôpital Medina, Mohamed Yusuf, a indiqué que 18 personnes étaient toujours traitées jeudi dans son établissement, le principal de la capitale. Quatre d’entre elles se trouvaient dans un état grave. Mogadiscio semblait calme, mais les environs du complexe de l’ONU restaient bouclés.
« La situation est calme (…) les forces de sécurité mènent des opérations, » a indiqué un responsable policier, Abdi Mohamed.