L’Egypte brûle. Et les Nations Unies fuient l’Egypte alors que l’on s’attendrait à ce qu’elles y renforcent leurs effectifs comme elles l’on fait en Côte d’Ivoire. L’Egypte brûle. Et les Nations Unies, qui prétendent être la meilleure organisation en gestion des crises, plutôt que d’y rester pour administrer la crise qui manifestement est incomparable de par sa férocité à la crise ivoirienne, plient bagages et se tirent de l’Egypte aussi vite que leurs jambes et leurs avions de luxe peuvent les en transporter. Alors que, malgré les appels répétés de Ouattara à la désobéissance civile et militaire en Côte d’Ivoire, les magasins restent ouverts, les écoles fonctionnent, et le gouvernement continue de veiller au bien-être des Ivoiriens, les Nations Unies ont jugé sage de renforcer leurs effectifs de 2.000 casques bleus, le Conseil de sécurité n’a aucune intention de discuter de la situation égyptienne dans les jours à venir. Or, ne serait-il pas logique que le Conseil de sécurité des Nations Unies convoque une réunion d’urgence pour discuter des moyens de faire face au dilemme égyptien ? Ne serait-il pas plus rationnel que les Nations Unies diminuent leurs effectifs en Côte d’Ivoire pour renforcer leurs forces dans ce point chaud du monde qu’est l’Egypte. Paradoxalement, c’est plutôt l’Egypte que fuient les Nations Unies et la Côte d’Ivoire qui les attire. Comment expliquer cette incongruité sinon par la réalité, on ne peut plus évidente, que les fonctionnaires des Nations Unies adorent les paradis tropicaux, où, sous le parapluie de l’immunité internationale, ils peuvent se la couler douce sur les plages blanches et s’adonner à leurs activités favorites de pédophilie, de trafic de sexe, et de commerce d’armes et de drogues, comme ils l’ont si bien montré dans des pays comme le Libéria, la Sierra Léone et le Nigéria, par exemple. Si les Nations Unies fuient l’Egypte, c’est tout simplement parce que l’Egypte n’est plus un Club Med. Les lanceurs de pierres et de cocktails Molotov en ont fait un endroit un peu trop chaud au goût des Nations Unies ; mais surtout l’imminence de la prise du pouvoir par les extrémistes musulmans, que les Nations Unies ont appris à respecter, en fait un endroit un peu trop dangereux. Voici pourquoi le Conseil de sécurité préfère s’en laver les mains. Voici pourquoi les Nations Unies fuient l’Egypte.
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baffour dit
please dont compare Cote-divoire to Egypt the two presidents are dictators but a word to a wise is!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!