FAUX BRAVE. Il est à Paris, il se cache depuis son escapade « officielle » dans la Perfide Albion. Même ses griots 2.0 – exaltés et si prompts à saturer les réseaux sociaux d’instantanés et de posts à la gloire de l’auguste touriste -, observent un subit silence de cathédrale. Peut-être attendent-ils que leur Conquérant aux abois, qui tente de croiser Bravetchê (son patron) pour une photo destinée à démentir tant de rumeurs, soit en sûreté loin de la Seine pour faire (encore) du bruitage. Pourtant, la « petite juge » parisienne aurait été réellement ravie d’entendre ce grand « homme de mission », toujours enivré par une fausse immunité. Une affaire d’intérêt commun. La peur a vraiment changé de camp.
Contributions
Paris: Invitation à la danse pour « refuser de céder à la panique »
Comme la France entière nous avons été hébétés, emplis de douleur, d’indignation et de colère. Nous avons rendu hommage aux victimes et partagé l’immense chagrin des familles, des amis, de chacune et de chacun.
« L’oiseau chante même si la branche sur laquelle il est perché craque, car il sait qu’il a des ailes ». (José S Shocane)
L’Histoire nous apprend que depuis toujours,la danse a été pratiquée comme unethérapie on ne peut plus efficace dans les moments douloureux.
Par exemple, en Europe, aux temps des révolutions, la danse retrouve son originelle vigueur qui affirme la VIE en extériorisant son énergie.
En Afrique, certains peuples dansent sur le champ de bataille, juste après la bataille, pour affirmer l’éternité de la VIE
En raison des attentats meurtriers qui ont frappé la France, je donne GRATUITEMENT un cours spécial de danse africaine le mercredi 25 novembre, de 19h à 22h, pour aider ceux ou celles de nos compatriotes – qui le désirent, de transformer la douleur , de retrouver la joie, le bonheur et le goût de vivre.
Ce cours se déroulera au 11, Avenue VAVIN 75006 Paris (impasse privée située à hauteur du N°86 de la rue d’ASSAS).Métro: Vavin / Port-Royal / Luxembourg / Notre-Dame-des-Champs.
- Venez nombreux
- Parlez-en autour de vous.
- Invitez vos amies et vos collègues.
- La vie doit continuer coûte que coûte…
Danser, c’est vivre.
Danser, c’est rester debout.
Danser, c’est dire NON à la barbarie.
Danser, c’est dissoudre la peur en nous.
Danser, c’est laisser la paix divine remplir notre âme.
Danser, c’est participer au mouvement cosmique et à sa maîtrise.
Danser, c’est prendre son envol dans un ciel ruisselant de lumière.
Danser, c’est refuser de céder à la panique, à la crainte , au doute,à l’inquiétude,à l’angoisse, à la tristesse, à l’anxiété, à la psychose, à la PEUR.
La Danse Africaine c’est la VIE
De toute mon âme, je vous aime.
Puisse la Providence guider vos pas.
Alphonse Tierou
Chercheur- Chorégraphe- Ecrivain.
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Références:
UNESCO :Alphonse Tierou dédicace son livre Alphabet de la danse africaine
Tel: 01 44 73 42 01 ou 06 84 07 10 38
Sites:www.danseafricaine-tierou.com
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Paroles de masques – Un regard africain sur l’art africain » Paroles de Masques
Mali : L’horreur n’a pas de voix et n’en aura pas; la gouaille !
Le bouc est bien dans son enclos loin de Radisson. Et les yeux des Cyclopes Nègres tenus par la ficelle par le grand marabout blanc, sont grandement ouverts, prêts à éjecter des larmes fétides comme le cloaque d’un pachyderme diarrhéique.
En ces bordures festoyant après la marche de la métropole, auréolées de leur drapeau de putes lagunaires, d’autres yeux de canidés sont bien semi-ouverts, mais la gueule close comme des crocodiles trop sustentés de la misère du monde. Quand Boko Haram frappe, ils n’en ressentent aucun usufruit en cette entrave morose trop proche, trop vulgaire, trop indigène pour eux. Mais le pays de Jeanne D’Arc, que des frissons dans les jambières…
Un mort est un mort, un humain est un humain…Paris ça fait mal, trop mal et trop de trop. Et l’amour aussi bien que la haine sont des luxures toutes gratuites qui s’offrent en temps réel sans ongles claquées. Mais Mali comme chez les Naja, bon… c’est la vie. Gratuit aussi, l’est le théâtre chez IBK. Non, pas un théâtre des opérations de séduction des oraisons pompeux des « Je suis », mais de la chirurgie frétillante de la truffe cramée à coup de kalach et bereta. Et comment!
Ne va pas à Radisson qui veut, surtout pas les petits fonctionnaires maliens avec leurs maitresses malheureuses porteuse de faux et de djabi, à qui ils n’arrivent même pas à offrir 40 mille CFA puant par mois. Mais Radisson, la tanière des durs, là où se consument les prébendiers du régime du Néo-propriétaire de Paris Sa ville Lumière.
Celui qui clama que des Terroristes peuvent à loisir, trancher des gorges à Gao, Tombouctou, Mopti…mais pas sous la tour Eiffel, son petit mignard d’enfance broyée…Docta IBK ! Oui IBK est fait metteur en scène, Commander in chief ! Et la gouaille en costume, s’en ira se confier au grand marabout, ooh le pauvre ! Qui pourtant, submergé par la sale pègre aux 72 vierges et 50 puceaux, a décidé de ne plus faire le pauvre coq chanteur d’éveil démocratique, mais de broyer ces faux porteurs du masque de Dieu.
Ils sont tous à leurs combinés, reniflant l’odeur d’un possible fameux coup de fil de l’Elysée et pourquoi, qu’on nous envoie quelque spahi pour faire le boulot comme en Avril 2011; pour glapir comme des macaques ayant perdu de la banane ! kakakakakakaakaaaaaa!
Pendant ce temps c’est la case du voisin qui brûle, c’est donc pas grave ! On peut manger du Alloco tranquillement chez soi, voire, mettre un peu plus de botoxe a la déesse des colombes sur Mougins. Pourquoi pas. Faites silence radio chez nous…Chez IBK, Il faut du Sang et Beaucoup de Sang. Il en faut en trombe. Comme une raclée d’égorgements, pour peindre le K du deuxième Batik de IBK.
I Besse Ka Keh, I Be Na Keh ! Antouka, Embenan Tibabouka foh piann! Foi Téh!
Par Touareg Dadie
Tristes noces… par Shlomit Abel
Pour la photo, j’ai préféré celle d’un Laurent Gbagbo rayonnant après son investiture de Président de la république, même si elle n’est pas directement liée à l’actualité du jour, encore que… Après tout, c’est bien lui que les Ivoiriens ont plébiscité en refusant de se rendre dimanche dernier aux urnes. La pseudo joie et l’apparente ambiance de fête lors de la découverte du tsunami Ouattara élu dès le premier tour, bref ce résultat totalement bidouillé des élections n’ont pas arraché le souvenir tenace, indélébile, exceptionnel d’un homme absent, et le vide creusé par l’absence de l’aimé, celui qui a été déporté à Scheveningen, n’a jamais été comblé.
Burkina: Esprit du coup d’Etat
Le Général putschiste Gilbert Diendéré vit des heures incertaines. Ancien chef d’état-major et frère siamois de l’ancien dictateur contraint à démissionner le 31 octobre 2014 par un soulèvement populaire, Blaise Compaoré, Diendéré tente sa propre chance le 17 septembre 2015. Il renverse les autorités de la Transition. Il avait fait ses armes depuis le 15 octobre1987 contre le capitaine Thomas Sankara. Le Président de la Transition Michel Kafando et le Premier ministre Yacouba Isaac Zida sont pris en otage, puis libérés sous pressions. Mais quel pays de coups d’Etat ! Maurice Yaméogo, le premier Président qui conduit le pays à l’indépendance en août 1960 et réélu le 3 octobre 1965, aura eu un mandat de 6 ans et 22 jours. Il sera renversé le 3 janvier 1966 par Aboubacar Sangoulé Lamizana qui ouvre ainsi le bal des putschs et suspend la Constitution. Vive des gouvernements militaires ! Il sera parfaitement imité par Saye Zerbo le 25 novembre 1980, après 10 ans 5 mois et 11 jours. L’esprit de coup d’Etat semé par Sangoulé Lamizana est en train de faire des émules au sein de l’Armée. Alors si le putsch est une excellente idée pour Lamizana et Seye Zerbo, pourquoi ne le serait-il pas pour Jean-Baptiste Ouédraogo ? Celui-ci prendra « ses responsabilités » en culbutant Zerbo le 8 novembre 1982. Seye Zerbo n’aura eu droit qu’à 1 an 11 mois et 13 jours de dictature et de rattrapage. Mais son balayeur aura moins de chance, puisque le 4 août 1983, soit après seulement 8 mois et 27 jours à la tête de la Haute-Volta, il sera à son tour renversé par Thomas Sankara. La succession au pouvoir par coup d’Etat dans le pays des intègres s’érige désormais en culture. Mais Thomas Sankara rebaptise le pays, devenu Burkina Faso. Il entreprend des reformes panafricanistes profondes dont la priorité aux Burkinabè. Une option qui, manifestement, ne fait pas le bonheur de l’impérialisme. Ainsi, le 15 octobre 1987, après 4 ans 2 mois et 11 jours au pouvoir, le capitaine Thomas Sankara sera assassiné dans un putsch qui a conduit à la tête du Burkina Faso, son ami et frère d’arme Blaise Compaoré. Figure emblématique de la Françafrique dans la sous région ouest-africaine, Compaoré connaîtra un règne sans partage pendant 27 ans. Période pendant laquelle il fait la pluie et le beau temps. Il repend l’esprit de putsch en faisant de son pays la base arrière à plusieurs rébellions dont celle du Mpci (Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire) de Guillaume Soro, de Dadis Camara (Guinée Conakry), de Fodé Sanko en Sierra Leone et de Charles Taylor au Liberia. Mais voilà qu’après 27 ans de règne, Blaise Compaoré a toujours encore l’appétit du pouvoir. Il s’entête à tripatouiller la Constitution afin de s’éterniser au pouvoir. « Trop, c’est trop ! » Le peuple sort de son lit, avec de bois de tôô (bouilli de maïs). Le 31 octobre 2014, la Révolution burkinabé chasse Blaise Compaoré du pouvoir. Il est exfiltré par l’armée française et trouve son salut en Côte d’Ivoire. Mais l’esprit de putsch resté en place, perturbe la Transition et sa dernière incarnation, Gilbert Diendéré, la dépose le 17 septembre 2015. A seulement un mois de la présidentielle de sortie de crise du 11 octobre 2015. Elle n’aura duré que 10 mois et 17 jours. Mais les Burkinabé en ont assez des putschs. Ils sont débout. Leur armée les rejoint. Diendéré et le Régiment pour la sécurité présidentielle (Rsp), son appui, sont encerclés. Il était urgent de neutraliser cet esprit de putsch ! Sans condition !
Germain Sehoué
gs05895444@yahoo.fr
Burkina: Rien n’explique ce silence coupable d’une France qui avait bombardé Gbagbo sous le fallacieux prétexte de restaurer la démocratie
Coup d’Etat au Burkina-Faso : Un défi lancé à la France
Pour un banal contentieux électoral, la France s’est donnée la liberté de s’inviter de façon brutale et anachronique en bombardant la république de Côte d’Ivoire, sous le fallacieux prétexte de restaurer la démocratie, alors que des voies pacifiques et non des moindres existaient pour une sortie de crise sans effusion de sang.
Aujourd’hui, au Burkina-Faso, le peuple, après avoir balayé Blaise Compaoré et mis en place des instruments pour une transition qui devait déboucher sur les premières élections présidentielles démocratiques depuis l’indépendance en 1960, vient d’être poignardé contre toute attente par un coup d’Etat lâche.
Rien n’explique ce silence coupable d’une France, prompte à défendre des valeurs démocratiques, devant des énergumènes, qui par cet acte rétrograde, mettent un coup d’arrêt à une transition globalement bien conduite et qui arrivait à expiration dans moins d’un mois avec l’organisation de la présidentielle dans ce pays.
Manifestement, parmi les candidats sur le starting block présidentiel, ne figurait aucun préféré de la France. Il est à noter que le CDP, parti de Blaise Compaoré n’était exclu du jeu politique comme tentent de le faire croire certaines opinions partisanes. En effet, il s’agissait pour ce groupement politique de faire une saine lecture de la nouvelle loi électorale burkinabé en positionnant un des leurs non compromis dans la réforme constitutionnelle controversée.
Pourquoi ce silence des autorités françaises et ces réactions verbales timorées quand on se souvient de leurs agitations dans le cas voisin de Côte d’Ivoire ?
Cet activisme était-il motivé par la défense des valeurs ou celle de leurs intérêts égoïstes et mercantiles ?
Sinon, comment comprendre que des troupes françaises encerclent l’état du Burkina-Faso, depuis la Côte d’Ivoire en passant par le Mali et laissent prospérer des voyous dans ce pays à l’approche des élections sensées mettre fin à la transition avec la mise en place d’autorités légales et légitimes?
L’idée maitresse, c’est la perpétuation de la FRANCAFRIQUE dont Blaise Compaoré et désormais Gilbert Diendéré sont les ardents défenseurs.
Nous mettons au défi cette France des valeurs d’agir de la même façon et dans les mêmes circonstances qu’en Côte d’Ivoire en rétablissant immédiatement les autorités injustement déchues.
Toute autre attitude serait la preuve d’une caution totale à cette autre forfaiture en Afrique francophone. La preuve déjà sue consacrerait le visage hideux d’un Etat esclavagiste et prédateur.