L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) a « mis en garde » mardi le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo contre toute opération « illégale » visant sa banque d’émission, la BCEAO, en Côte d’Ivoire, indique l’insitution régionale dans un communiqué.
Réuni à Dakar pour une session extraordinaire consacrée à la crise ivoirienne, le Conseil des ministres de l’Uémoa a « fermement condamné l’occupation des locaux des agences de la BCEAO », la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest, par des partisans de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire « et l’exécution illégale et frauduleuse des opérations qui ont été effectuées ». Les ministres « ont mis en garde contre toute action visant à effectuer de façon illégale des opérations non conformes aux traités, règles et procédures » de l’Uémoa.
Laurent Gbagbo a « réquisitionné » les agences et le personnel de la BCEAO en Côte d’Ivoire et le 26 janvier, des éléments des forces de sécurité qui lui sont restées fidèles, avaient investi les locaux de la banque à Abidjan pour contraindre le personnel à y effectuer des opérations.
Depuis cette date, la BCEAO à Abidjan « ne répond plus aux injonctions et aux instructions du siège » de Dakar, avait affirmé mardi matin le président en exercice du Conseil des ministres de l’Uémoa, José Mario Vaz, ministre bissau-guinéen des Finances.
Dans le communiqué publié à l’issue du Conseil, les ministres disent avoir « donné les orientations nécessaires à la Banque centrale » et autres structures de l’Uémoa « en vue de la mise en oeuvre de toute action propre à préserver la liquidité et la solidité du système bancaire de l’Union (monétaire) ainsi que le bon fonctionnement du marché financier régional ».
Les ministres ont demandé à la BCEAO de « poursuivre la pleine application » de décisions prcédentes visant à ne permettre qu’aux représentants désignés par le gouvernement du rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara, d’effectuer les mouvements sur les comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO.
Mark Kwassi dit
Si le ridicule était mortel !
En Français de chez nous cela veut dire, les ivoiriens vous avez votre argent chez nous mais comme vous êtes « gnanta » ne le touchez pas, même si vous avez faim. pendant ce temps nous (France et les pays de l’UEMOA ) on en profite pour le placer pour nous enrichir sur votre dos.
Vous allez vous mordre les doigts.