Vidéo savamment mise ensemble montrant Beyoncé dansant sur fond musical Pecoussa de Lougah François. Très impressionnant, la créativité de l’auteur de cette vidéo. IvoireDiaspo ne peut qu’encourager de telles initiatives!
Archives pour 2012
Côte d’Ivoire : Ouattara veut un gouvernement à sa main
Depuis quelques semaines déjà en Côte d’Ivoire, les rumeurs de remaniement de l’équipe installée au pouvoir depuis mars allaient bon train. Mais la décision, mercredi, du président Alassane Ouattara de dissoudre son gouvernement a créé une véritable surprise dans le pays. «On ne s’y attendait pas du tout», assure un conseiller d’un ministre du gouvernement dirigé par Jeannot Kouadio-Ahoussou.
Officiellement, la dissolution est le fruit d’une mésentente au sein de la coalition au pouvoir qui unit le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Henri Konan Bédié. Cette union avait permis de battre la formation de Laurent Gbagbo lors du scrutin de 2010 et de tenir bon lors de la longue crise postélectorale qui fit plus de 3000 morts. Selon la présidence, le PDCI ainsi qu’un petit groupe satellite, l’UDPCI, ont voté mardi en commission de l’Assemblée nationale contre un projet de loi sur le mariage approuvé en Conseil des ministres. «Cela posait un problème de cohérence», soulignait-on à la présidence pour expliquer la décision du chef de l’État.
Cette explication ne convainc pas la plupart des observateurs. Ce désaccord ne serait qu’un prétexte. «Alassane Ouattara a profité de ce hiatus pour reprendre les rênes», affirme un désormais ex-ministre. Les tensions entre le RDR et le PDCI sur la conduite des affaires et le partage des responsabilités sont de notoriété publique. «Le PDCI se sentait floué et de RDR accusait son partenaire de traîner des pieds», confie un membre du PDCI qui ne croit pas néanmoins à une explosion rapide de la coalition.
Une certaine impatience
À la présidence, les critiques contre le gouvernement se faisaient d’ailleurs de moins en moins discrètes. Car, si après 18 mois de pouvoir, Alassane Ouattara peut se prévaloir d’une reprise économique certaine, beaucoup d’autres dossiers restent en suspens. La justice tarde ainsi à se prononcer sur le sort des proches de Laurent Gbagbo incarcérés. Aucun procès n’a encore débuté. Le processus de réconciliation nationale est au point mort et la refonte des services de sécurité ne progresse guère plus.
En coulisses, les diplomates cachent mal une certaine impatience et leur agacement envers une corruption toujours trop élevée. Mais ce serait surtout une série d’attaques attribuées aux derniers fidèles de Laurent Gbagbo qui aurait miné le crédit du gouvernement. Ces raids, en août, septembre et octobre, ont touché l’est de pays mais aussi Abidjan. Elles ont d’un seul coup relancé les tensions, donnant l’impression que la Côte d’Ivoire renoue avec la crise.
Le nouveau gouvernement ne devrait pas être nommé avant plusieurs jours. Les consultations devraient être longues et bien des ministres ne devraient pas retrouver leurs sièges. «Alassane Ouattara devrait pousser son avantage et écarter ceux dont les noms ont été trop décriés ces derniers mois», imagine un ex-ministre. Une seule chose semble certaine: l’ouverture de postes à d’anciens proches de Laurent Gbagbo, dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale, semble pour l’instant exclu.
Le Figaro
Cameroun : Théophile Abega n’est plus
Par RFI / AFP
L’ex-capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun, Théophile Abega, est mort ce 15 novembre 2012 à Yaoundé, à l’âge de 58 ans. Le vainqueur de la CAN 1984 et Ballon d’Or africain la même année avait été hospitalisé suite à un malaise.
Un géant du football camerounais s’est éteint ce 15 novembre 2012 à Yaoundé. Théophile Abega est décédé à l’âge de 58 ans, victime du diabète et d’une insuffisance cardiaque. L’ex-capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun avait été hospitalisé il y a une dizaine de jours suite à un malaise.
Théophile Abega faisait partie de l’équipe qui avait remporté la première Coupe d’Afrique des nations du Cameroun, en 1984. Ce succès avait notamment valu au milieu de terrain d’être désigné Ballon d’Or africain la même année. Celui qu’on surnommait « docteur » avait également participé à la Coupe du monde 1982 avec les Lions indomptables.
En club, Théophile Abega avait fait les beaux jours du Canon Yaoundé avant d’effectuer un court passage en France au Toulouse FC et un autre plus long en Suisse au Vevey-Sports. Il avait aussi été directeur général du Canon jusqu’en 2009.
Au terme de sa carrière sportive, il était entré en politique, en militant pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. Il était depuis 2002 maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé IVe.
Derniers jours de Douk Saga
Cette vidéo de la télévision ivoirienne retrace les derniers jours de la vie de Douk Saga, le créateur du Coupé Décalé. Pour un internaute qui a laissé un commentaire sur cette vidéo « l’on ne comprend pas le Coupé Décalé, le message de Doug Saga de se battre pour devenir quelqu’un, de s’affirmer et oublier le quand dira t-on. Et surtout de profiter de sa réussite avant qu’il ne soit trop tard ».
On pourra toujours discuter du message que voulait diffuser Douk Saga, toutefois, il est indiscutable que le phénomène et les sons du Coupé Décalé se sont imposés dans toute l’Afrique et continuent de survivre au « Sommet de l’Himalaya »
Vote de loi au Parlement et dissolution du gouvernement : Le Groupe Parlementaire PDCI-RDA s’explique
Le 18 décembre 1995, la Côte d’Ivoire a ratifié la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes.
Depuis cette date, notre Pays met peu à peu sa législation nationale en conformité avec les principes défendus par ladite convention.
C’est ainsi que, dans un souci d’égalité entre l’homme et la femme, le
Président de la République a soumis à l’Assemblée Nationale un projet de loi qui abroge, modifie ou complète certaines dispositions de la loi relative au mariage.
Le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA se félicite de cette initiative qui donne l’opportunité à l’Etat de Côte d’Ivoire de non seulement respecter ses engagements internationaux mais aussi de réaffirmer son attachement à l’égalité des sexes.
Cependant, l’analyse de l’exposé des motifs de ce projet de loi par le Groupe Parlementaire PDCI RDA laisse apparaître que ce texte ne prend pas en compte les valeurs culturelles, sociales et religieuses de notre société.
Notamment, quand il suggère une cellule familiale sans chef, contrairement à toute organisation humaine.
C’est pourquoi le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA veut partager ses interrogations avec l’ensemble des Députés :
1. L’absence de chef de la famille ne va‐t‐elle pas entraîner la désintégration de la cellule familiale ?
2. L’absence de chef de la famille ne va‐t‐elle pas poser de problème de nom patronymique de la famille ?
3. L’absence de chef de la famille ne pose‐t‐elle pas de problèmes avec nos valeurs sociétales inscrites dans la bible, le coran, nos religions traditionnelles qui prévoient explicitement un chef ?
4. Enfin, l’absence de chef de la famille apporte‐t‐elle un réel avantage à la société, comme est censée le faire toute loi ?
En réalité, voté en l’état, ce projet de loi poserait plus de problème à la société ivoirienne qu’il n’en résoudrait.
C’est pourquoi, le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA propose que soit maintenu le principe du chef de la famille.
Cependant, il suggère que le choix de ce chef soit fait de commun accord par les futurs époux pour être conforme au principe d’égalité entre l’homme et la femme. Ce choix sera fait lors de la célébration du mariage à l’instar de celui du régime matrimonial.
Cette disposition que le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA propose, consacre ainsi l’égalité des époux qui acceptent librement de se donner un chef au sein de la cellule familiale.
De la même manière, le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA estime que les questions liées à la contribution des époux aux charges du ménage, au choix du domicile familial et au libre exercice d’une profession doivent‐elles être imprégnées du principe de l’égalité entre l’homme et la femme.
Fait à Abidjan, le mardi 13 novembre 2012
Le Groupe Parlementaire PDCI‐RDA
Du chant du coq à la coqueluche du Pape
Ils vont tous rentrer, des quatre coins de l’horizon, les exilés vont rentrer ; c’est le début du royaume de D.ieu, un peu comme l’espérance du retour des Juifs sur la Terre Promise pour amorcer la fin des temps…le messie ivoirien Ouattara piaffe d’impatience : en effet, chaque jour de retard dans le retour annoncé de ces fils prodigues de l’Ouest le freinent dans son projet d’unification et de réconcililiation de cet Ouest, ce cœur meurtri et déchiré de sa chère Côte d’Ivoire ! Et comme les absents ont toujours tort, la fixation du SS Super-Solution, « venez , rentrez, il ne vous arrivera rien, juste un petit passage par la justice spécialisée en traque et traitement des ennemis du régime », nous la voyons à l’œuvre chaque jour et nous connaissons bien la musique à présent.
Ce qui m’étonne dans cet acharnement à ramener à la bergerie les brebis égarées Gossio et Kahé, c’est que ce ne sont pas des personnes concernées au premier chef, en tout cas pour ce que j’en perçois, le premier, ancien directeur du port autonome d’Abidjan n’est pas un homme politique, et le second, lui un politique, n’était pas au gouvernement depuis 2005. En outre, je n’en avais jamais entendu parler avant son évocation par le Nouveau Courrier lors de la visite de Ouattara dans l’ouest en avril dernier, (que l’on me pardonne cette ignorance, mais comme franco israélienne résidant en israel,je ne me suis familiarisée avec la politique ivoirienne qu’à l’automne 2010 et la préparations des élections dites démocratiques) alors pourquoi donc cette fixation sur un gestionnaire de port dont les biens ont été immédiatement gelés et un homme politique en exil, qui ne fait aucune vague et brusquement se voit adresser en juillet 2012 un tardif mandat d’arrêt international? Aurait-il été oublié?
comment croire que le pays va se remettre sur les rails quand ses cadres et anciens cadres seront rentrés pour répondre devant la justice, car malgré ses appels du pied et ses sourires carnassier en leur direction, il nous parle d’une réconciliation mort-née. La commission CDVR, dont les consonnes sur le mode hébraïque où les voyelles ne s’écrivent pas mais se devinent, nous laissent comme l’a suggéré un internaute les consonnes du mot CaDaVRe, et malheureusement le trop plein de cadavres dans cette histoire ivoirienne et plus particulièrement dans l’ouest nous révèlent d’avantage un mauvais coup en préparation à leur encontre qu’un geste d’apaisement en faveur de l’ouest martyr. Et s’ils rentraient « paisiblement », où iraient-ils puisque leurs biens ont été pillés et occupés? l’appartement du premier à Abidjan s’étant mu en taverne de FRCI et le domaine agricole et hôtelier du second détruit et pillé de fond en comble?
D’ailleurs comment expliquer que la première dame Simone Gbagbo soit affublée d’une accusation de « génocide » ? Même les journaux proches du gouvernement sont un peu gênés aux entournures par cette accusation qui pose problème : le massacre systématique des populations proches du président Gbagbo, en représailles après l’installation manu militari du chouchou de la Communauté internationale qui a voulu prouver sa virilité de coq gaulois, pardon de Coq d’Ivoire en se défaisant de tous les amis de son ennemi l’Eléphant d’Eburnie qui avait osé prendre ses distances vis-à-vis de la basse-cour gauloise et ses confrères africains coqs-préfets ? Est-ce l’ancienne ministre de l’Education Nationale, madame Kandia Kamara que ses origines guinéennes ont entravées dans sa compréhension du Français, qui aurait mal expliqué à ses ex-collègues du gouvernement la signification de ce terme ? Est-ce parce que la désormais ex-nouvelle équipe gouvernementale n’a jamais côtoyé et suivi de cours d’Histoire de l’Eminent Historien qui a dirigé le pays pendant une décénie ? Le terme« génocide » officiellement confirmé pour les Juifs, les Arméniens, les Rwandais, est-il vraiment approprié pour décrire la crise mortelle ivoirienne d’avant le 11 avril 2012 ?
Mais revenons à nos moutons noirs du blanc troupeau d’agneaux candides et dociles des bergeries ouattarandiennes : pourquoi l’enveloppe toujours scellée des 2 millions de francs CFA, « manne généreuse » du messie Ouattara n’a-t-elle pas trouvé preneurs ? Les quelques brebis frigorifiées et apeurées qui ont applaudi la prestation du faux messie n’ont pas osé dire au brillantissime économiste que l’enveloppe est bien maigre, qu’il a du être distrait ce jour là, et compter en anciens francs, comme au temps de ma jeunesse où les personnes âgées parlaient d’un million d’anciens francs, quand il s’agissait de 10 mille francs nouveaux ! On dit le pauvre homme malade, ne vient-il pas de sortir courageusement d’une période d’hospitalisation en France ? Assurément il a fait erreur, mais ce qui est grave c’est que les dociles moutons de la représentation Wê n’ont rien osé dire ! Ils ont préféré ne pas toucher à l’enveloppe ! Ne pas lui dire que les miettes qu’il leur octroie sont à l’image de son mépris pour eux, lui qui n’a pas dit un mot sur la tragédie qu’ils ont vécue et qu’ils continuent de vivre, alors qu’il a su en une page dans tous les journaux remercier de façon dithyrambique tous les officiels qui s’étaient joint à lui lorsqu’il a perdu son frère ainé, mort de mort naturelle !
Pauvre Côte d’Ivoire livrée aux rapaces et aux traîtres : en ce jour il n’y a aucun capitaine dans le vaisseau ivoire ; Ouattara courant chez le Pape pour s’offrir avec sa fausse blonde une nouvelle virginité ; et je ne peux pas ne pas penser à l’exemple du pape Grégoire XIII qui après le massacre de dizaines de milliers de protestants lors de la saint Barthélémy, avait absout tous les péchés, présents passés et à venir, de Louis XIV, roi de France ! Quant au gouvernement il est dissout depuis hier, mais l’ex premier ministre représentera tout de même Ouattara au Bénin pour le millionième vaccin d’une multinationale qui n’a pas fini d’offrir ses services les plus chers à cette Afrique exsangue… Et où est le Président de l’Assemblée Nationale, en vadrouille probablement lui-aussi qui a pris goût aux escapades transnationales de son mentor pour échapper à l’arrestation éventuelle dont il pourrait être l’objet?
Shlomit Abel, 15 novembre 2012
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