J’ai mal à la Côte, mais pas n’importe laquelle
Qui m’a fait cela pour que je ne sente que douleur ?
Amour de la haine est le socle sur lequel est né
le lugubre projet d’endeuiller le peuple de chez moi
Qui n’avait pour seul bagage que des baluchons
à la recherche d’un endroit plus paisible que ce que fût
ce havre de paix où venaient chercher refuge
ressortissants poursuivis de partout chez eux
Les mains ouvertes, mon pays a accueilli des frères d’Afrique
hier en difficulté et qui aujourd’hui revendiquent la paternité de
Mon pays zénophobe, que l’on veut bâtard par la volonté d’hommes
pervers étrangers à la culture d’hospitalité de notre chère Afrique
C’est absurde, j’ai bel et bien mal à la Côte, non de chaire mais d’ivoire
Côte d’Ivoire, les temps de ta guérison sont proches pour le bonheur
de tes fils désormais dans des camps de refugiés épousant la misère
Bientôt nous sourirons dans une Côte d’ivoire de retour d’exil
Dowmazan Joshua
Archives pour septembre 2013
Abel NAKI, Président Fondateur du CRI-Panafricain sur Télésud pour l’entretien du jour
Abel NAKI, Président Fondateur du CRI-Panafricain sur Télésud pour l’entretien du jour
Femmes: Prendre soin de votre vagin
Comment puis-je conserver une bonne santé vaginale ?
De nombreuses femmes s’interrogent sur l’odeur et les pertes vaginales et sur ce qui est « normal ». Le vagin de chaque femme est unique. Bien que tous les vagins aient des caractéristiques communes, chaque femme a sa propre odeur et des pertes vaginales qui varient en quantité selon son cycle menstruel. Les vagins produisent des fluides en réponse à l’excitation sexuelle et l’activité physique. Il se peut que vous remarquiez dans votre sous-vêtement de petites taches blanches ou jaunâtres et une odeur distincte mais non désagréable. Ces manifestations sont normales.
Il est bien de prêter attention à ces signes et au cycle propre à votre corps. Lorsque vous savez ce qui est normal pour vous, vous pouvez détecter plus rapidement des changements qui peuvent survenir et consulter un médecin si nécessaire.
Comment puis-je éviter de développer une irritation vaginale ?
En général, vous pouvez éviter de développer une irritation vaginale en gardant la zone du vagin sèche et bien aérée. Pour ce faire :
- Ne portez que des sous-vêtements en coton.
- Changez de serviettes hygiéniques et de tampons régulièrement, au moins tous les huit heures.
- Évitez d’utiliser des aérosols et des désodorisants vaginaux.
- N’utilisez que des serviettes hygiéniques et des tampons non parfumés.
- Explorez des possibilités autres que les serviettes hygiéniques et les tampons.
- Enlevez votre maillot de bain ou vos vêtements de sports immédiatement après une activité.
- Évitez de porter des vêtements serrés et des tissus synthétiques directement sur votre peau.
- Essuyez-vous de l’avant à l’arrière après les mictions ou les selles.
- Évitez les activités prolongées dans des conditions chaudes et humides, comme les saunas et les exercices aérobics.
Dois-je avoir recours à des douches vaginales ?
Les douches vaginales ne sont ni nécessaires ni recommandées, puisqu’elles peuvent perturber l’équilibre naturel d’acidité de votre vagin et augmenter le risque d’irritation. Une douche vaginale introduit de l’eau ou d’autres solutions dans votre cavité vaginale afin d’évacuer par rinçage les pertes ou le sang résiduel après les menstruations.
Votre vagin est un organe autonettoyant doté de ses propres substances protectrices. La façon la plus saine de nettoyer votre vagin est de le laisser se nettoyer lui-même. Lavez votre vulve (l’entrée de votre vagin) quotidiennement avec de l’eau tiède. Évitez d’utiliser un savon parfumé. Pour certaines femmes, l’utilisation de n’importe quel type de savon peut causer des irritations.
Certaines femmes se donnent une douche vaginale après une relation sexuelle dans une tentative d’éviter une grossesse ou des maladies transmises sexuellement. Les douches vaginales ne sont pas recommandées comme méthode contraceptive et peuvent pousser le sperme encore plus loin dans votre vagin. Elles ne réduiront pas non plus le risque de contracter des maladies transmises sexuellement.
Quels sont les autres causes de problèmes vaginaux ?
Les antibiotiques et certaines bactéries naturelles peuvent parfois modifier l’équilibre normal d’acidité de votre vagin. Le stress, la maladie et les changements hormonaux peuvent aussi rendre votre vagin plus sensible aux irritations. Les maladies transmises sexuellement et les infections aux levures peuvent être une cause importante d’irritation vaginale.
L’utilisation de méthodes de barrière comme les condoms et les digues dentaires chaque fois que vous avez des relations sexuelles peut réduire le risque de contracter des maladies transmises sexuellement. Prenez note que d’autres méthodes de contraception comme la pilule anticonceptionnelle, le diaphragme, le DIU, qui effectivement, réduisent le risque de grossesse de façon efficace, ne constituent pas une protection contre les maladies transmises sexuellement ou le VIH/sida.
Consultez votre médecin si vous avez l’un des symptômes suivants :
- démangeaison;
- irritation ou douleur;
- sensation de brûlure lorsque vous urinez;
- une augmentation des pertes ou la présence de pertes anormales;
- enflure des lèvres;
- saignement;
- douleur lors des relations sexuelles;
- odeur désagréable; ou
- douleur abdominale.
N’essayez pas de diagnostiquer votre problème vous-même. Certains de ces symptômes peuvent être les manifestations d’une maladie qui doit être traitée, d’autres peuvent être mineurs. Votre médecin déterminera si vous avez besoin d’un médicament ou d’autres traitements. Si elles ne sont pas traitées, certaines manifestations d’une maladie peuvent causer des problèmes de santé futurs.
Source: http://afriquefemme.com/109-sante/sexualite/588-prendre-soin-de-votre-vagin
Grand-Bassam classée au patrimoine mondial de l’UNESCO
Après cette étape, il a été l’invité du JT de 20h. Traduisant sa joie pour avoir réussi cette gageure, Maurice Bandaman a rendu hommage à ses prédesseurs en l’occurence les ministres Bernard B. Dadié (1977) et Henriette Dagri Diabaté (1991), pour avoir travaillé en amont de ce projet. 35 ans de travail qui ont abouti sous le mandat du Président Alassane Ouattara. Le ministre-écrivain a invité les populations de Grand-Bassam à préserver la ville historique ivoirienne. “Je vous demande de veiller à la propreté et à la l’intégrité du quartier France’’, a-t-il conseillé. Maurice Badaman a, par ailleurs, mis un point d’honneur sur les retombées pour les populations de la première capitale de Côte d’Ivoire. “L’inscription sur la liste du patrimoine mondial montre que le pays possède des richesses. Elle donne une visibilité sur le monde.
La reconnaissance au niveau mondial rehausse l’image du pays. La ville de Grand-Bassam comprend des bâtiments qu’il faut restaurer. Cela va donner une autre image de Grand-Bassam. Certains opérateurs touristiques et économiques vont permettre d’inscrire Grand-Bassam sur la liste des tours operators. Grand-Bassam va être connu sur le plan mondial comme les sept (7) merveilles du monde. En collaboration avec des opérateurs hôteliers, nous allons trabsformer certains bâtiments en hôtel. Nous allons aussi travailler avec la mairie de Grand-Bassam pour que cela puisse profiter à la ville et à la Côte d’Ivoire”, a fait savoir le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Depuis le vendredi 29 juin 2012, le quartier France de la ville de Grand-Bassam est inscrit que la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, tout comme ce fut la cas en Afrique de la ville de Rabat au Maroc, la région Bassari au Sénégal, des sites natuels au Congo et au Tchad.
le FPI tient à marquer sa totale disponibilité et son engagement à contribuer à la Réconciliation Nationale (Vice-Président)
Discours de Ouattara à la 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU
– Excellence Monsieur John ASHE, Président de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies ;
– Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
– Excellence Monsieur BAN Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies ;
– Mesdames et Messieurs ;
– Honorables Délégués,
Monsieur le Président,
Tout comme les Chefs d’Etat et de gouvernement qui m’ont précédé à cette tribune, je voudrais à mon tour, au nom de la délégation de la Côte d’Ivoire et en mon nom propre, vous adresser nos chaleureuses félicitations pour votre brillante élection à la présidence de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Je voudrais saluer tout particulièrement le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur BAN Ki-Moon, pour son action à la tête de notre Organisation et son engagement pour la paix et le développement dans le monde.
Je saisis cette heureuse opportunité pour lui renouveler, au nom de mes pairs de la CEDEAO, notre gratitude pour son implication personnelle dans la résolution des conflits en Afrique et singulièrement dans la sous-région ouest africaine.
Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs,
Avant d’aborder le thème de cette session et au moment où j’interviens pour la seconde fois devant votre auguste assemblée, je tiens à vous renouveler la reconnaissance du peuple ivoirien pour l’action que les Nations Unies et la communauté internationale continuent de jouer à nos côtés. En effet, grâce à ce précieux soutien, la Côte d’Ivoire est au travail et a repris le chemin du développement économique et social,pour le bien-être de tous les Ivoiriens. Mon pays est en pleine reconstruction, après s’être doté d’Institutions crédibles et démocratiques au terme d’élections libres et transparentes. La réconciliation nationale et le dialogue politique se poursuivent dans un climat apaisé. Nous sommes conscients des défis qui restent à relever mais nous sommes sur la bonne voie.
Monsieur le Président,
Le thème retenu par la présente session, à savoir « Le programme de développement de l’après 2015 : plantons le décor » nous interpelle tous, individuellement et collectivement, sur notre capacité à relever le défi du développement. Alors que nous approchons de la date cible de 2015 pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), il convient de souligner que d’importants progrès ont été accomplis par la plupart des pays et de nous féliciter de la détermination de l’ensemble des Gouvernements à poursuivre leurs efforts, afin de tenir les engagements du Millénaire. Même si beaucoup reste encore à faire et que les progrès affichés peuvent masquer des réalités nationales et régionales diverses, la dynamique actuelle semble irréversible en dépit d’un contexte économique particulièrement difficile. Nous devons nous atteler à consolider les résultats positifs obtenus dans certains domaines comme la scolarisation dans le primaire, la couverture vaccinale et le ralentissement de la propagation du VIH/SIDA. Nous devons également résoudre les questions de sécurité alimentaire, de sécheresse, d’accès à l’eau potable et de lutte contre la pauvreté, qui continuent
d’être des sujets de préoccupation majeure pour nos Etats.
Monsieur le Président,
En adoptant les Objectifs du Millénaire pour le Développement, nous avons la responsabilité collective et l’ambition d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens et d’accélérer le développement de nos pays. En ce qui concerne mon
pays, la Côte d’Ivoire, la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui stagnait en raison de la crise socio-politique, connait aujourd’hui une dynamique nouvelle, grâce notamment aux bonnes performances de
notre économie.
C’est dans ce climat favorable que le Gouvernement a mis en place un ambitieux programme de reconstruction, qui s’appuie sur le Plan National de Développement (PND) 2012-2015, et dans lequel les investissements sociaux occupent une place de choix. Ainsi, ce programme accorde d’importants investissements aux domaines de l’enseignement, de la santé et des infrastructures sociales de base. Le Gouvernement qui a également érigé au rang de priorité nationale la création d’emplois, notamment l’emploi des jeunes, souhaite atteindre l’objectif de création d’environ 200.000 emplois par an.
Monsieur le Président,
A l’heure du bilan, nous devons nous rendre à l’évidence que le monde a besoin davantage de solidarité pour atteindre les objectifs du Millénaire. Il nous faut donc adopter une approche globale, qui permettra à nos pays de bâtir des modèles de développement durables, plus justes et respectueux de nos spécificités.
Le continent africain qui affiche un retard par rapport à l’échéance de 2015, peut cependant compter sur son poids croissant dans l’économie mondiale. C’est pour cela que mon pays adhère à la définition d’un agenda Post-2015, afin de
forger un consensus nouveau autour d’une nouvelle génération d’Objectifs du Développement Durable, s’appuyant sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Monsieur le Président,
Le monde auquel nous aspirons ne sera possible que si nous relevons le défi de la paix et de la sécurité, mais aussi celui de la démocratie à travers le retour aux valeurs de la Charte des Nations Unies.
Trop de guerres et de conflits continuent de déchirer l’humanité et de miner les efforts de développement de nombreux pays. Nous devons collectivement y mettre fin, en privilégiant les seuls intérêts des peuples, grâce aux instruments dont nous nous sommes dotés. C’est en renouvelant les fondements de notre solidarité, que nous parviendrons à enrayer les nouvelles menaces telles que le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le trafic de drogue et d’armes, la traite des êtres
humains, la piraterie maritime. L’assaut terroriste, d’une rare violence, qui a endeuillé le Kenya en est la manifestation et nous rappelle l’urgence d’une action collective contre cette menace. Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte ignoble qui nous montre que la lutte contre le terrorisme est un combat sans répit, qui doit changer notre
perception de la sécurité. Dans ces moments de grande douleur, je voudrais,au nom de mon pays et de l’Afrique de l’Ouest, témoigner au peuple frère du Kenya et à son Président, notre compassion et notre soutien.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Délégués,
La Gouvernance internationale doit se démocratiser et incarner davantage le consensus universel et les valeurs de nos nations. En effet, le monde a besoin de se reconnaître dans ses institutions multilatérales afin de lutter efficacement contre les menaces de ce nouveau siècle. L’Afrique de l’Ouest est consciente de la menace que fait peser sur son
développement, la dégradation de l’environnement sécuritaire et la prolifération de 6 nouveaux facteurs d’instabilité. C’est donc à juste titre que les Chefs d’Etats de la CEDEAO mettent tout en œuvre,avec détermination et avec l’appui de la
Communauté internationale, pour le rétablissement et la préservation de la paix dans la région.
C’est pourquoi nous avons accueilli avec une grande satisfaction le rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali et la bonne tenue de l’élection présidentielle dans ce pays frère.
Ces succès ne doivent toutefois pas cacher les énormes défis auxquels notre région reste confrontée. J’invite donc la communauté internationale à tirer les leçons du conflit au Mali et à soutenir la CEDEAO et l’Union Africaine dans la mise en place d’une politique de sécurité cohérente et proactive ; le terrorisme dans la région du Sahel se déplace à
l’intérieur d’un espace dont des pans entiers échappent à l’autorité des Etats. La menace dépasse les frontières du continent africain et appelle à une réponse internationale concertée à la hauteur des enjeux.
Monsieur le Président
Mesdames, Messieurs
J’encourage les bailleurs de fonds et nos partenaires traditionnels à apporter leur soutien aux Nations Unies et à nos Etats dans le cadre de cette stratégie. Nous saluons l’annonce de la visite prochaine du Secrétaire général des Nations unies
et du Président de la Banque Mondiale, dans la région du sahel afin de mobiliser l’ensemble de la Communauté internationale et des Institutions financières.
A présent, Mesdames et Messieurs,
Honorables Délégués,
Si nous voulons clore le cycle des crises politico-militaires en Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau devrait elle aussi bénéficier de la solidarité internationale. C’est à ce prix que nous pourrons consolider la transition inclusive actuelle et permettre au Gouvernement d’organiser des élections démocratiques en novembre prochain. C’est pourquoi, au nom de la CEDEAO, j’invite la Communauté internationale à contribuer au financement des élections générales dans ce pays.
Monsieur le Président,
Je voudrais pour conclure,rappeler à notre auguste assemblée, que pour relever les défis de la paix et la sécurité internationale, nous devons plus que jamais mettre en œuvre les engagements pris au cours des conférences et des réunions au Sommet des Nations Unies. Le droit au développement doit devenir une réalité pour tous, tel qu’énoncé dans la Déclaration du Millénaire, unanimement adoptée en Septembre 2000.
Nous devons tous tirer les leçons des insuffisances du passé, pour mieux construire un monde nouveau, que nous voulons radieux pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour nos petits-enfants.
Je vous remercie.