Les dirigeants de l’opposition ivoirienne, regroupée au sein de la CNC (Coalition Nationale pour le Changement) ont adopté comme stratégie de campagne « LA MARCHE ». Là où les ivoiriens dans leur grande majorité les attendent sur le terrain des propositions, ils préfèrent battre le pavé. Après l’échec cuisant de leurs marches éclatées, ils nous promettent une marche sur la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne). La question qui se pose est de savoir pourquoi la RTI ? Pourquoi pas l’Assemblée Nationale ou le siège du Conseil Constitutionnel ? Ces deux Institutions qui ont, respectivement, voté la loi sur la CEI (Commission Electorale Indépendante) et validée la candidature du Président Alassane OUATTARA.
Une loi électorale qu’ils contestent et une candidature dont ils ne veulent pas. En marchant sur la RTI pour entre autres, contester la candidature du Président Alassane OUATTARA, ils remettent en cause leurs propres candidatures acceptées par le Conseil Constitutionnel dont la décision est unique et sans recours. Au-delà de ces incongruités caractéristiques de la politique ivoirienne, interrogeons-nous sur les risques éventuels que nos opposants font courir à notre société, à moins de 35 jours de la future élection présidentielle. Sont-ils prêts à assumer leurs responsabilités si des débordements venaient à survenir au cours de leur prochaine marche sur la RTI ? Nous leur demandons de savoir raison garder car les ivoiriens ne sont plus prêts à suivre des personnes qui les conduisent dans un chemin sans issue. Il y a eu trop de morts inutiles pendant ces dernières années.
Aucune caution ne sera donnée à tout homme politique qui voudra instrumentaliser les jeunes par des marches et autres manifestations de rue. Pour l’heure, nous observons et attendons. Les militants du RDR en particulier et du RHDP en général doivent rester sereins. Ils ne doivent pas donner suite à cette énième provocation. Que ceux des candidats qui ont des programmes et un bilan acceptent d’aller aux élections dans la paix. Les ivoiriens sauront les apprécier positivement ou négativement dans les urnes le 25 octobre prochain.
Le Ministre Joël N’GUESSAN
Secrétaire Général Adjoint chargé de la Communication, Porte-parole du RDR