Au-delà d’un symbole, la présence de Choi ce dimanche, au Palais présidentiel du Plateau, lieu de travail du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, nouvellement réélu Président de la République de Côte d’Ivoire au terme du scrutin du 28 novembre dernier, montre que force doit demeurer à la loi, au respect des institutions ivoiriennes.
Facilitateur comme Choi, Thabo Mbeki, l’ancien président du pays arc-en-ciel (Afrique du Sud),a reçu en audience, le représentant du secrétaire général de l’Onu, Banki Moon. Avec qui, il a échangé sur le déroulement, le dépouillement et l’acheminement des procès verbaux (après le vote).Choi a révélé lui avoir remis le rapport de sa mission. Il est certain que Choi a été invité à un recadrage de sa vision de la mission qu’il exerce en tant que fonctionnaire onusien, en terre ivoirienne. D’autant que ces derniers temps, ses différentes sorties de route, l’ont positionné non pas comme facilitateur et accompagnateur de la sortie de crise en Côte d’Ivoire. Mais comme « un agent de déstabilisation » de la Côte d’Ivoire.
L’organisation et la proclamation des résultats de l’élection présidentielle font partie des prérogatives de la Côte d’Ivoire, pays souverain. En se rendant donc ce jour, Dimanche 5 décembre, au Palais présidentiel du Plateau, Choi doit comprendre que en agissant ainsi, il commence à se détourner des hors la loi, toujours en rébellion contre les lois de la république de Côte d’Ivoire.
Il doit comprendre que les pressions venues de l’hexagone, ne feront jamais plier l’échine au pays souverain qu’est la Côte d’Ivoire. On sait que les médias Français à l’époque, avaient critiqué « l’indolence de son patron ». Ils lui reprochaient à mot couvert, d’avoir organisé la fuite sur les propos désobligeants qu’avaient tenus Sarkozi qui recevait à déjeuner, Banki Moon. Le patron de l’Elysée avait déclaré à l’occasion, « se donner les moyens de nettoyer la Côte d’Ivoire et ses dirigeants si… »
Ces pressions sur les fonctionnaires onusiens sont-elles à la base des sorties malheureuses de ces derniers, comme on vient de l’observer avec Choi, ces temps-ci ? Avec l’arrivée de Mbeki et surtout la convocation par lui de Choi, au Palais présidentiel, tout porte à croire que la rectification est en marche et que tous les autres « hors la loi », entreront bientôt dans la République. Le temps joue contre eux, bien évidemment.
Avec gbagbo.ci