[VIDEO] L’ancien Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, est enfin libre après plus de deux ans et demi de détention arbitraire par le régime dictatorial de Ouattara/Soro. Le vendredi 16 août 2013, ce proche du Président Laurent Gbagbo s’est rendu dans son village natal de Kpapékou dans le département de Gagnoa, où il a été dignement célébré par ses parents.
EXCLUSIF/ LE GRAND DÉBAT : LES IVOIRIENS PEUVENT- ILS SE RÉCONCILIER?
GRAND DÉBAT : LES IVOIRIENS PEUVENT- ILS SE RÉCONCILIER?
Lire aussi: Dîner inédit de Didi B. chez Richards à Abidjan
Soro fustige Dano Djédjé et les cadres FPI
Trois jours durant, le chef du Parlement ivoirien a parcouru le département de Gagnoa. Objectif : tracer les sillons d’une réconciliation vraie et recadrer des faits.
Meeting final. La place Laurent Gbagbo de Gagnoa a été le point d’encrage de la visite de trois jours, effectuée par Soro Guillaume, dans le département de Gagnoa. Le samedi 17 août dernier, le président de l’Assemblée nationale s’est longuement lâché sur bien de sujets. Comme partout où il est passé avant cette rencontre-bilan, Soro a souligné le courage du Conseil des chefs de village, promoteur du périple qui l’a conduit à Gnabodougnoua, Ouaragahio et Guiberoua. Avec les intermèdes de Gnaliépa, Mama et d’autres bourgs du département. Partout, il a parlé «vrai et réconciliation », motif du voyage qui a fait couler tant de salive et d’encre. « Les chefs sont courageux, ils ont subi des injures, des menaces de mort », a ressassé l’hôte des gardiens de la tradition locale. Malgré tout, se réjouit-il, la visite a eu lieu. C’est pourquoi, Soro Guillaume tance publiquement ceux qui, à l’en croire, ont tout mis en œuvre, en vain, pour empêcher sa tournée. Sans gants, il brocarde « les soi-disant cadres, dont le Pr Sébastien Dano Djédjé, figure de proue du FPI dans le département. « Dano Djédjé dit qu’il m’interdit d’aller à Gnaliépa et à Mama. Il dit, si je vais à Gnaliépa et à Mama, il va me tuer, lui qui a été ministre de la Réconciliation. Je comprends pourquoi on ne s’est pas réconcilié. Il n’y a pas de principautés en Côte d’Ivoire, a vivement protesté Soro. Très remonté, il fait noter à l’assistance que « Gagnoa ne peut pas être le bastion castique d’un parti. Gagnoa appartient à tous les partis politiques, sans exclusion. Je n’avais pas parlé depuis, puisque je n’avais pas terminé ma tournée, je ne savais pas ce qu’il pouvait me faire. Mais puisque c’est fini aujourd’hui, je peux parler un peu. » Place donc aux révélations. Et d’un : «Je venais avec mes enfants et mon épouse, mais puisqu’on dit qu’on va me tuer, je leur ai dit de rester à Abidjan, parce qu’on ne sait jamais. Grâce à l’opposition de Dano Djédjé, toute la presse internationale est venue, pour voir si on va me recevoir. Et puisqu’il prône la conciliation nationale, Soro demande au chef de Ferké, Koné Mamourou, venu le soutenir avec une forte délégation, d’inviter Dano Djédjé dans son fief, « on le recevra. »
‘’Je suis choqué’’
Et de deux, l’ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo tient à mettre le holà à une idée largement répandue, selon laquelle il aurait trahi son chef, à l’issue de la Présidentielle de 2010. Soro nie avoir joué contre son patron d’alors, puisque, jure l’ancien petit séminariste, « Gbagbo a perdu les élections. Celui qui a gagné, s’appelle Alassane Ouattara. » Pour lui, et à la joie de ses supporteurs de Gagnoa, le temps est venu de tourner la page, et se tourner vers le développement. Au demeurant, « ceux qui disent que je suis traître, je leur dis que je suis un bon traître. Un traître qui donne une école à Gnabodougnoua, qui donne des chaises à Gnaliépa où je vais réhabiliter le préau, et construire des latrines pour l’école. » Allusion faite aux dons faits dans les contrées où il est passé les jeudis et vendredi derniers. Il a répondu avec diligence aux doléances des populations. « Je dis au peuple Bété de ne pas parler comme Dano Djédjé. Allez dans la réconciliation, allez dans la paix, pour qu’on trouve le salut ensemble. » Soro Guillaume qui entendait « parler vrai », s’est élevé contre ceux qui accusent le pouvoir d’avoir envoyé l’ex-Président à la Haye. « On me dit, ‘’libérez les prisonniers, on m’a aussi demandé, ‘’où est Laurent Gbagbo ?’’ C’est la CPI qui l’a envoyé », soutient l’ancien leader syndical, sans doute pour dégager la responsabilité du pouvoir, et enrayer tout espoir de la libération de l’ex-numéro un Ivoirien. Il poursuit, relatant brièvement son récent passé de chef du MPCI. Juste pour marquer sa reconnaissance à ceux qui, tels Louis-André Dacoury Tabley, et Abel Djohoré, cadres de Gagnoa, qui l’avaient suivi à Bouaké, en 2002. Depuis quelques temps, ils sont tous devenus députés. Dans la foulée, et parlant toujours du scrutin suprême de 2010, Soro note que «certaines personnes continuent de donner l’illusion et de mentir aux populations. » Sur sa lancée de « parler vrai », Soro marque son indignation, sur une attitude de ses interlocuteurs. «J’ai été choqué qu’à Ouragahio, on n’ait parlé de tout le monde, sauf de Benoît Dacoury-Tabley qui a été criblé de balles à Abidjan, le jour où Louis-André Dacoury a déclaré qu’il est avec nous, numéro deux du MPCI. Benoît n’est pas un fils de Gagnoa ? Quand on a voulu l’enterrer, les gens ont jeté son cadavre, disant qu’ ‘’il a eu ce qu’il a cherché’’ », se souvient l’élu, avec amertume. « C’est au nom de tout cela qu’il faut qu’on aille au pardon. Je demande aux chefs d’aller demander pardon à la famille de Dacoury-Tabley », recommande-t-il.
Secret familial
Puis, de trois, Soro livre une nouvelle info. «Moi-même, j’ai vécu l’intolérance, l’injustice, la violence dans mon couple. Il s’agit du père de Tagro Sylvie, ma femme, chef du village de Zakoua (Daloa). La veille de l’élection de 2010, un émissaire a réuni les chefs pour leur dire d’aller voter tel candidat. Il a répondu que ‘’mon beau-fils Soro Guillaume, Premier ministre, m’a dit que chacun est libre d’aller voter qui il veut.’’ Quand il a quitté la réunion, on a envoyé un véhicule le cogner, il est mort. Est-ce que j’en ai parlé aux Ivoiriens ? J’ai géré tout cela, seul. J’ai dit à ma femme que je sais que c’est à cause de moi qu’il est mort, et que sa famille me pardonne », livre-t-il ce secret familial, concédant que c’est une raison supplémentaire d’aller à la réconciliation. Aussi, le chef du Parlement ivoirien s’étonne et s’offusque-t-il qu’une frange de la classe politique ivoirienne « refuse de demander pardon. » Alors que, à l’en croire, le chef de l’Etat, lui-même, et les Yacouba, qui ont perdu leur leader, feu Rober Guéi, se sont adonné à cet exercice de catharsis. Pour Soro Guillaume, le temps est à la reconstruction. C’est pourquoi, relevant la misère des populations visitées, il entend s’impliquer, pour une prochaine visite présidentielle. Objectif : permettre à Alassane Ouattara de prendre le pool de la situation, et œuvrer au développement de la région du Gôh.
Guillaume KOUASSI
Bernard B. Dadié: « Crise ivoirienne qui demande pardon à qui ? »
Crise ivoirienne qui demande pardon à qui ?
Au cours de sa visite d’Etat dans le Nord de la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a tenu des propos qui ont créé l’émoi au sein des populations. Quelques morceaux choisis :
1) « (…) Bien sûr, SORO a estimé à un moment donné que nous les anciens étions engagés dans une voie qui, peut – être, allait prendre trop de temps pour faire aboutir notre combat. Il a fait preuve de courage, il a fait preuve de sacrifice (…) »
2) « (…) SORO a fait preuve de courage, de sacrifice et il s’est battu pour que les populations du Nord puissent recouvrer leur dignité par la nationalité ivoirienne (…) »
3) « ….au milieu de mes parents, je voudrais, une fois de plus, lancer un appel et inviter nos frères du FPI à entrer dans le processus de Paix… »
4) « ….il faut que le FPI…….ait la force de demander pardon aux victimes et aux parents des victimes… »
Extraits du discours du 08/07/2013 à Korhogo.
Depuis 1990, la côte d’ivoire est confrontée à des crises politiques multiples et multiformes dont la dernière en date est caractérisée par la rébellion armée revendiquée par SORO Guillaume et appuyée par les forces coalisées (France, ONU, CEDAO) a abouti au renversement du Président Laurent GBAGBO le 11 avril 2011. Alors que les ivoiriens s’attendaient à la recherche de solutions consensuelles et durables pour un règlement définitif de cette grave crise, le chef de l’Etat « garant de l’unité nationale » pointe un doigt accusateur sur une partie des ivoiriens en l’occurrence le FPI qui doit demander pardon selon lui en même temps qu’il livre au monde entier sa recette pour l’accession au pouvoir d’Etat. Face à cette conception pour le moins troublante de la lutte politique et de la réconciliation, le CNRD s’interroge sur la volonté réelle du Président OUATTARA à conduire les ivoiriens vers la démocratie et la réconciliation ?
En effet, avant ce discours de Korhogo, M. Alassane Ouattara avait toujours nié son implication directe dans la rébellion qui endeuille notre pays depuis le 19 Septembre 2002. Il vient d’avouer publiquement son accointance avec la rébellion :
1) Pour la première fois, M. Alassane Ouattara lui-même confirme les affirmations de Koné Zakaria à Kani : « nous avons pris les armes pour que Alassane soit président » ;
2) Alors qu’il donne à croire à ses soutiens internationaux qu’il est un démocrate patenté, M. Alassane Ouattara, en rendant un vibrant hommage à Sorø Guillaume et sa rébellion, démontre clairement sa préférence pour la prise du pouvoir d’Etat par la force et son opposition à la lutte politique pacifique.
3) M. Alassane Ouattara, le chef de l’Etat, garant de l’unité nationale, en justifiant une lutte armée à caractère tribal, ethnique et régional dont la finalité était de permettre « aux populations du Nord de recouvrer leur dignité par la nationalité ivoirienne », porte un coup fatal à la cohésion nationale. Pire, sur cette base ethnique et régionale, M. Alassane Ouattara demande, avant l’heure et en violation, une fois de plus, de la Constitution, le suffrage à 100% de ses « parents du Nord » pour l’élection présidentielle de 2015 ;
A l’évidence, ces propos de M. Alassane Ouattara dans le Nord de la Côte d’Ivoire, loin de favoriser le dialogue et la cohésion nationale, sont aux antipodes de ceux qui auraient pu appeler les Ivoiriens (toutes tendances confondues) à s’inscrire dans le sens d’une réconciliation vraie et sincère.
A ce sujet, M. Ouattara aurait tout à gagner en s’inspirant de la gestion humaniste de la vie politique de Laurent GBAGBO.
En effet, c’est bien le président Laurent GBAGBO et son parti, le Front Populaire Ivoirien qui, fidèles à leur crédo « asseyons-nous et discutons » ont :
– Organisé en 2001, le Forum de la réconciliation nationale pour permettre à messieurs Alassane OUATTARA et Henri Konan BEDIE de mettre fin à leur exil volontaire ;
– Proposé en 2002, le dialogue à la rébellion armée d’Alassane OUATTARA et de SORO Guillaume, comme moyen de sortie de la crise ivoirienne ;
– Fait voter en 2004 par le parlement, une loi d’amnistie pour permettre aux rebelles de rentrer dans la République ;
– Actionné en 2005 l’article 48 de la Constitution Ivoirienne pour permettre à messieurs Alassane Ouattara et Henri Konan BEDIE d’être candidats à titre exceptionnel à l’élection présidentielle de sortie de crise ;
– Permit en 2007, la Signature de l’Accord Politique de Ouagadougou à l’initiative du Président Laurent GBAGBO ;
– Proposé en Décembre2010 le recomptage des voix ;
– Sollicité en Septembre 2011 le dialogue direct avec le pouvoir issu du coup d’Etat du 11 Avril 2011 pour la normalisation de la situation sociopolitique.
Ce qui n’est pas le cas pour monsieur Alassane Ouattara et son parti, le RDR, qui depuis leur avènement sur la scène politique ivoirienne sont dans une posture de violence, de haine religieuse, de guerre, de division et de falsification des faits et d’irrespect des lois. Pour l’affirmer, le CNRD tout comme le FPI s’appuie sur les faits suivants :
– En 1999, à Paris, M. Alassane Ouattara déclare : « On ne veut pas que je sois candidat parce que je suis musulman et du Nord. »
– En 1999, parlant du régime Bédié : « …je frapperai ce pouvoir moribond en temps opportun et il tombera… » ;
– En 2002, à Bouaké, M. Alassane Ouattara dit : « …il n’y aura plus d’élection sans moi. S’ils veulent qu’on mélange le pays, on va le mélanger» ;
– Le 18 Septembre 2002, la branche armée du RDR tente un coup d’Etat qui se mue en rébellion armée dirigée par SORO Guillaume, candidat aux élections législatives de 2000 à Port-Bouët pour le compte du RDR . Cette rébellion a causé :
– L’assassinat du Ministre d’Etat BOGA Doudou, dans la nuit 18 au 19, des officiers supérieurs de l’armée ivoirienne non armés , notamment : DALLY Oblé, DAGROU Loula, YODE Gnonleba ,ZOUZOUA Bi…, le massacre de 57 gendarmes non armés et de leurs familles à Bouaké , Le massacre des danseuses « d’ADJANOU » de Sakassou, les tueries par étouffement dans des conteneurs à Korhogo ,le massacre de civils à Guitrozon et Petit Duekoué , les viols collectifs des femmes ,les femmes éventrées et les tueries de civils dans la plupart des villes tenues par la rébellion ;
– En Décembre 2010 : Monsieur Alassane OUATTARA s’autoproclame président de la République et auto organise par écrit sa prestation de serment.
– En 2011 : le massacre de plus d’un millier de Wê à DUEKOUE, les 29 et 30 Mars ; le massacre des populations de Lakota, d’Anonkoi-kouté, de Sago….
– Le Lundi 11 Avril 2011, les forces armées internationales coalisées que sont l’armée française de Nicolas SARKOZY, l’ONUCI, appuyées par les mercenaires de la sous région et les rebelles de monsieur Alassane Ouattara et de SORO Guillaume renversent par coup d’Etat le régime du président Laurent GBAGBO, démocratiquement réélu et investi par le Conseil Constitutionnel, le Samedi 4 Décembre 2010.
– Le 11 Avril 2011 : assassinat du ministre Désiré TAGRO , massacres et arrestations des Pro GBAGBO. Depuis cette date, Les massacres, les arrestations, la confiscation des biens privés, la persécution, l’exil forcé des Pro GBAGBO continuent .
– En 2012 : le massacre des déplacés du camp de réfugiés de Nahibly, le 20 Juillet
Au regard de tous ces faits et en mémoire de toutes ces victimes innocentes de la barbarie humaine et qui sont de tous les horizons dont la plupart appelle au secours et interpelle notre conscience, le CNRD s’interroge : qui demande pardon à qui ?
Face à cette volonté d’humiliation et de diabolisation de l’opposition par le Président OUATTARA, le CNRD invite tous les partis politiques, tous les mouvements politiques et les organisations membres à plus de vigilance et à un engagement fort pour la résistance démocratique.
Le CNRD souhaite que M. Ouattara soit gagné par la sagesse en se mettant au dessus de la mêlée. Son rôle aujourd’hui est de créer les conditions d’une réconciliation vraie telle que prônée par ses soutiens extérieurs en libérant tous les prisonniers politiques et en favorisant le retour apaisé de tous les exilés afin d’instaurer une discussion vraie entre les protagonistes dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi le CNRD soutient le FPI dans sa quête du dialogue direct qui doit être sincère et emprunt d’humilité pour aboutir à la normalisation de la vie sociopolitique et à une réconciliation durable.
Pour le CNRD
Président
Bernard BINLIN-DADIE
BLACK LADY DE PIGALLE
Lumière sur Pigalle
Lumière de Pigalle
Quête de fugace bonheur
Cela est sans honneur
Ils lui disent que l’art importe peu
Et c’est bien cela qu’elle supporte peu
Qu’à cela ne tienne, son séant est béant
Qui mène à la béatitude du néant
Pauvre silhouette black décatie
Au back de tristesse tapie
De la place de Clichy s’entend le cliquetis
De son vénéneux clitoris
A Barbès s’entend le bruissement babylonien
De sa trompe de salope au ton euclidien
Kock Obhusu
Malmo – Tout est Bizarre
Exclusivité : L’artiste du Zouglou, MALMO lance le titre « Tout est bizarre » depuis la France , son nouvel album « Vouloir c’est pouvoir » bientôt en distribution numérique et physique. Contact : Malmo Prod / Cegaci Music
<iframe width= »480″ height= »360″ src= »//www.youtube.com/embed/Rxl142znuOc » frameborder= »0″ allowfullscreen></iframe>