La pluie diluvienne qui s’est abattue sur l’Afrique du Sud pendant les obsèques de Nelson Mandela n’aura pas fait que mouiller Barack Obama. La poignée de main apparemment très amicale entre le président des Etats-Unis et Raul Castro a soulevé une tempête d’invectives dans le camp des Républicains qui accusent Obama de traîtrise au plus haut niveau de l’état.
Dans les semaines qui suivent, le premier président noir des Etats-Unis aura assurément à se justifier et à se légitimer devant l’opinion publique pour un acte qui peut sembler normal pour le commun des mortels mais qui signifie beaucoup dans le langage diplomatique.
Il faut dire que depuis la révolution communiste de Cuba, aucun président américain n’avait plus serré la main à un président cubain.