La Cpi vient de renvoyer la décision sur la confirmation des charges contre le président Gbagbo. Dans un communiqué la Cour pénale internationale affirme en substance qu’au vu des preuves en possession des juges, il n’est pas possible de confirmer les charges contre le président Gbagbo, et les juges accordent au procureur un peu de temps afin d’apporter plus de preuves.
Cette dernière décision des juges a été contestée par la juge Silvia Fernández de Gurmendi qui arguant du fait que la majorté des juges soient d’accord sur le fait que les preuves soient insuffisantes, a demandé à la cour de prononcer simplement et purement une décision. Prononcer une décision dans ce cas aurait voulu dire relaxer purement et simplement le président Gbagbo.
Dans une longue lettre de 20 pages adressée aux membres de la cour, la juge Silvia Fernández de Gurmendi donne les raisons de son désaccord avec la décision d’ajourner l’audience qui aurait purement et simplement fait relaxer le président Gbagbo.
Nous reviendrons plus en détails sur cette décision historique qui prouve que le président Gbagbo se trouve à la CPI pour des raisons politiques, et que la majorité des juges fait le jeu de la France et de son pouvoir vassal d’Abidjan, en le maintenant loin de son pays
ACC- Côte d’Ivoire