Bangolo/Attaque d’un poste de contrôle de l’armée: 02 civils tués, 03 assaillants interpellés
Quatre hommes lourdement armés ont attaqué dans la nuit du 3 au 4 janvier 2017, à 3h, du matin un poste de contrôle des éléments du Bataillon de sécurisation de l’ouest (BSO) basés dans le village de Ganzon dans la sous-préfecture de Gohouo-Zagna, département de Bangolo.
Cette attaque a fait deux morts au sein des habitants du village. Il s’agit des nommés Kehi Boneka Elysée (20ans) et Zanhan Angenor (25 ans) dont les habitations sont voisines au poste de contrôle visité par les assaillants.
Suite à cette attaque meurtrière, les hommes du lieutenant Coulibaly Moussa dit Moses, chef du détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) de Bangolo informés par un noctambule qui a formellement identifié un des quidams, ont interpellé trois membres présumés du commandos auteur des coups de feu meurtriers dans le village de Pona-Zibiao.
Il s’agit d’ Oulaï Serge, Blehi Ricardo et Fahé Landry. Un sous-officier présent lors de leur interpellation a indiqué que l’un des interpellés est un ex- milicien du FLGO (Front de libération du Grand Ouest) qui est rentré récemment du Liberia où il était en exil depuis la fin de la crise post électorale de 2011. Les trois criminels sont vite passés aux aveux avant d’être conduit par la gendarmerie à Daloa pour la suite de l’enquête.
Les militaires des FACI visiblement très nerveux après avoir échappé à la mort sont toujours à la recherche des armes utilisées par les assaillants. En attendant d’en savoir davantage, le chef du village de Ganzon, Banhie Douo Gaspard exige que la lumière soit faite immédiatement sur la mort de deux de ses administrés tombés sous les balles assassines de leurs frères de Pona Zibiao.
Mombehet Keh, un enseignant qui semble connaitre la région recuse les écrits de Fratmat. Pour lui
« L’article semble protéger les hommes en arme qui étaient sensés être en poste.
Il s’agit d’un poste d’observation mixte où sont les gendarmes et les ex-MPCI. C’est un poste dont se plaignent les usagers de la route reliant Bangolo à la sous-préfecture de Gohouo Zagna à cause des rackets.
Où étaient les gendarmes et les militaires cette nuit-là ? Que faisaient ces jeunes civils à ce poste pour y être tués ?
Selon les témoignages, le militaire de garde avait occupé la chambre de ces victimes avec sa dulcinée. Et ils en auraient l’habitude.
Nous regrettons l’acte et nous disons bravo aux forces qui ont rapidement arrêté ces présumés assassins. »
Avec Fratmat et Abidjan.net