Archives pour 26 octobre 2020
Alpha Condé déclaré vainqueur de la présidentielle en Guinée
Le président guinéen sortant, Alpha Condé, 82 ans, a gagné la présidentielle, remportant ainsi un troisième mandat controversé, selon les résultats provisoires annoncés samedi par la commission électorale (Céni) et qui ont immédiatement entraîné des violences à Conakry.
Annonçant ces résultats encore provisoires, le président de la Céni, Kabinet Cissé a déclaré que M. Condé avait remporté 59,49 % des voix lors du scrutin du 18 octobre.
Son principal rival, Cellou Dalein Diallo, 68 ans, qui s’était proclamé vainqueur de la présidentielle avant la publication des résultats, a obtenu 33,5 % des suffrages, selon la Céni.
Dès l’annonce des résultats, des affrontements ont éclaté entre forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, et manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP. Des bérets rouges étaient présents, en appui aux policiers et aux gendarmes et des tirs ont été entendus.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à une « solution pacifique » par le « dialogue » de la crise postélectorale, demandant à MM. Condé et Diallo d’empêcher « la violence ».
« Le secrétaire général exhorte également les leaders d’opinion et la presse à mettre un terme à tous discours incendiaires et appels à la dissension d’inspiration ethniciste », a déclaré son porte-parole dans un communiqué.
« Dans la rue »
« Nous sommes dans la rue, tant que Cellou Dalein ne nous demandera pas de rentrer », a assuré à l’AFP l’un des manifestants, Souleymane Cisse, chauffeur.
Dans un communiqué, son parti, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a affirmé que « le bilan provisoire de ces exactions inouïes était […] de 27 morts et de près de 200 blessés par balles », tandis qu’un bilan officiel a fait état de dix morts, sans qu’il soit possible d’obtenir un bilan des violences de source indépendante.
« L’UFDG et ses alliés ne renonceront pas aux manifestations dans les rues et sur les places publiques pour protester contre ce hold-up électoral », ajoute le communiqué du parti.
En entrevue samedi, M. Diallo s’est dit choqué par l’attitude de la communauté internationale qui n’a pas condamné le « terrorisme » du gouvernement.
Dans un climat général d’inquiétude et de violences, la tension était déjà montée d’un cran vendredi, les violences faisant au moins cinq morts dans ce pays d’Afrique de l’ouest à l’histoire particulièrement troublée et sanglante.
Les autorités ont réquisitionné l’armée tandis que de nouveaux affrontements entre jeunes partisans de M. Diallo et forces de sécurité avaient éclaté à Conakry et en province.
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a mis en garde les acteurs politiques guinéens, leur rappelant « que quiconque commet, ordonne, incite, encourage et contribue » à des crimes tels que définis par les statuts de la CPI, « peut être poursuivi par les tribunaux guinéens ou par la CPI ».
La Guinée est plongée depuis un an dans une profonde crise. Des mois de mobilisation contre l’éventualité d’un troisième mandat de M. Condé, à plusieurs reprises durement réprimée, ont fait des dizaines de morts civils.
Comme redouté de toutes parts, après une campagne émaillée d’incidents, les esprits se sont échauffés avec la présidentielle.
M. Diallo, battu par M. Condé en 2010 et 2015, avait proclamé sa victoire dès lundi en se fondant sur les données remontées par ses partisans envoyés dans les bureaux de vote pour ne pas s’en remettre à la Céni et à la Cour constitutionnelle, inféodées au pouvoir selon lui.
Souffler sur les braises
Le pouvoir l’accuse de souffler sur les braises. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le parti de M. Condé, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), traite M. Diallo de « pyromane », et parle « d’appel au meurtre et à la guerre civile » de sa part.
La Guinée s’est retrouvée vendredi avec un accès à Internet fortement dégradé. Netblocks, un groupe qui surveille de telles coupures, a expliqué soupçonner l’action de l’État guinéen.
Une telle censure avait déjà été observée en mars à l’occasion d’un référendum constitutionnel et de législatives controversées.
M. Condé n’était alors pas encore officiellement candidat à sa succession. La nouvelle Constitution visait à moderniser le pays, selon lui. Elle marquait l’avènement d’une nouvelle République, qui remettait donc, estime-t-il, son compteur présidentiel à zéro et lui permettait de se représenter.
Un Front national de la défense de la Constitution, M. Diallo en tête, menait alors la contestation anti-Condé.
La Contestation
« Nous ne reconnaissons pas ces résultats. Nous avons des documents sortis des urnes qui disent autre chose. Nous allons préparer notre dossier conformément à la loi guinéenne et saisir la Cour constitutionnelle, a prévenu Aliou Condé, secrétaire général de l’UFDG. Nous espérons que le droit sera dit et que la Cour nous surprendra agréablement. Nous continuons la lutte ! »
Selon la Ceni, le taux de participation s’élève à 78,88 %. Dans certaines villes de Haute-Guinée acquises au pouvoir, il frôle les 100 %. Aliou Condé dénonce « des pourcentages gonflés ». « Est-il possible que tous les inscrits d’un bureau votent ? Nous avons les vrais procès-verbaux de ces zones, leurs taux de participation ne dépassent pas 50 %. Ce sont des chiffres fabriqués », dénonce cet homme de confiance de Cellou Dalein Diallo.
« On ne doit pas s’étonner que le RPG ait des scores élogieux »
« Il faut bien que l’une des parties trouve quelque chose à redire, rétorque Domani Doré. On ne doit pas s’étonner que le RPG fasse des scores élogieux en Haute-Guinée ou en Guinée forestière. Le président Alpha Condé a été très proche des électeurs de ces régions. »
« Il y a eu des anomalies, il revient aux partis concernés de les soulever devant la Cour constitutionnelle », assure pour sa part Dansa Kourouma, président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC), qui a déployé six mille observateurs à travers le pays.
Si ce dernier estime raisonnable le taux de participation à l’échelle nationale, il reste toutefois dubitatif quant à certains chiffres annoncés localement. « Un taux de participation à 100 % est impossible dans le contexte guinéen. Cela va donner du travail à la Cour constitutionnelle, il y a un élagage indispensable à faire pour que ces chiffres soient conformes à la réalité. » Mais le plus important, selon lui, est d’appeler à la retenue, de privilégier le recours judiciaire et de renoncer à toute forme de violence.
Sera-t-il entendu ? « L’UFDG et ses alliés de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) rejettent catégoriquement ces faux résultats et appellent les populations à se mobiliser pour défendre, par tous les moyens légaux, la vérité des urnes qui donne leur candidat vainqueur à 53, 84 %, précise un communiqué du parti publié dès samedi. L’UFDG et ses alliés ne renonceront pas aux manifestations dans les rues et sur les places publiques pour protester contre ce hold-up électoral. »
Avec Le Devoir et Jeune Afrique
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ALASSANE DRAMANE OUATTARA : UNE TENDANCE INNEE
ALASSANE DRAMANE OUATTARA : UNE TENDANCE INNEE A VOULOIR POUR LUI CE QUI APPARTIENT AUX AUTRES !
Il m’est arrivé de lire, tout à fait par hasard, que Monsieur Abdou Touré, un proche d’Alassane Dramane Ouattara, a écrit une biographie de l’actuel chef de l’Etat ivoirien. Il aurait fait mention, dans cette biographie, du fait que l’homme, Alassane Dramane Ouattara, enfant, lorsque sa mère sortait avec lui, le portant au dos comme nos mères le font partout, l’enfant tendait la main à tous ceux qui se retrouvaient sur leur parcours. Une main mendiante, semblerait-il ! Je n’ai pas lu la biographie en question. Mais, je dois avouer que j’ai quelque peu été intrigué par ce penchant d’un enfant à tendre la main à tous ceux qui se trouvent sur son chemin. On pourrait me rétorquer qu’avec les enfants, rien ne devrait surprendre, et j’en conviens, mais tout de même ! Surtout qu’en plus, le biographe aurait indiqué que la mère, n’approuvant pas cet agissement de son enfant, lui aurait mis un jour dans la main une braise ardente, ce qui montre que je ne suis le seul à être indisposé par un tel penchant, fût-il enfantin.
Je ne sais pas quel commentaire, certainement glorieux pour ADO, a fait Monsieur Abdou Touré, sociologue de son état, de ce penchant plutôt hors du commun (c’est ce qui justifie qu’on puisse le mentionner dans une biographie) ; mais, en tant qu’observateur lambda, sans être ni sociologue, ni psychologue, je me pose des questions sur la signification que peut avoir un tel comportement, relativement à la personnalité de l’individu. Alors, il m’est venu une idée que je voudrais partager : mon intention n’est nullement de jeter l’opprobre sur qui que ce soit. Ce que je fais, c’est d’exprimer mon opinion sur ce fait tout de même si remarquable qu’il a été retenu par le sociologue biographe. Mon opinion repose sur l’observation qu’il est donné de faire de la vie et des comportements de l’illustre personnage de la biographie : Monsieur Alassane Dramane Ouattara.
De l’observation actuelle de la vie et des comportements quotidiens de cet homme, on peut retenir qu’il est une personne qui cherche tout le temps à s’approprier ce qui appartient aux autres. Comme il faisait dans son enfance ! L’homme traine une tare comportementale qui l’installe dans une imposture viscérale qui consiste à chercher, en permanence, à s’approprier ce qui ne lui appartient pas. Autrement dit, il est un éternel insatisfait de ce qu’il a, et/ou de ce qu’il est ! Voilà pourquoi il est dangereux : son vice transparaît dans le rejet qu’il fait de sa nationalité voltaïque ou burkinabé d’origine ; c’est également ce qu’il faut voir dans son dévolu sur la nationalité ivoirienne qui, soit dit en passant, ne lui a jamais été accordée en tant que telle. C’est encore le sens de sa volonté acharnée de tout le temps prétendre ce qu’il n’est pas, au pont parfois de s’attribuer des qualités parfaitement contraire de ce qu’il est en réalité : et sur ce point, je suis sûr que tous ceux qui connaissent, sans passion aveugle, l’histoire ou la vie de cet homme, comprennent parfaitement mon propos. On ne s’en sortirait pas à mentionner des exemples pour illustrer ces affirmations ; mais tout le monde sait que cet homme ne peut gagner aucune élection normalement organisée en Côte d’Ivoire ; je ne crois d’ailleurs pas qu’il puisse en gagner nulle part. Et l’homme le sait si bien qu’il s’accroche à des parodies d’élection, pour se prétendre vainqueur, ce que tout le monde sait qu’il n’a jamais été ! Au demeurant, il faut être d’une personnalité aussi basse que celle de cet homme, pour se glorifier d’une victoire fabriquée à coups de tricheries grossières, de falsifications de toutes sortes, de rejet des lois, et de brigandages sur les institutions et les individus ! Une personne digne affronte loyalement son (ou ses) adversaire(s) et le(s) bat honnêtement ! Et cela lui confère le respect et la considération de tous, y compris des adversaires… Mais, nous disons « une personne digne », c’est-à-dire quelqu’un qui a le sens de l’honneur et des valeurs positives. Et l’homme, depuis son enfance, n’a rien appris de cela ! On a là la preuve qu’on ne peut pas demander à l’hyène ou au chacal le comportement de la panthère ou du lion !
Le penchant à vouloir ce qui appartient à l’autre ou aux autres est si fort chez ADO que l’homme est capable de renier sa mère pour celle d’autres personnes. Sans scrupule aucun ! Au cours de sa comédie ubuesque qu’il appelle « campagne électorale », son slogan c’est : « le meilleur ! » … il affirme que son « bilan est excellent », là où tout le monde voit qu’il a échoué sur toute la ligne ! Et le plus ahurissant, c’est qu’il semble y croire !… Auparavant, Il a réussi à faire croire à ses supporters qu’il avait une immense fortune, il s’est donc prétendu plein aux as, sans que cela soit avéré ! Mais le mythomane est dans son jeu. Il a trompé et continue de tromper, tel le flatteur de la fable, tous ceux qui l’écoutent… Il aura manipulé et trahi, parfois jusqu’au trépas, tous ceux qui se sont fiés à lui !… On voit bien que de la même manière qu’enfant, il mendiait sans aucune gêne, il a dû indûment s’approprier des choses quand il était jeune. Devenu vieux, il continue de vouloir ce qui est aux autres et de vivre d’imposture à tous points de vue. Tant que ce penchant à vouloir ce qui est aux autres ne dérangeait que sa mère, ce n’était pas grave. Mais, aujourd’hui, c’est la nation ivoirienne que cet homme est en train de détruire !…
Que les psychologues se penchent sur la personnalité extraordinairement négatif que représente cet homme, pour éclairer l’opinion sur le drame de la Côte d’Ivoire qui a dû avoir à sa tête un tel homme sous les bombes impérialistes, après des crimes ignobles… En attendant, la roue tourne et elle est à présent à un niveau de sa rotation où les jeux sont faits, pour qu’on puisse dire, à présent, que c’est « BORI BANA » (fin de parcours) pour l’imposteur !
Une Contribution de Bédi Holy