Le président ougandais Yoweri Museveni s’oppose à la reconnaissance par les Nations unies d’Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d’Ivoire et il souhaite une enquête de l’Union africaine sur le scrutin ivoirien, a déclaré son porte-parole.
« L’Ouganda n’est pas d’accord avec l’Onu et la communauté internationale au sujet de la Côte d’Ivoire« , a déclaré Tamale Mirundi, porte-parole de Yoweri Museveni, au journal Daily Monitor, en citant le président ougandais.
Ce porte-parole a confirmé à Reuters l’exactitude des propos rapportés mardi par le journal ougandais.
« Il faut une approche sérieuse qui comprenne une enquête sur le processus (électoral), notamment sur l’élaboration des listes électorales et sur l’identité des électeurs« , a poursuivi Yoweri Museveni, cité par son porte-parole.
« Il faut enquêter et ne pas se contenter de dire ‘untel a gagné’. Non, non et non« , a-t-il insisté.
Après un entretien avec Yoweri Museveni, le président sud-africain Jacob Zuma a jugé la semaine dernière que l’annonce des résultats en Côte d’Ivoire faisait apparaître des « contradictions« .
Yoweri Museveni et Jacob Zuma conviennent qu’une nouvelle approche est nécessaire au sujet de la crise ivoirienne, a dit le porte-parole du président ougandais.
« Chaque pays dispose d’une Constitution et d’un cadre permettant de régler les problèmes internes« , a-t-il souligné. « Il n’appartient donc pas à l’Onu ni à la communauté internationale de reconnaître untel ou untel vainqueur. Il faut une enquête pour
Archives pour janvier 2011
Côte d’Ivoire: le président Ougandais ne reconnaît pas Ouattara
Le président ougandais Yoweri Museveni, par la voix de son porte-parole Tamale Mirundi dont les propos ont été diffusés ce mardi dans le journal national Daily Monitor, s’est opposé à la reconnaissance par l’ONU d’Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d’Ivoire.
« L’Ouganda n’est pas d’accord avec l’Onu et la communauté internationale au sujet de la Côte d’Ivoire », a déclaré Tamale Mirundi, citant le président ougandais. « Il faut une approche sérieuse qui comprenne une enquête sur le processus (électoral), notamment sur l’élaboration des listes électorales et sur l’identité des électeurs », a poursuivi Yoweri Museveni, cité par son porte-parole. Le dossier ivoirien fait de moins en moins l’unanimité au sein de l’Union africaine, commente Reuters.
Le président ougandais Yoweri Museveni adopte la position de Gbagbo

Museveni
Le président ougandais Yoweri Museveni a estimé que la position des Nations unies sur la Côte d`ivoire était « simpliste » et réclamé des enquêtes sur l`élection présidentielle de novembre, a indiqué son porte-parole mardi.
« Nous pensons qu`une proposition pourrait être faite à l`Union africaine: une enquête plus approfondie (sur l`élection) est nécessaire », a déclaré à l`AFP Tamale Mirundi, précisant que ses déclarations se fondaient sur des remarques faites par le chef de l`Etat lors d`un meeting en province.
M. Mirundi a affirmé que M. Museveni était favorable à « une approche sérieuse concernant l`examen du processus (électoral), dont l`enregistrement des électeurs et de qui a voté ».
L`enquête pourrait être confiée à une commission spéciale de l`Union africaine (UA), a-t-il ajouté.
La France et ses alliés tentent d’imposer Alassane Ouattara comme le vainqueur de l’élection. Désabusée par le représentant des Nations Unies en Côte d’Ivoire, l’Union Africaine avait d’abord fait pression sur le président Gbagbo avant de se raviser, après le rapport Mbeki, que l’ONU est manipulée pour imposer un « collabo » de la France en Côte d’Ivoire.
Les chefs d`Etat de l`Union africaine qui se réuniront les 30 et 31 janvier au siège de l`UA à Addis Abeba essaieront d`harmoniser leurs positions sur la Côte d`Ivoire.
Le Nigeria, sous la pression française et anglaise, pousse pour une solution militaire, alors que l`Afrique du Sud est sur une position identique à celle de l`Ouganda.
Le président sud-africain Jacob Zuma a souligné vendredi le blocage de la situation « malgré tous les efforts » et a plaidé pour trouver « quelque chose d`autre que demander à l`un des deux chefs de partir ».
Par Daniel
Avec AFP
Bingu wa Mutharika le président de l`UA à Abidjan pour « aider » à résoudre la crise ivoirienne
Le président en exercice de l’Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, est arrivé mardi à Abidjan pour « écouter » le président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, et « aider » à résoudre la crise ivoirienne, à trois jours d’un sommet de l’UA à Addis
Abeba.
« Même si des gens (ndlr, médiateurs africains) sont déjà venus (à Abidjan), cela ne signifie pas que je ne peux pas faire de même pour aider » à tenter de résoudre la crise ivoirienne née de la présidentielle du 28 novembre, a déclaré à la presse à Blantyre M. Mutharika, avant de s’envoler pour la Côte d’Ivoire, où sa visite n’a été annoncée que mardi matin.
« Ma responsabilité sera d’entendre les deux (MM. Gbagbo et Ouattara), d’écouter leurs avis de façon à ce que l’on puisse avancer » dans la résolution de la crise, a ajouté le président en exercice de l’Union africaine.
Son déplacement surprise intervient avant un sommet de l’UA prévu de vendredi à samedi à Addis Abeba, où il rendra compte de sa visite en Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué.
Arrivé vers 12H00 (locales et GMT) à l’aéroport d’Abidjan, M. Bingu wa Mutharika s’est rendu au palais présidentiel où il a été accueilli vers 14H30 par Laurent Gbagbo.
Le président de l’UA devait ensuite rencontrer M. Ouattara, retranché au Golf hôtel d’Abidjan, soumis depuis un mois et demi à un blocus des forces restées loyales au président Gbagbo.
Il aura également un entretien avec le chef de l’opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), Choi Young-Jin, a-t-on appris auprès de l’Onuci.
Le sang versé des ivoiriens n’est pas l’eau de la lagune Ebrié !

Patriotes_Ivoiriens

Patriotes_Ivoiriens
L’ ECOMOG est prête à intervenir, le signal politique de l’UEMOA est quant à lui attendu à Bouaké. Les forces françaises de la Licorne et les soldats rebelles du FN sont mobilisés et les FDS, loyalistes et républicaines mobilisées sont soutenues par le peuple ivoirien. La guerre semble inévitable et encore une fois de plus, le sang des africains coulera.
Afrique ! Mobilise-toi pour sauver la Côte d’Ivoire
L’Afrique est-elle vraiment consciente du sang versé ?! Souvenons-nous que par le passé, la même ECOMOG s’était caractérisée par des exactions, des crimes de guerre en Sierra Léone et au Liberia. En quoi la Côte d’Ivoire est-elle vraiment différente de ces pays ? Les populations ne sont-elles pas semblables, de couloir et de race noir ? Les populations ivoiriennes, qu’elles soient djoula, bété, agni et autre, ne risquent-elles pas de connaitre les atrocités de cette guerre menée par cette force ?!
Le sang versé de Côte d’Ivoire n’est pas l’eau de la lagune Ebrié ! Parce qu’il est temps pour les africains de dire « NON ». Parce qu’il est temps pour les africains de « NE PLUS ÊTRE A LA SOLDE D’UNE QUELCONQUE PUISSANCE ÉTRANGÈRE INTÉRESSÉE ». Parce qu’il est temps pour les africains de ne plus « S’ENTRETUER ». REFUSONS la guerre en Côte d’Ivoire. Chacun de nous, africains, conscients que cette guerre engendrera plusieurs dommages collatéraux aux populations qu’elles que soient leurs appartenance politique ou leur ethnie, ils nous revient par conscience, raison, dignité et fierté de lever la main et de dire : NON A LA GUERRE !
Pour cela, juste pour ce geste de paix et d’amour en faveur du peuple ivoirien, où que nous nous trouvons, sur le continent africain, européen, américain, asiatique, donnons-nous rendez-vous DIMANCHE 30 JANVIER 2011 A 12H00 GMT DEVANT LES AMBASSADES FRANÇAISES ET AMÉRICAINES DU MONDE ENTIER POUR DÉNONCER L’ATTAQUE MILITAIRE EN CÔTE D’IVOIRE.
Afin de rendre important cet acte de paix auprès des ambassades citées, nous demandons aux pacifistes africains de se munir d’un mouchoir blanc et d’une branche de palmier, symbole de paix et d’amour. Que toux ceux qui estiment que cet appel peut changer le cours des choses en Côte d’Ivoire et porter définitivement la paix et permettre la résolution de la crise ivoirienne pacifiquement, nous vous demandons de faire circuler massivement le présent message sur tous supports et relais médiatiques. Cette chaîne de doit pas se briser mais traverser les frontières… Il est temps pour notre part d’apporter à la nation ivoirienne notre modeste contribution.
Puisse Dieu épargner la Côte d’Ivoire toute entière !
By: patriote123
Boycott du cacao ivoirien : L’Ue dit non à Ouattara
Léger couac dans ce qui paraissait une bonne entente entre Alassane Ouattara et l’Union européenne. Alors que le président reconnu par une partie de la communauté internationale et son gouvernement ont demandé aux opérateurs économiques en Côte d’Ivoire de cesser toute exportation du café et du cacao, l’Union européenne a marqué…diplomatiquement son désaccord. Une source proche de la Commission citée par europe1.fr a expliqué que les sanctions imposées par l’Union européenne à la Côte d’Ivoire n’incluaient pas une interdiction des importations de cacao ivoirien. Les sanctions imposées par l’Ue l’ont été après que Laurent Gbagbo a décidé de ne pas considérer l’ultimatum qui lui avait été lancé par l’Ue afin qu’il cède le fauteuil présidentiel à Alassane Ouattara. Ouattara dans un communiqué signé de son premier ministre Guillaume Soro interdisait toute exportation de café et cacao à partir de la Côte d’Ivoire ; l’objectif étant de déstabiliser Laurent Gbagbo, toujours au pouvoir. Le communiqué affirmait : « le gouvernement (d’Alassane Ouattara, ndlr) informe les opérateurs économiques de l’arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao à compter du lundi 24 janvier 2011 et ce, jusqu’au 23 février 2011 (…) Le gouvernement rappelle que les contrevenants à cette mesure seront considérés comme finançant les activités de l’administration illégitime de M. Laurent Gbagbo et s’exposent à des sanctions internationales… ». L’Ue qui a dû prendre la mesure des conséquences qu’un boycott du café et du cacao ivoirien impliquerait, a jugé utile de réagir. Dans la journée d’hier, la porte-parole du chef de la diplomatie de l’Ue, Maja Kocijancic, expliquait que l’embargo commercial constituait une « option ». « Il ne s‘agit pas d`une option immédiate », a précisé Maja Kocijancic qui a relevé que les Européens voulaient, dans un premier temps, examiner l’impact qu’auront les sanctions déjà décidées à l’encontre de Gbagbo et de son entourage.
Notons que les cours du cacao avaient commencé par s’envoler sur les marchés de Londres et New York après l`annonce par le camp Ouattara d`un arrêt des exportations de cacao et de café.
S: Soir Info
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