Le gouvernement dit ne pas comprendre et s’interroge sur les motivations qui fondent la marche que projettent d’organiser lundi des partis d’opposition sur le siège de la télévision nationale, la RTI, et les locaux de la Commission électorale indépendante, a exprimé son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, au terme d’un conseil des ministres tenu ce mercredi.
Des partis d’opposition réunis au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC), ont décidé de conduire une marche lundi sur la RTI et la CEI.
Ceux-ci dénoncent notamment un déficit de dialogue avec le pouvoir à l’orée de la présidentielle prévue le 25 octobre, un avis que ne partage pas Bruno Nabagné Koné.
Pour lui la CNC ne veut pas discuter mais veut plutôt retarder les élections en voulant remettre sur la table des questions définitivement tranchées ayant trait notamment à la composition de la CEI et à la liste électorale.
C’est ainsi que « le gouvernement s’interroge sur l’opportunité », a-t-il déclaré, répondant à des journalistes qui l’ont interpellé sur le sujet lors de son compte rendu d’après conseil.
Selon celu i-ci la récente décision de la RTI d’ouvrir même avant la date imposée ses antennes à tous les candidats rend encore plus incompréhensible la démarche de la CNC.
Soit les partis de la coalition « veulent retarder les élections », soit ils « veulent justifier à l’avance leur échec », a estimé pour ce faire le ministre Nabagné Koné réitérant la disponibilité du gouvernement à poursuivre le dialogue mais sur des sujets qui vont faire avancer les choses plutôt que de remettre en cause les acquis à un peu plus d’un mois de la présidentielle.
Pour lui l’essentiel actuellement n’est pas de chercher à « se mettre en scène » avec le chef de l’Etat où à jouer les braves » mais plutôt à aller à la rencontre des populat ions qui seules vont décider de qui sera le Président de la République de Côte d’Ivoire au soir du 25 octobre et non la CEI encore moins la RTI, a-t-il fait remarquer.
Source: Africatime