Plusieurs unités de l’armée et de la gendarmerie burkinabè sont postées depuis lundi après-midi autour de la capitale. Face à elle, le général Gilbert Diendéré et les putschistes du RSP ne semblaient pas vouloir quitter le pouvoir.
À l’heure où la nuit tombait sur Ouagadougou, la nation burkinabè basculait dans l’incertitude de l’obscurité. Lundi après-midi, au lendemain d’un projet d’accord de sortie de crise proposé par la médiation africaine et internationale, plusieurs unités de l’armée et de la gendarmerie ont pris la direction de la capitale pour contraindre les putschistes du régiment de sécurité présidentielle (RSP), dirigés par le général Gilbert Diendéré, à déposer leurs armes et à rendre le pouvoir.
Quatre colonnes de plusieurs véhicules, dont des blindés, ont pris la direction de Ouagadougou en début d’après-midi. Venues de Bobo-Dioulasso et Dédougou (est), de Ouahigouya (nord) et de Fada N’Gourma (ouest), elle se sont arrêtées aux portes de la ville en fin de journée, attendant les ordres de leurs supérieurs, des haut gradés loyalistes dont l’identité était encore inconnue.
Avec Jeune Afrique