L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de réduire ses représentations diplomatiques à travers le monde. Quatre ambassades précises de la république de Côte d’Ivoire verront leur porte fermées. Ce sont l’Iran, le Danemark, l’Australie et le Tchad.
Immigration
Côte d’Ivoire : Bientôt le passeport biométrique en 24 heures
(CIO Mag) – C’est une innovation qui vise à raccourcir le délai de production du passeport biométrique en Côte d’Ivoire, en le faisant passer de 72 heures à 24 heures. Comment cela va-t-il se faire ? Les explications avec le directeur général de SNEDAI Technologies, Cissé Sakandé.
« Il y a une plateforme numérique qui a déjà été développée et qui va permettre aux demandeurs de passeports, de s’identifier, de rentrer (à distance) toutes les données dont on a besoin pour réaliser leurs passeports ; ils vont remplir le formulaire de demande, et fournir en télé-déposant les documents nécessaires à la production du passeport. Notamment la carte nationale d’identité, le ticket de paiement du timbre, etc.
Une fois qu’on a toutes ces informations, on aurait pu produire le passeport puisqu’il s’agit de générer l’ordre de fabrication mais l’aspect biométrique étant très important – et qui est d’ailleurs un aspect régalien parce que l’Etat exige que le passeport soit biométrique – le demandeur va donc prendre rendez-vous pour venir finaliser son enrôlement par l’empreinte digitale, qui sera donc intégrée dans son dossier ; et cela se fera en 2 minutes », a détaillé Cissé Sakandé jeudi 19 janvier dernier au cours d’un panel, lors de la 1ère édition de l’African Digital Week qui s’est achevée vendredi 20 janvier au Palais de la Culture d’Abidjan.
Et le Dg de SNEDAI Technologies de poursuivre en ces termes : « Une fois qu’on a cette empreinte, on peut générer l’ordre de fabrication du passeport ; et le même jour, si le demandeur arrive le matin à 8 heures pour finaliser son enrôlement, l’après-midi il a son passeport. »
Pour que cette innovation entre en vigueur, « il faut, ajoute M. Sakanké, que l’Etat accepte cette nouvelle forme d’enrôlement à distance pour qu’on puisse réaliser cela pour les Ivoiriens qui, pour certains, n’attendent pas un an pour demander le renouvellement de leurs passeports, notamment les grands voyageurs ; cette nouvelle façon de faire va permettre à toutes ces personnes-là de voir leurs passeports renouvelés en 24 heures ».
Contribution des migrants au développement économique des pays hôtes
L’apport des migrants aux marchés du travail des pays d’accueil est souvent sujet à des perceptions et clichés négatifs qui se rapportent notamment à la tendance à travailler, au niveau de qualifications et à la volonté d’entreprendre. Des clichés démontés par l’OCDE qui vient de publier un rapport sur la contribution des migrants au développement économique des pays hôtes.
L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) vient de publier un rapport qui défait de bout en bout les clichés et perceptions liés à la question des migrants et de la migration, notamment ceux touchant la contribution de ces derniers au développement des pays hôtes.
La conception de cette étude aura nécessité quatre ans et la collaboration de l’Organisation internationale du Travail, l’EU ou encore des gouvernements de différentes zones géographiques et de richesses, avec la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Rwanda et l’Afrique du Sud comme représentants du Continent.
Les migrants plus travailleurs et surqualifiés
L’objectif de l’OCDE est d’identifier l’apport des migrants dans les pays d’accueil en tant que travailleurs, étudiants, entrepreneurs ou investisseurs, consommateurs, épargnants ou encore contribuables. Pour y arriver, l’organisation internationale s’est basée sur un panel d’une dizaine de pays qui accueillaient un total de 13,7 millions de migrants en 2015, soit 6% de l’ensemble des migrants établis dans des pays dits développés et 16% des migrants vivants dans des pays émergents. Si l’échantillon est réparti par région, les migrants africains représentent 15%.
L’enquête révèle ainsi que contrairement aux clichés, les migrants représentent une part non négligeable des travailleurs dans les pays d’accueil, avec des taux de participations atteignant 85,5% en Côte d’Ivoire et 78,8% en Afrique du Sud. Les cas où la part de travailleurs chez les migrants est inférieure à celle chez les locaux s’expliquent par des entraves juridiques avec des restrictions pour l’accès à certains postes pour les candidats migrants. Bien que les performances au travail des migrants restent supérieures à celles des locaux, les conditions de travail ne suivraient pas selon les experts de l’OCDE.
Vecteurs de transfert de savoir et d’innovation
Les travailleurs migrants ont également plus de chances de se retrouver dans des secteurs moins attractifs en termes de rémunération et à plus forte pénibilité, notamment l’agriculture, la construction, les services aux ménages et le petit commerce. Une segmentation qui fait que les migrants ont plus de chances à se retrouver surqualifiés par rapport aux postes qu’ils occupent. L’enquête confirme également la contribution des travailleurs migrants au PIB des pays hôtes. D’après l’étude, cette contribution est de 1% au Ghana et de 19% en Côte d’Ivoire. «Les travailleurs d’origines étrangères n’ont généralement pas d’impact négatif sur le revenu par habitant des pays d’accueil», soulignent les experts de l’OCDE.
Les flux de migrations viennent également répondre aux besoins de certains secteurs d’activités, quel que soit le niveau de qualification exigé par ces secteurs. L’OCDE va plus loin en identifiant les migrants parmi les vecteurs de transfert de savoir et d’innovation, tout en notant l’absence d’impact négatif ou positif de cette catégorie de travailleurs sur la productivité.
Recommandations pour maximiser l’apport fiscal des migrants
Le rapport démonte également le cliché sur les positions occupées par les migrants. Selon les enquêteurs de l’OCDE, les immigrés ont plus de chance de se retrouver dans la position d’entrepreneurs. Concernant, l’impact des migrants sur les finances publiques des pays hôtes, il serait « minime, mais généralement positif». L’OCDE a ainsi recommandé aux pays d’accueil d’adapter leurs politiques migratoires aux besoins de leurs marchés respectifs, le renforcement de la protection des migrants et de la lutte contre la discrimination, l’investissement dans l’intégration des migrants, généraliser l’étude détaillée de l’impact de l’immigration sur l’économie ou encore surveiller l’impact économique des migrations. Ces recommandations devraient permettre de renforcer l’apport des travailleurs migrants à la productivité du pays hôte.
Sur le volet de la contribution fiscale, l’OCDE recommande la création d’un environnement favorable à la captation de travailleurs étrangers à hautes qualifications. En effet, l’apport fiscal d’un travailleur augmente généralement plus, si son niveau d’étude est élevé. La promotion de l’intégration des migrants par le marché du travail devrait également avoir un effet bénéfique sur l’apport fiscal de cette catégorie.
En clair, les pays d’accueil devront redoubler d’efforts dans la lutte contre l’informel, le cas d’intégration régionale prônée par la CEDEAO ayant été donné en exemple par les experts de l’OCDE. Fixer les migrants et éviter leur retour «au pays», une fois ces derniers intégrés au marché du travail, est également recommandé par l’OCDE, ainsi que la généralisation des instruments de portabilité des pensions entre pays émetteurs et récepteurs.
Source: latribuneafrique
Immigration clandestine : 2000 personnes sensibilisées à Odienné pour stopper le « fléau »
Immigration clandestine – Diaspora
Le Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur en collaboration avec la Fondation allemande Friedrich Naumann a donné rendez-vous aux populations d’Odienné, le 02 décembre 2016, sur la place du rond-point principal d’Odienné. Il s’agissait pour le département ministériel dirigé par Ally Coulibaly de prendre part à l’étape locale de la campagne de sensibilisation contre la migration irrégulière. La migration clandestine, devenue un véritable fléau pour la Côte d’Ivoire, qui occupe, à en croire Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement. Ce sont environ 2000 personnes qui ont répondu à cet appel. Cette campagne de mobilisation est la mise en exécution de la décision du Conseil de ministres du 30 novembre 2016, qui a instruit les départements ministériels concernés particulièrement celui du Ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur à l’effet de trouver des moyens pour mettre fin à ce phénomène qui est loin d’honorer la Côte d’Ivoire. Aussi, cette première étape de la phase deux de la campagne nationale de sensibilisation contre la migration irrégulière traduit la volonté politique conformément à un programme ambitieux déroulé par le Ministre Ally Coulibaly pour toucher les zones concernées et amener les populations à prendre conscience des dangers du « voyage en pirogue », à dénoncer les filières de passeurs et à aider à l’harmonisation de la politique gouvernementale.
A l’issue de la projection publique de films de sensibilisation, Issiaka Konaté, Directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur, a expliqué que le gouvernement « n’est pas opposé au voyage mais tient à attirer leur attention sur cette manière de voyager, par des embarcations de fortune et en traversant le désert, qui a coûté la vie à environ 4000 personnes depuis 2012 ». Sur sa lancée, il a mis à profit cette occasion pour expliquer la politique du gouvernement en termes d’emploi et de réinsertion et a exhorté les populations à saisir ces opportunités ».
Il a, par ailleurs, fortement encouragé les populations à dénoncer es réseaux afin de permettre leur démantèlement.
Selon le gouvernement ivoirien, reprenant les chiffres fournis par les autorités italiennes, au moins 4970 Ivoiriens sont arrivés à Lampedusa de janvier à juin 2016. Ce chiffre serait en hausse avec des effectifs de présumés ivoiriens atteignant plus 11 000 personnes pour la période couvrant jusqu’au 23 novembre 2016. Il faut noter au passage que les nationalités des migrants sont déterminées par la simple déclaration des concernés, rendant ainsi difficile la confirmation des chiffres avancés. Il est important de rappeler qu’une mission du Gouvernement ivoirien impliquant plusieurs ministères devrait bientôt se rendre en Italie pour une évaluation de la situation sur le terrain.
Avec L’Intelligent d’Abidjan
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Migration irrégulière: 4970 ivoiriens sont arrivés en Italie de janvier à Juin 2016 (Gouvernement)
Quelque 4970 migrants clandestins Ivoiriens sont arrivés à Lampedusa, en Italie, sur la période de janvier à juin 2016, faisant passer la Côte d’Ivoire de la 10è à la 4è place avec 7% de la totalité des migrants clandestins enregistrés, a annoncé, mercredi, à Abidjan le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
‘’L’analyse récente de données concernant les arrivées de migrants clandestins à Lampedusa, en Italie, fait état de 4970 arrivées d’Ivoiriens sur la période de janvier à juin 2016. Notre pays passe ainsi de la 10e à la 4e place et représente 7% de la totalité des migrants clandestins enregistrés’’, a déclaré le porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
Face à cette situation, a-t-il ajouté, ‘’le Ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur a intensifié la première phase de la campagne de sensibilisation contre la migration irrégulière débutée en 2014’’.
Les populations des zones de départ identifiées ont ainsi été sensibilisées et le Centre d’accueil, d’orientation et d’information des migrants de Côte d’Ivoire (CAIOM-CI), a procédé à la formation d’agents des ministères et lancé des campagnes publiques de sensibilisation des populations à ce phénomène.
‘’Au regard du caractère transversal du problème et des défis qu’il implique, le Conseil a instruit le Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur et l’ensemble des Ministres concernés, à l’effet de prendre les mesures appropriées afin d’apporter une solution efficace et durable au phénomène de migration irrégulière’’, a conclu M. Koné, également ministre de l’économie numérique et de la Poste.
(APA 01/12/16)
Immigration/ Les gares clandestines de Daloa d’où partent les jeunes Ivoiriens en quête de « l’eldorado » européen
En passant devant les hauts murs, hérissés de barbelés, du centre des impôts de Daloa, Abdoulaye*, la trentaine, ne peut retenir un soupir : « Ça fait mal. Ils sucent tout notre argent et ne nous donnent rien, ne font rien pour nous. » Le 1er septembre, avec 173 collègues, il a perdu son emploi à la mairie de cette grande ville du centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Depuis, le songe qui trottait dans sa tête depuis plusieurs années s’est transformé en idée fixe : quitter le pays, à tout prix, et rejoindre l’Europe.
Comme des milliers de jeunes Ivoiriens, il rêve d’une autre vie dans « l’eldorado » où, il en est persuadé, « tout est plus facile ». « Il y a trois gares clandestines à Daloa. Les gens viennent de tout le pays pour partir », assure Abdoulaye, sans accepter d’en révéler les emplacements, l’un des secrets les mieux gardés de la ville depuis que les autorités sont aux aguets.
L’ouverture de routes migratoires vers la Méditerranée
A Daloa, les entreprises sont rares, et beaucoup de jeunes, peu enclins au dur labeur des champs ou trop peu qualifiés, se retrouvent sans emploi après leurs études. En attendant des jours meilleurs, ils vivent de petits boulots, comme la vente de téléphones de seconde main à proximité de la gare routière, conduisent des taxis pour 15 000 francs CFA (23 euros) par mois.
Avec la déstabilisation de la Libye et du Sahel, et l’ouverture de routes migratoires vers la Méditerranée, ils ont cru voir leur chance arriver et, comme Abdoulaye, ont préparé leur baluchon. « Depuis novembre 2015, le fléau de l’émigration clandestine mine notre ville. Quand la voie du désert s’est dégagée, il y avait deux cars de soixante places qui partaient chaque jour. Ça a beaucoup diminué aujourd’hui, tout simplement parce que presque tous les candidats au départ sont partis », raconte Mamadou Soro, président de l’Union de la jeunesse communale de Daloa (UJCD). Les bus, qui quittent la ville de nuit, passent par le Burkina Faso ou le Mali pour rejoindre la porte du désert à Agadez, au Niger. Là-bas, des véhicules tout-terrain filent vers la Libye, où un troisième réseau de passeurs réceptionne les migrants, direction la côte.
Aucune donnée concrète n’est disponible sur le nombre de départs depuis les trois gares clandestines. « Ils se cachent pour partir, et les parents ne nous disent rien », déplore-t-on à la mairie. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), 7 % des migrants arrivés sur les côtes italiennes de janvier à juillet de cette année étaient ivoiriens, soit environ 6 500 personnes. « Daloa est utilisée comme une plate-forme de départ, explique Issiaka Konaté, directeur général des Ivoiriens de l’extérieur au ministère de l’intégration.C’est un phénomène de mode. Ils dépensent beaucoup pour un hypothétique eldorado où ils devront tout recommencer à zéro, au lieu d’utiliser leurs fonds dans un projet ici. »
« Comment il a grossi depuis qu’il est là-bas »
Sous sa véranda, Abou Coulibaly, fabricant de clés au « quartier Dioula », se souvient des projets montés pour son fils de 18 ans, danseur de talent qu’il voyait gendarme : « Il est parti sans rien me dire. Maintenant, il est en Italie, dans un coin au nom bizarre. Avec son courage, il pouvait tout faire ici. Là-bas, il est seul. » Autour de lui, les voisins s’attroupent. Tous sont concernés par le départ d’un enfant. Adama Keïta a lui encouragé ses deux fils et sa fille à partir, peu soucieux des dangers de la route. « Ils ont le bac, ont fait des études, mais ça ne leur a rien apporté, s’agace-t-il. Avec mon épouse, on préfère qu’ils s’en aillent, là où ils recevront une bonne formation. »
De l’avis de l’équipe de l’UJCD, outre le manque d’emplois, la principale raison de cette vague migratoire vient des réseaux sociaux. Pour Issiaka Konaté, c’est la raison numéro un. Les Ivoiriens qui parviennent à atteindre l’Italie publient immédiatement des photos d’eux avec des habits neufs, devant des belles voitures ou font des selfies avec des Européens.
« Regardez comment il a grossi depuis qu’il est là-bas », lancent, comme un refrain, plusieurs vendeurs de téléphones, en montrant des photos Facebook d’un frère ou d’un ami qui « a réussi ». Ils s’occultent ainsi la réalité : les morts dans le désert, les kidnappings, la prison en Libye et les rançons demandées aux parents… Et, plus dangereux encore, la traversée de la Méditerranée dans des embarcations de fortune, où les migrants s’entassent par centaines.
« Je ne veux plus courir derrière la vie »
L’horreur de la route, Ahmed Dramé, 28 ans, l’a connue et en est revenu. Après avoir vendu toutes ses affaires, il est parti en avril 2015, avant la grande vague de départ, et est parvenu à atteindre Tripoli, sur la côte libyenne, en août. « Quand nous avons pris l’eau, à plus de cent dans une petite embarcation, les “corps habillés” libyens nous ont interceptés et enfermés dans une maison. »
Emprisonné à l’étroit avec près de 400 personnes, à peine nourri, on lui dit qu’il ne sortira que si ses proches paient une rançon. « Certains, qui n’ont pas pu payer, sont enfermés là-bas depuis deux ans. Beaucoup ont perdu la tête », assure Ahmed. Orphelin, il n’a personne à contacter, mais parvient à s’échapper après une semaine de détention. Il rebrousse chemin par l’Algérie puis le Maroc, travaillant en route, et arrive à Daloa en mars.
Depuis, il s’acharne à convaincre tous ses proches que le risque n’en vaut pas la peine, et que la plupart des migrants, quelques jours après le départ, regrettent déjà leur choix. « Ils continuent seulement parce qu’ils ont dépensé trop pour faire demi-tour », précise-t-il. Peu écouté, mis à l’écart et qualifié de « maudit », car il a échoué à traverser, il garde la tête haute et a recommencé son petit commerce de téléphones. « Je ne veux plus courir derrière la vie. J’ai perdu trop de temps et d’argent avec ce voyage », lance-t-il, amer.
« Ça ne sent pas dans les assiettes »
Depuis le début des départs, le gouvernement ivoirien et les autorités de Daloa ont mis en place une grande campagne de sensibilisation et de dialogue, avec l’aide de l’UJCD. Des films présentant les risques ont été projetés dans les quartiers et un avion spécial a été affrété par le ministère de l’intégration, fin novembre 2015, pour rapatrier 44 Ivoiriens bloqués en Libye. Selon Issiaka Konaté, les campagnes, associées à la lutte contre les passeurs, ont porté leurs fruits et réduit les départs.