Marylin Monroe est belle. Kate Moss a du Chien. Mais que dire de Chloë Sévigny, Amy Winehouse, et Sarah Jessica Parker ? To be belle or not to be, telle est la question. Par Monia Kashmire.…
Mais que dire de Chloë Sévigny, Amy Winehouse, et Sarah Jessica Parker ?
To be belle or not to be, telle est la question. Ambassadrices d’une beauté moins unanime, les filles commes Rossi de Palma, Jamie Bochert ou encore Pixie Lott oscillent entre le sublime et l’ingrat. Un juste milieu entre ces deux extrêmes qui poussent les définitions du dictionnaire à se serrer entre elles, à rétrécir leur police pour faire place à un nouveau terme, presque oxymorique : la sublime laideur.
« La beauté cachée des laids se voit sans délai« . Certes. Mais comment définir la beauté si inclassable de Maggie Gyllenhaal ? Le sex appeal envoûtant de Joanna Preiss ou encore la grâce de Sofia Coppola ? Certains y verront de la simple subjectivité, d’autres un mouvement underground. Une nouvelle forme de lobby de l’esthétisme pour détrôner toutes celles qui le valent bien.
Weird is beautiful ! Sublimes sont les femmes au nez arrogant, aux oreilles indiscrètes, aux incisives désobéissantes et au doux regard divergent. Pour tenter de classer ces papillons dans un herbier, trois grandes familles de « jolies laides » se distinguent…
– Les beautés almodovariennes
Les brunes atypiques ont fait leur coming out grâce à Pedro Almodovar, porte-drapeau de la movida espagnole et de la femme avec un grand F et un grand nez. Rossi de Palma en est l’incarnation parfaite. Brune, étrange et pourtant si torride. Jamie Bochert, muse de Marc Jacobs fait partie de cette même lignée. Brune, arrogante et racée. Amy Winehouse pourrait à sa façon incarner un rôle dansVolver. Une beauté hors norme, un tempéramment de feu et un nez bien présent.
– Les blondes brunes
Les blondes ne comptent pas pour des brunes, Chloë Sévigny s’en fait la porte-parole. Blonde de pigment, brune de tempérament, les blondes-brunes comme Pixie Lott, Lady Gaga, Sarah Jessica Parker dévergondent le blond. Il n’est plus candeur mais feu, tourment et singularité…
– Les muses
Inclassables, ce sont celles qui mettent un simple pull et se remarquent. La muse marque la mémoire. Les traits de son visage sont imparfaits pour un souvenir avec plus d’aspérités. « Le beau n’a qu’un type, le laid en a mille », aujourd’hui, cette citation de Victor Hugo s’inverse. Découvrez en images ces femmes touchées par la (dis)grâce. La superbe…
Monia Kashmire – puretrend