Contributions
La Côte d’Ivoire de Ouattara devient le seul pays au monde où le salaire minimum est supérieur au salaire moyen
Ceux qui étaient Lycéens , collègiens et étudiants en 1990 l’ont connu en tant que tout premier secrétaire général de la puissante centale syndicale estudiantine la F.E.S.C.I. MARTIAL JOSEPH AHIPEAUD, après un passage éclair au parti tribal de feu le général Gueï Robert a crée son propre parti U.D.L et c’est au nom dudit parti qu’il a pondu un communiqué critique à l’annonce du relèvement du S.M.I.G dévoilé en conseil de ministre par le gouvernement Ouattara.
COMMUNIQUE RELATIF A L’AUGMENTATION DU SMIG ET AUTRES MESURES ECONOMIQUES DU GOUVERNEMENT
Lors de son conseil des ministres du mercredi 20 novembre 2013, le gouvernement ivoirien a annoncé l’augmentation du salaire minimum d’insertion général, de 36000FCFA à 60000FCFA. Les implications de cette décision, surtout dans le contexte économique particulier que connaît de notre pays, imposent à l’UDL de réagir immédiatement. En effet, l’augmentation du SMIG reste, en soi, une décision que nous saluons puisque cela suppose une hausse de plus de 40% du salaire de base devant être désormais payé aux ouvriers. L’UDL s’en félicite.
Cependant, il nous parait important de noter que si l’argent travaille sans circuler, l’augmentation des charges des entreprises est une invite au refus d’emploi de nouvelles personnes. Dans ces conditions, l’UDL dénonce, ici et maintenant, une mesure à effet d’annonce dont les conséquences seront encore plus lourdes, d’une part, pour les jeunes de ce pays en quête de premier emploi, et d’autre part, pour les entreprises qui ont du mal à faire face à la concurrence sous-régionale et internationale.
Dans une approche plus constructive, l’UDL aurait souhaité que le gouvernement propose des mesures d’encouragement pour les entreprises leur permettant d’embaucher de nouveaux travailleurs pour accroitre le bénéfice d’une telle politique sociale. Dans un contexte où les opérateurs économiques font face à une forte pression sur leurs charges fixes, notamment, le coût horaire du travailleur, voire même celui du mètre carré des domaines fonciers industriels, sans oublier celui de l’énergie et autres, il est à craindre que cette dernière mesure n’accélère le dés-emploi, surtout pour les jeunes.
Le pilotage à vue de l’économie nationale ne saurait remplacer une bonne stratégie de développement pour le renforcement de notre compétitivité. La puissante mais silencieuse résistance des industriels du secteur café-cacao face à l’imposition par le gouvernement du Droit Unique de Sortie, pour favoriser les exportateurs de fèves, contre l’intérêt de l’industrie nationale, atteste de l’urgence d’une réorientation politique de la stratégie économique gouvernementale. L’UDL s’étonne que ce soit un gouvernement libéral qui impose autant de charges aux entreprises sans mesures d’accompagnement. Ce n’est certainement par la meilleure voie pour l’émergence en 2020 de notre économie nationale.
Dr Martial Joseph Ahipeaud
Président de l’UDL
Fondateur et 1er Secrétaire Général de la FESCI
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU FPI-DIASPORA RELATIF A L’OPÉRATION « JE DONNE AU FPI »
Votre avis sur un problème
Je suis ivoirien au nom de Abdoulaye Doumbia, résidant en Suisse depuis quatre ans.
Je tiens à vous envoyer ce mail pour vous faire part d’une situation qui me préoccupait depuis un moment afin d’avoir vos avis et conseil et même votre aide si nécessaire.
pour être bref, j’ai fait une demande de renouvellement de mon passeport auprès de notre ambassade ici en Suisse suivant les procédures habituelles. L’ambassade m’a remis un reçu. Après quelques semaines, l’ambassade m’apprenait que mon dossier a un problème de photo donc de se patienter pour un moment. Jai par la suite remis le reçu à mon oncle afin de suivre l’évolution du dossier depuis le pays. Il y a un mois, il me faisait savoir que le dossier a été remis à la DST pour objet d’une enquête car le numéro de mon ancien passeport dont jai fait piece-jointe dans le dossier du renouvellement a été déjà utilisé pour un autre passeport et que mon ancien passeport a été aussi déclaré volé. Voilà en bref mon probleme.
Je viens donc par ce message solliciter vos conseils et surtout les démarches à suivre afin de pouvoir rentrer en possession d’un nouveau passeport.
dans l’attente d’une réponse très prochainement, veuillez recevoir mes dames et messieurs, mes salutations les plus distinguées.
Abdoulaye Doumbia
Heureux qui comme un vieil Ado…
Après un 11 novembre passé en France, même hospitalisé, puisque les concierges en faction ont assuré qu’après un séjour bref à l’hôpital militaire de Toulon, Ouattara se serait reposé 24 heures dans une clinique en Suisse, au bord du lac : peut-être même a-t-il pris le temps de jeter du pain aux canards et autres cygnes qui se prélassent sur la Riviéra suisse…
Le voilà de retour, avec une forme presque olympique, puisqu’il a immédiatement présidé un Conseil des ministres. D’autres concierges ivoiriennes indiscrètes prenant le relais, ont observé deux médecins français descendant de l’avion avec semble-t-il tout un arsenal médical, pour offrir au parâtre de la nation ces soins qu’aucun Ivoirien même dans ses rêves ne peut espérer recevoir. C’est probablement pour cela que le tapis rouge n’a pas été déroulé, afin que le personnel débarquant tout ce matériel médical – un véritable mini-hôpital de campagne ! – ne se prenne pas les pieds dedans.
Une fois reboosté, la pile rechargée, il va passer quelques jours au pays avant de partir pour de nouvelles aventures, emportant avec lui son hôpital français volant.
Déjà on nous annonce une Saint-Nicolas à Paris, à l’occasion d’un Sommet de l’Elysée pour la sécurité et la paix en Afrique les 6 et 7 décembre prochains, 42 chefs d’états et premiers ministres auraient déjà répondu présent à la convocation du Grand Chef Hollande, dont la hotte de saint-Nicolas attend certainement d’être garnie par les cadeaux africains de tous les petits enfants noirs, tellement riches. Seul le président angolais Eduardo dos Santos s’est désolidarisé de ses collègues, répondant « niet » au locataire de l’Elysée.
Et comme le kérosène coûte cher pour tout le monde, sauf pour le dirigeant ivoirien qui se promène constamment dans les airs, Paris compte bien lors de ce séjour en France de tous ces préfets collabos, « rentabiliser son raout africain » comme l’écrit la lettre du Continent du 13 novembre.
Le 4 décembre déjà, le Médef international sponsorisera une conférence économique à Bercy : gageons que l’Economiste-phare de l’Afrique et résident accidentellement en Côte d’Ivoire…- y jouera un rôle prépondérant de représentant de commerce en tous genres, bradant les derniers stocks disponibles. Le lendemain, le ministre Pascal Canfin distribuera les « AWARDS ». Huit cent dossiers concourent pour tenter de décrocher la lune: un soutien financier de l’Agence française de développement. Ouattara espère bien glaner quelques Euros à injecter dans son économie pour transfuser son « argent qui travaille sans circuler ».
L’après-midi sera plus ludique: Nicolas Hulot, l’animateur, écologiste et « envoyé spécial » de François Hollande , chargé de la protection de la planète animera curieusement avec le ministre de l’écologie et de l’énergie et du développement durable Philippe Martin une conférence sur la menace d’extinction des éléphants. Etrange tandem, quand on nous rapporte que des éléments de la Licorne et l’Onuci participent au trafic illégal de l’ivoire…
En attendant la venue de la délégation, Charles Providence Gomis, l’ambassadeur procède à la restructuration du personnel de sa chancellerie parisienne. Comprenez qu’une centaine d’employés seront remerciés, mais ils pourront donc bénéficier d’un vol retour dans l’avion présidentiel, avec en prime le sourire de dame Dominique, les veinards! Les festivités de la Saint-Nicolas terminées, ils débarqueront en Côte d’Ivoire et découvriront entre deux apparitions de Délestron, une ville débordante de lumière, accueillante sous sa pluie de milliards de…guirlandes lumineuses.
Bref,tout va bien : un agenda normal dans une Côte d’Ivoire normalisée, avec un président presque jeune et dynamique, aux commandes de l’astronef-ivoire, un engin virtuel entre ciel et chaos.
Shlomit Abel, 15 novembre 2014
Les confidences de Mahan Gahé
Mahan Gahé avait confié ceci au Nouveau Courrier, le jour de la réception des prisonniers politiques au QG du FPI, ceci : «Ces gens-là m’ont exagérément fait du mal. Ils sont allés au-delà de l’imaginable. Ils m’ont secoué, ils m’ont torturé moralement et physiquement, au sens propre comme au sens figuré. Je n’ai jamais imaginé que je serais parmi vous ce jour. Je remercie Dieu et je remercie tous ceux qui se sont mobilisés pour notre libération. Je vais me retirer, dans un temps de méditation et faire le bilan de mon état de santé. Une fois rétabli, je verrai ce qu’il me reste de mes biens.»
Saint-Claver Oula