Le Président de la Fédération ivoirienne de football Sidy Diallo est au coeur de vives tensions. Alors qu’il n’a pas encore fini d’essuyer les critiques des clubs ivoiriens, le président de la FIF est visé par une sanction de la confédération africaine de football (CAF).
Cible de nombreuses critiques depuis l’élimination des Éléphants au Mondial 2018, Sidy Diallo n’est pas au bout de ses peines.
Le président de la maison verte est dans le collimateur de la confédération africaine de football (CAF). Il risque d’être suspendu de toute activité relative au football durant deux ans. Cette décision aurait été envisagée par la CAF après son récent boycott d’une convocation de l’instance faîtière du ballon rond africain.
En effet, le président de la FIF avait rendez-vous le mardi 23 janvier 2018 devant la Commission disciplinaire de la Confédération africaine de football afin de s’expliquer sur son altercation avec Fouzi Lekjaa.
Pour la petite histoire, Sidy Diallo était passé à deux doigts d’en venir aux mains avec le président de la fédération marocaine dans la tribune présidentielle du stade Houphouët-Boigny avant le match Côte d’Ivoire-Maroc de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Cette altercation a défrayé la chronique et la CAF a convoqué les « deux adversaires » afin d’en savoir davantage. Toutefois, le boss du football ivoirien n’a pas répondu à la convocation. La CAF a alors considéré cette absence comme un affront et a décidé de sanctionner le responsable du football ivoirien.
À noter aussi que Sidy est dans l’oeil du cyclone ces derniers temps en Côte d’Ivoire. 38 clubs et 4 groupements sportifs baptisés « G42 » exigent la tenue d’une assemblée générale extraordinaire pour le démettre de ses fonctions.
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