Abidjan, 15 avr (AIP) – Le président du Conseil économique et social (CES), Laurent Dona Fologo a fait allégeance au Président de la République, Alassane Ouattara, lors d’une cérémonie organisée vendredi après-midi à l’Hôtel du Golf (Cocody, Abidjan).
A la sortie de la séance, M. Dona Fologo qui a réitéré son « attachement à la légalité », a dit être venu assurer le Président de la République de son soutien et de sa disponibilité, après son appel lancé pour le pardon et la réconciliation nationale.
« L’appel à la réconciliation de tous les Ivoiriens doit être reçu 5/5 par tous les Ivoiriens et nous les responsables, en premier », a justifié le président du CES. Il a toutefois noté qu’il y a eu beaucoup de malentendus depuis des années entre eux deux, soulignant que l’heure est au pardon. Une raison qui l’a poussé à rencontrer également le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qu’il a quitté pour créer le Rassemblement pour le progrès, le pardon et le partage (RPP), membre d’une mouvance ayant soutenu M. Gbagbo à l’élection présidentielle.
Après sa rencontre avec M. Bédié, Laurent Dona Fologo s’est dit heureux de revoir son « ancien patron, aîné et ami ». « Nous avons beaucoup de souvenirs communs (…), nous avons évoqué quelques souvenirs très émouvants », a-t-il relaté, soulignant qu’il ne pouvait pas venir se réconcilier avec Alassane Ouattara sans le faire avec M. Bédié.
L’allégeance du président du Conseil économique et social à Alassane Ouattara s’est effectuée au lendemain de celle faite par son homologue de la Cour suprême, Tia Koné, et du Grand chancelier de l’ordre national, le Général Issouf Koné. Ces allégeances succèdent à celles des principaux Généraux des Armées tenues mardi et mercredi.
(AIP)
ba koureyssi dit
Instinct de conservation? Désir de survie? Voire…Je ne me sens pas le droit de m’ériger en censeur ou en donneur de leçon. Mais je pense honnêtement que la pratique du rétropédalage en vogue en ce moment ne se soucie pas trop des effets sur les cadets, les générations futures et l’Histoire qui juge tous nos actes. Chez nous on dit: » LE JOUR DE LA MORT, HONTE A CELUI QUI SURVIT « !!! Tu quoque,presidente…