C’est avec stupeur et indignation que l’opposition politique regroupée au sein du chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (Cfop-Bf) a appris les graves évènements survenus dans le Boulkiemdé avec pour point de départ la mort suspecte le 20 février dernier de l’élève Justin Zongo aggravés par les mensonges des autorités locales, en particulier le mépris du gouverneur de la région du Centre-Ouest. Ce sont ces bafouements inacceptables qui ont entrainé les affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et manifestants les mercredi 23 et jeudi 24 février à Koudougou et dans les localités environnantes. Une mission du Cfop dépêchée à Koudougou le 24 février 2011 fait état d’au moins six (6) morts, de très nombreux blessés, plusieurs personnes arrêtées et d’importants dégâts matériels ; des locaux administratifs et véhicules incendiés et une paralysie des activités administratives et économiques dans la ville de Koudougou. C’est pourquoi, l’opposition politique par ma voix, voudrait adresser ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Ces évènements à Koudougou viennent nous rappeler que le règlement des différends entre citoyens ne sauraient donner lieu à l’usage systématique de la force et de la barbarie dans un Etat qui se veut de droit. Cet énième usage inconsidéré de la violence après Gaoua, Pouytenga, Banfora, Bittou et j’en passe, nous rappelle malheureusement que le pouvoir de la 4e République ne connait que l’usage de la force, de la répression aveugle, de l’arrogance voire du mépris pour le peuple. Le cas précis de ces graves bavures à Koudougou qu’il convient d’appeler affaire Justin Zongo, illustre éloquemment la désinvolture totale de l’Etat et la mentalité oh combien dépassée, partisane et corrompue de la justice et de la police du Burkina Faso !
Les partis politiques de l’opposition constatent également avec beaucoup de regret que les plus hautes autorités de ce pays sont incapables de dire la vérité au peuple. Préférant la duplicité, l’instrumentalisation et les manœuvres dolosives et sordides avec en prime l’impunité totale. C’est d’ailleurs le cas des nombreuses autres affaires toujours pendantes dont on peut citer :
– Flavien Nebie ;
– Salam Konsimbo ;
– Boukary Dabo ;
– Clément Oumarou Ouédraogo
– Norbert Zongo ;
– Thomas Sankara et ses compagnons ;
– etc.
C’est pourquoi, les partis politiques de l’opposition réunis en Assemblée générale le 24 février 2011 au siège du Cfop-Bf, après avoir écouté la mission et après analyse :
– condamnent fermement l’usage systématique et démesuré de la force et de la répression contre les citoyens qui disposent du droit légitime de manifester et d’exprimer leur opinion sur la conduite des affaires par leurs gouvernants,
– condamnent avec la dernière énergie l’usage irresponsable des balles réelles et des armes destinées à la défense du territoire et de la sécurité des citoyens contre les paisibles populations et en particulier d’innocents enfants ;
condamnent avec véhémence, l’impunité érigée en système de gouvernement au Burkina Faso ;
– exigent sans délai que les différentes responsabilités soient situées et les auteurs punis à la hauteur de leurs forfaits ;
– demandent impérativement à l’Etat la prise en charge des sépultures des victimes, les soins de tous les blessés même collatéraux et de procéder à la réparation des préjudices subis.
Les partis politiques de l’opposition attendent du gouvernement un traitement diligent de cette affaire et des réponses adéquates à leurs présentes exigences. Ils se réservent le droit en outre de prendre toutes mesures et initiatives pour faire entendre raison à un gouvernement qui proclame n’obéir qu’à la loi du rapport des forces. Ils appellent tous les militants de l’opposition à se tenir prêts pour des mots d’ordre éventuels que commanderait la situation.
Tous unis pour la fin de l’impunité et des exactions
Tous mobilisés pour dire non aux violences faites aux populations.
Ouagadougou, le 25 février 2011
Pour les partis politiques de l’opposition.
Me Bénéwendé S. Sankara
Chef de file de
l’Opposition politique
(Président de l’Unir/Ps)
STEEVE dit
POURQUOI LA COUR CONSTITUTIONNELLE N’A PAS CONVOQUE DE NOUVELLE ELECTIONS.
JE M’EXPLIQUE.
La Cour Constitutionnelle a agit de façon responsable. Elle a compris que Monsieur Choï le représentant de l’onuci a pris part à la fraude en certifiant et en participant à la publication de fausses résultats(taux de partipation de 70% connu par tous les médias du monde à la cloture des votes, par quel mécanisme est devenu par enchantement 81% . Resultats non consolidés au niveau de la CEI, donc non consensuels , proclamés hors délais et dans un lieu inapproprié…). . Selon les accords politiques Mr Choï devait attendre la proclamation du résultat définitif par la CC avant de se prononcer sur la certification. Ce ne fut pas le cas.
Avec les médias occidentaux qui ont servi de canal de relais pour faire accepter à l’opinion pubique internationnale la publications de fausses résultats donnant gagnant Alassane OUATTARA, agissant en toute souveraineté les magistrats de la cours constitutionnelle ont vite compris qu’une imposture est en train de se prépaparer à leur barbe .Ils avaient compris que s ils convoquaient une autre élection les fraudeurs qui désormais savaient qu’ils ne pouvaient pas gagner démocratiquement les élections vont mettre en place une autre stratégie de fraude qui risque de mettre en péril la vie des ivoiriens.
D’autre part les fraudes qui ont été commis dans le nord du pays ne sont pas des actes commis par de simples civiles.Mais par des rebelles . Ce qui remet en cause l’accord politique qui a permis à Monsieur OUATTARA d’être candidat et même l’organisation de l’élection. En conséquence si GBAGBO était un dictateur comme on en voit partout en Afrique (soutenu par les mêmes qui rejettent aujourd’hui GBAGBO), il pourvait arguer avec raison du fait de la violation de l’accord politique par les rebelles pour bloquer tout le processus électoral. MORALITE : L’onuci et les rebelles n’ont pas respecter les clauses de l’accord politique qui a permis l’organisation de l’élection. L’onuci n’a pas désarmé les rebelles avant l’organisation des élections . Les rebelles sont sortis pour obliger les gens à voter pour leur candidat. La CC a analysé tous ces manquement et a tranché :
La grossiété des fraude a simplifié (taux de partipation de 70% connu par tous les médias du monde à la cloture des votes, par quel mécanisme est devenu par enchantement 81%………..) la tâche aux magistrats de la CC qui ont reconnu après délibération Mr LAURENT GBAGBO vainqueur de l’élection présidentielle.
MORALITE : On annule pas les élections qui ont couté des milliards au pays et donner l’occasion au tricheur qui sachant désormais qu’il ne peut pas gagner démocratiquement va certainement d’autres moyens ( la rebellion comme on le voit déjà) pour arracher le pouvoir. Les magistrats de la CC ont très bien compris ça.
Si la cour constitutionnelle n’avait pas compris le coup de force électoral de la France et n’avait pas validé l’élection de Monsieur Laurent GBAGBO ce dernier n’aura pas force légalité et légitimité pour faire face à la guerre que la France sous couvert fait actuellement contre la CI.
LES JUGES ETANT JUGES POUR JUGER(SINON LE METIER DE JUGE N’AURA AUCUN SENS SI ON APPLIQUAIT AUTOMATIQUEMENT LES DISPOSITION DE LA LOI)ILS ONT JUGE DE FACON SOUVERAINE QUE GRAGBO EST ELU PRESIDENT DE LA COTE D’IVOIRE.
EN D’AUTRE TERME L’APPLICABILITE DES DISPOSITIONS LEGALES SONT DES OUTILS AUX MAINS DES JUGES QUI SEULS SAVENT ET DECIDENT DANS QUELLES CONDITIONS OU SITUATIONS LES APPLIQUER.
IVOIRIEN TENER BON. LA CI C’EST A VOUS ET NON A LA FRANCE DE SARKOZY.
RESISTER MEME AU PRIX DE VIE.