26 Sep 2013 – Address by His Excellency Robert Mugabe, President of the Republic of Zimbabwe at the general debate of the 68th Session of the General Assembly of the United Nations (New York, 24 September-1 October 2013).
«Pourquoi nous avons tué Robert Guéi» par Padjofê Ibrahim (ancien rebelle)
19 septembre 2002, 19 septembre 2013, il y 11 ans que Guillaume Soro et ses hommes plongeaient la Côte d’Ivoire dans le chaos. Dans ce document plusieurs fois publié par les médias ivoiriens, Padjofê Ibrahim, l’un des piliers de cette rébellion qui a endeuillé la Côte d’Ivoire pendant plus de 10 ans, fait le grand déballage sur les origines et les commanditaires du drame ivoirien. Un témoignage qui rabat définitivement le caquet, à tous ceux qui, comme Kobenan Kouassi Adjoumani, accusent Laurent Gbagbo d’être l’auteur des crimes en Côte d’Ivoire.
Des accusations graves, des révélations à couper le souffle, des noms cités, des médias français Fraternité Matin – 3/9/2003 7:47:38 PM – Padjofê Ibrahim, ex-Fanci :”J’aime mon pays et j’ai décidé de ne plus le tuer”
“En réalité, aucun pays n’aime la Côte d’Ivoire, tous ses voisins sont contre elle et principalement le Burkina qui lui a déclaré la guerre. Des fils indignes comme moi ont pris les armes pour détruire la Côte d’Ivoire, la mère patrie, mais je sais que je me suis lourdement égaré, trompé et je veux faire marche arrière. Pourra-t-on me pardonner un jour ? ”
Monsieur Honorat Dé Yedagne Je voudrais vous demander de faire en sorte que cette lettre soit publiée dans son entièreté. J’ai beaucoup hésité avant de l’envoyer à votre journal car, il n’a pas de position tranchée et donc si ma lettre y est publiée, on lui accordera toute la Valeur qu’il lui faut plutôt que d’être considérée comme suscitée si elle était publiée par le National ou Notre Voie. Cette lettre ne vaut sans doute rien, venant de la part d’un assassin comme moi, mais, j’aime mon pays comme vous et j’ai décidé de ne plus le tuer.
Publiez ma lettre s’il Vous plait !
Je m’appelle Padjofê Ibrahim.
Je suis de l’ethnie Dioula et je suis un déserteur de l’armée ivoirienne. Si je donne mon vrai nom, c’est parce que je n’ai plus personne à protéger car, mes parents (mon père, mes deux soeurs et mon frère étudiant en licence d’anglais à l’Université de Bouaké) ont été exécutés dans la nuit du 8 au 9 février dernier. Je suis donc un rebelle fugitif qui a décidé de ne plus participer à la destruction de mon pays. J’ai été au coeur de la rébellion, j’ai participé à toutes les étapes de la préparation de l’attaque jusqu’à son exécution. Je sais que les choses que je vais dire aujourd’hui paraîtront aux yeux de certaines personnes comme une plaisanterie de mauvais goût, mais je jure sur les cadavres de mes parents que ce qui va suivre est la stricte vérité et même si cela arrive bien en retard, il n’empêche qu’il peut permettre de comprendre beaucoup de choses et de prévenir bien d’autres dangers qui guettent le contrôle gouvernemental pour réaliser à quel point les Ivoiriens, avec les autorités à leur tête, ignorent les véritables dangers qui planent sur le pays.
Je voudrais préciser avant toute chose, qu’aucun des pays qui entourent la Côte d’Ivoire n’aime la Côte d’Ivoire. Ils ont tous participé d’une façon ou d’une autre à la destruction du pays. J’y reviendrai. Cela dit, je voudrais demander pardon aux Ivoiriens et à toutes les victimes innocentes de cette guerre atroce que nous avons provoquée dans notre propre pays. J’ai fait du mal, beaucoup de mal en succombant à un certain discours, en pensant d’après ce qu’on nous avait dit, que le Président Gbagbo était venu au pouvoir pour organiser le génocide des gens du Nord et qu’il fallait tout mettre en oeuvre pour l’arrêter. Voilà pourquoi, la plupart de ceux qui ont pris les armes sont des gens du Nord et qu’à la fin de cette guerre, on découvrira que 60% des jeunes du Nord sont morts, tant les FANCI les massacrent sur les fronts de guerre. Quelqu’un a dit que” le jour où ceux qui financent les guerres se retrouveront sur les fronts, il n’y aura plus de guerre dans le monde “. Je me demande si ce monsieur se rendait compte de la véracité de ce qu’il disait.
Je voudrais dire ici qu’aucun des chefs de la rébellion qui endeuille le pays n’a jamais mis les pieds sur un front de guerre, ni conduit une troupe au cours d’un combat. Le seul qui a eu le courage de participer à un combat à la tête d’une unité de 227 personnes (tous des gamins de 12 à 15 ans) a été abattu par les FANCI le jeudi 17 octobre 2002 à M’Bahiakro et son unité a été totalement anéantie. Il s’agit de Inza Karamoko. Après cette guerre, le monde entier constatera le désastre.
Cela dit, je voudrais situer les choses que je vais dire à 11 niveaux :
1. La préparation de l’attaque.
2. Le recrutement.
3. Les raisons de l’attaque.
4. Les personnalités qu’il fallait tuer.
5. La mort de Balla Kéita
6. Les commanditaires du coup.
7. Les complicités internes et externes.
8. L’élimination systématique des gendarmes.
9. Le but assigné au MPIGO et au MJP
10. La mission de l’escadron de la mort et des médias étrangers.
11. Le rôle de la France et des multinationales françaises.
Beaucoup de choses ont été dites sur l’attaque du 19 septembre 2002. Certaines de ces choses sont vraies, et d’autres sont très loin de la vérité. Il a fallu que je sois au Burkina Faso du mardi 16 janvier 2001 au lundi 16 septembre 2002 pour comprendre à quel point la Côte d’Ivoire était haïe par les pays qui l’entourent. J’y reviendrai dans le point 7.
1.- La préparation de l’attaque
A mon arrivée à Somgandé au Burkina le 16 janvier 2001, le noyau qui devrait diriger les opérations était déjà constitué; il s’agissait de Tuo Fozié, Massemba Koné, Omar Diarrassouba, Iréné Kablan et Souleymane Diomandé. Il s’agit là de la phase 1.
2.- La deuxième phase a consisté à recruter
C’est IB qui a été chargé de cette tâche, aidé par trois officiers burkinabè qui agissaient pour le compte de leur pays. Le recrutement a été fait dans trois pays: le Liberia, la Sierra Leone et le Burkina Faso. Ainsi, au total, ce sont 417 personnes qui ont été recrutées en deux mois, dont 288 Burkinabè (125) soldats de l’armée burkinabé et 163 repris de justice libérés des prisons et conduits au camp de formation de PÔ. Quant aux Ivoiriens qui ont participé à l’attaque, il a suffi de leur expliquer ce qui suit:
3.- Les raisons de l’attaque
Il Y a trois raisons essentielles à l’attaque du 19 septembre.
– Il fallait sauver les peuples du Nord et principalement les Dioula, du génocide que préparait le Président Gbagbo.
– Pour convaincre chacun de cette idée, une photo couleur agrandie était accrochée dans toutes les chambres des villas de Somgandé et une autre (petite) était dans les poches de toutes les recrues, de sorte que chacun se disait qu’il avait une mission noble à accomplir en faisant la guerre en Côte d’Ivoire. Il s’agissait de sauver tout un peuple menacé d’extermination totale par un régime supposé génocidaire.
– Il fallait ensuite permettre aux Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire d’avoir les mêmes droits que les Ivoiriens et de participer à toutes les prises de décisions concernant l’avenir du pays. Pour convaincre les Burkinabè de ce que les Ivoiriens partisans du régime étaient en train de massacrer leurs compatriotes, le journal Sidwaya a utilisé les mêmes photos du charnier de Yopougon qu’il a présenté comme étant constitué de ressortissants burkinabè. Cela a provoqué une grande colère et a facilité le recrutement des Burkinabè avec l’accord des autorités burkinabè. Pour que ce qui précède puisse se réaliser, il fallait éliminer systématiquement un certain nombre de personnalités politiques et militaires et permettre ainsi, par la chute du gouvernement, l’installation d’un nordiste à la tête de l’Etat et en l’occurrence M. Alassane Ouattara, après 6 mois de transition au cours de laquelle, par l’usage de la terreur, toutes les personnes gênantes devraient être soit exécutées soit forcées à l’exil.
4.- Les personnalités politiques et militaires qu’il fallait tuer
Je reviendrai de façon détaillée sur un certain nombre de choses dans le point 6, mais il faut dire que si le coup d’Etat avait réussi, il n’y aurait aujourd’hui d’hommes politiques en Côte d’Ivoire que ceux venant du RDR tant la liste des personnes qu’il fallait exécuter était longue. Je ne pourrai donc pas donner la composition de cette liste de façon exhaustive mais voici quelques-uns des noms.
1. Emile Boga Doudou (à la demande de Blaise Compaoré).
2. Doué Mathias
3. Touvoli-Bi
4. Lida Kouassi
5. Henri Konan Bédié
6. Emile Constant Bombet (l’ancien ministre)
7. Blé Goudé Charles
8. Tapé Koulou (à la demande de Shérif Ousmane).
ACHETEZ CES LIVRES POUR L’HISTOIRE
9. Mamadou Coulybali
10. Guéi Robert (à la demande de Alassane Ouattara).
C’est ce dernier nom, celui du général, ajouté à la demande de Alassane Ouattara qui a changé tout et donc a précipité les choses car, on ne sait trop comment cela s’est passé mais quelqu’un a filé l’information à M. Balla Kéita qui suivait le déroulement des préparatifs pour le compte du général.
5.- La mort de Balla Kéita
M. Balla Kéita a été envoyé au Burkina Faso par le général Guéi pour suivre l’évolution des préparatifs pour son compte. A son arrivée au Burkina, M. Balla devrait avoir ses appartements à Somgandé, mais pour éviter les soupçons, Blaise Compaoré a décidé de le loger personnellement. Cette démarche n’a pas beaucoup plu au Général qui soupçonnait un mauvais coup de la part d’Alassane, mais on a su le convaincre. En réalité, si on avait éloigné Balla Kéita, c’était pour qu’il ne soit pas au courant de certains détails, tels que la composition de la liste. Ainsi, lorsqu’il s’est agi de dresser la liste, le Général n’a eu son mot à dire que sur le sort du Président Gbagbo, car l’informateur qui se trouvait à la Présidence avait prévenu que le Président devait s’absenter dans le courant de la 3e semaine du mois de septembre 2002.
Le Général a donc conseillé que le coup se fasse en son absence car, cela permettrait d’épargner sa vie et donc d’éviter un certain nombre de difficultés inutiles. Mais le Général ne savait pas qu’il était lui-même sur la liste; normal, car le coup devait être fait pour lui, du moins d’après ce que M. Ouattara lui avait promis. Ainsi, le Général en qualifiant le Président de boulanger, ignorait que le vrai boulanger était celui à qui il téléphonait 3 fois par jour. Lorsque Balla Kéita, on ne sait par quel moyen, avait appris que le nom de son patron était sur la liste des personnes qu’il fallait exécuter, au lieu d’informer directement le Général, il a cru bon d’en parler d’abord à Blaise Compaoré. Dès cet instant, il avait signé son arrêt de mort et effectivement, on le retrouvera mort le lendemain. Nous étions alors fin juillet – début août.
La difficulté a été dès lors de convaincre le Général que la mort de son agent n’avait rien à avoir avec un mauvais coup que l’on préparerait dans son dos. Une tâche que les autorités burkinabè avec le ministre de la Défense vont réussir à merveille, en retournant les soupçons sur le gouvernement FPI au pouvoir à Abidjan et pour parachever la machination, Fabien Coulibaly qui, à la demande du Général, s’était rendu au Burkina, avait été chargé d’assassiner le Général, mais on ne sait pour quelles raisons, il n’a jamais exécuté son contrat et donc jusqu’à ce qu’on déclenche l’attaque, on ne savait pas si Fabien Coulibaly et le Général avaient un autre plan et dans le doute, pour éviter les problèmes, son nom avait été ajouté sur la liste, de même que celui de tous ceux qui se trouvaient dans l’environnement immédiat du Général.
Ceci explique ce qui s’est passé ou plus précisément, devrait expliquer ce qui s’est passé car on saura plus tard que Fabien Coulibaly avait vendu la mèche et que le Général avait concocté son propre plan, mais malheureusement pour lui, certains éléments de la gendarmerie qui étaient dans le coup et dont le Général avait les noms, avaient réussi à s’infiltrer dans les patrouilles des gendarmes loyaux et donc pour éviter que le Général ne se venge d’eux s’il prenait le pouvoir, ont réussi à créer la confusion, de sorte que même au jour d’aujourd’hui, vu la façon dont les choses se sont passées, au plus haut niveau de la rébellion, tout le monde a la trouille quand il s’agit de savoir si ceux qui ont tué le Général sont tous morts ou vivants et prisonniers ; mais on les préfère plutôt morts que vivants : suivez mon regard.
6.- Les commanditaires du coup Il y a essentiellement trois commanditaires.
– M. Alassane Dramane Ouattara
– Guéi Robert
– Blaise Compaoré.
Alassane Ouattara a offert tous les moyens de communication dont dispose le MPCI. Il a également corrompu tous les correspondants – Afrique de tous les médias français à qui une mission précise a été confiée. J’y reviendrai dans le point 10. C’est M. Alassane qui s’est chargé de la rémunération de tous les chefs rebelles de Tuo Fozié à Dacoury-Tabley en passant par Soro Guillaume. Même au niveau de la rébellion, on ignore où Alassane Ouattara a tiré tout l’argent qu’il a investi dans cette guerre et c’est sans doute ce qui constitue le plus grand danger pour la Côte d’Ivoire. Le rôle de Guéi a consisté à créer au sein de l’armée, un environnement de suspicion propice à un soulèvement général de l’armée. Mais il a échoué dans sa tâche car en dehors des Bayefouè et des Zinzins et de quelques officiers dont Gueu Michel, pas grand monde n’a mordu à son hameçon et c’est l’une des raisons qui explique l’échec de la prise d’Abidjan.
Blaise Compaoré est ce qu’il convient d’appeler le plus grand danger pour la Côte d’Ivoire. Ce Monsieur a juré que tant que Alassane ne sera pas à la tête de la Côte d’Ivoire, ce pays ne connaîtra jamais la paix. Blaise Compaoré a fourni à lui seul et cela grâce à ses propres réseaux de trafic d’armes dont les sièges se trouvent en Libye et au Liberia, toutes les armes dont dispose actuellement le MPCI. C’est lui qui a fourni tous les instructeurs, c’est également lui qui a fourni 125 soldats burkinabè dont 38 officiers qui sont répartis comme suit: 13 à Korhogo, 15 à Bouaké et 10 à Odienné. Ce sont eux qui forment actuellement sur le terrain, toutes les recrues. Blaise Compaoré a investi au bas mot, plus de 4 milliards dans cette guerre, de l’argent qu’il compte récupérer une fois que les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire et Alassane seront parvenus au pouvoir.
7.- Les complicités internes et externes
Tous les dirigeants du RDR, des plus modérés aux plus durs, savaient plus ou moins que leur mentor préparait un coup fumant. Certains comme Ali Coulibaly, Gon Coulibaly, Ali Kéita, ont parcouru nuitamment pendant des semaines les villes du Nord avec des photos du charnier de Yopougon. Je dois avouer qu’ils ont fait un travail remarquable, car aujourd’hui, pour convaincre un jeune du Nord de tuer un gendarme et de boire son sang, il suffit de lui montrer une de ces photos et de lui dire que c’est le sort que Gbagbo et ses gendarmes lui réservent s’il ne réagit pas.
Alassane lui-même leur avait expliqué cela pendant sa tournée d’avant les élections des conseils généraux. Au niveau interne, il faut souligner que même dans l’entourage du Chef de l’Etat, certaines personnes étaient au courant du coup. Aujourd’hui, un travail a été fait pour éloigner ces traitres qui mangeaient avec le Président et qui savaient pourtant qu’on allait le tuer. Au niveau interne toujours, il faut dire que dans toutes les villes occupées et non occupées, se trouve quelqu’un qui est chargé d’organiser avec l’aide de quelques personnes, la chute de la ville et à dresser la liste des personnes qu’il fallait systématiquement exécuter à notre arrivée. Ainsi par exemple à Bouaké, le maire a joué ce rôle, à Béoumi, le chef de canton a aidé à la prise de la ville. La liste complète de tous ces gens qui tapis dans l’ombre aident les rebelles est actuellement au domicile du préfet de Bouaké qui est la maison de Soro Guillaume.
La plupart des gens qui sont sur cette liste sont des Burkinabè qui connaissent très bien les villes dans lesquelles ils vivent. Ainsi à Agboville, il y a un certain Ouédraogo Binaté, à Divo, un certain Sampoudou Dramane, à Tiassalé, un certain Savadogo Ladji dit ” Sabari Kagni “, ce dernier est actuellement à Bouaké et joue un grand rôle dans le rapatriement des corps des gendarmes exécutés au Burkina Faso par le biais de gros camions qui semblent lui appartenir. J’y reviendrai dans le point 8. A Daloa, Kafando Compaoré (tué par les loyalistes pendant la libération de la ville, à Sakassou, Boureïma Sylla, à Bouna, IIboudo Assimi (c’est lui qui a exigé et obtenu l’exécution du commandant de brigade de Bouna devant sa femme et ses enfants).
Il y a donc actuellement, dans presque toutes les villes de Côte d’Ivoire, des gens dont le rôle est de préparer l’arrivée des rebelles en donnant journellement des informations précises sur les mouvements des gendarmes. (7: à suivre).
8.- L’élimination systématique des gendarmes
Si tout le monde a constaté que la Gendarmerie a payé le plus lourd tribut à cette guerre, eh bien ! c’est parce que cela fait partie d’un plan bien précis. MM. Ouattara et Blaise Compaoré ont une grande colère contre la Gendarmerie de Côte d’Ivoire et pour cause, ils considèrent que les gendarmes sont la cause de tous les malheurs des militants du RDR et des Burkinabè et par conséquent, il fallait les éliminer jusqu’au dernier, du moins, ceux qui ne sont pas avec eux, c’est-à- dire la quasi totalité car au jour d’aujourd’hui, il y a exactement 113 militaires et gendarmes qui sont avec la rébellion en dehors des Bayéfoué et des Zinzins. La consigne qui a donc été donnée était de tuer systématiquement tous les ” corps habillés ” des villes prises et principalement les gendarmes, mais comme il était impossible de cacher les corps d’autant de personnes, avec l’accord des autorités, plutôt sur proposition de ces autorités, les cadavres de la plupart des corps habillés ont été convoyés au Burkina dans des camions et même les corps de beaucoup de civils tués, environ 2000 personnes, se trouvent au Burkina; ce qui advient de ces corps une fois au Burkina, seuls Alassane, Blaise Compaoré et Soro le savent. C’est un moyen efficace d’éviter les charniers.
Quant aux gendarmes qui ont réussi à fuir pour se retrouver au Burkina, s’ils n’ont pas été abattus à la frontière, ils sont dans une prison quelque part au Burkina. Je sais par exemple qu’il y a environ 47 gendarmes ivoiriens qui se trouvent actuellement dans les prisons de Blaise Compaoré.
9.- Le but assigné au MPIGO et au MJP
A la date du 23 octobre, tout le monde était unanime pour reconnaître que le coup avait capoté et que ou bien on fuyait tous le pays ou bien on restait et alors, il fallait poser des actes de nature à ébranler le pouvoir et à obtenir par les massacres et la terreur, ce que nous n’avions pas été capables d’obtenir par l’attaque du 19 septembre. Il fallait d’un côté chercher à gagner du temps en bluffant, le temps que les commanditaires trouvent des soutiens et apportent la logistique nécessaire pour mener une guerre sur un long terme car nous n’étions absolument pas préparés pour cela. Il n’a pas été facile de trouver des soutiens et je dois avouer qu’il y a eu un moment de flottement au cours duquel si les FANCI avaient tenté leur chance, elles auraient fait de nous une bouchée mais il y avait une telle crise de confiance au sein de l’armée que personne n’osait tourner le dos à son voisin. Le premier soutien trouvé fut le Liberia de Charles Taylor qui devrait ouvrir un front à partir de l’Ouest, mais ce dernier a posé tellement de conditions que les choses ont traîné.
Finalement, Alassane et Compaoré ont dû lui vendre tout l’Ouest y compris ses habitants pour que Charles Taylor se décide. C’est ainsi que le MPIGO et le MJP ont été créées à partir du MPCI avec pour mission farfelue de venger le général Guéi. Le 2ème soutien a été le Sénégal à qui il a été confié la mission de faire accepter la rébellion à une table de négociation. Le 3ème soutien a été le Gabon dont le Président a été chargé de convaincre les autorités françaises que Gbagbo n’a que ce qu’il mérite et que tout le monde l’avait prévenu qu’il ne ferait pas de vieux os au pouvoir et qu’il fallait aider les rebelles à régler une fois pour toutes, tous les problèmes créés par Gbagbo depuis son arrivée au pouvoir. Le 4ème soutien a été celui des multinationales françaises installées en Côte d’Ivoire, soutien obtenu par MM. Ouattara et l’Ambassadeur Renaud Vignal qui ont quasiment vendu le pays.
Au jour d’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire n’appartient aux Ivoiriens que parce que Gbagbo est encore au pouvoir, sinon Alassane Ouattara a vendu le pays au Burkina Faso et aux sociétés françaises.
10.- L’escadron de la mort
Effectivement, il Y a un escadron de la mort en Côte d’Ivoire. Cet escadron a été créé pour une mission précise. L’escadron de la mort a été créé le vendredi 20 avril 2001 à Abobo par des responsables du RDR qui voulaient laver l’image de M. Alassane Ouattara en éliminant toutes les personnes qui s’attaqueraient ou dénonceraient son imposture. La 2ème mission de l’escadron était d’éliminer tous les gendarmes qui avaient été jugés dans le procès du charnier de Yopougon. Il est inutile de préciser que M. Ouattara avait donné toute sa caution. A l’origine, l’escadron était constitué de 7 personnes (3 membres de la garde rapprochée de M. Ouattara, 2 Burkinabé (des anciens gendarmes), un chauffeur plus le chef du groupe était (jusqu’au 17 2001) Shérif Ousmane.
Après cette date, compte tenu de l’opération actuelle qui était en préparation au Burkina, l’escadron de la mort avait été dissous mais en dehors de Shérif, les autres sont restés en Côte d’Ivoire et ont travaillé dans la sécurité de M. Ouattara et depuis le 18 octobre 2002, l’escadron de la mort a été reconstitué avec les mêmes éléments mais le chef est désormais un Burkinabé et ses missions sont : salir le gouvernement et provoquer une guerre musulmans-chrétiens. En dehors de Benoît Dacoury- Tabley dont la mort a été une erreur, les autres sont bien sur la liste et ceux qui restent sont les suivants:
Maurice Guikahué
K.K Bertin (Jeunesse PDCI)
Blé Goudé (rayé-contradiction).
Tapé Koulou (rayé-contraction)
Thierry Legré (rayé-contraction)
Trois Imams (non déterminés)
Trois évêques (rayés-contradiction)
Le maire d’Adjamé (à sacrifier pour la cause).
Le directeur de l’AFP Abidjan.
P.S. Les personnes doivent être exécutées selon l’actualité
11.- Le rôle des médias
Tous les médias étrangers qui couvrent la guerre en Côte d’Ivoire ont été achetés. Ainsi, dès le 15 septembre 2002, tous les médias français ou presque étaient déjà à Bouaké. Le rôle à eux assigné est de faire en sorte que les agresseurs passent pour les victimes auxquelles les armes se sont imposées, d’où les déclarations de Soro du genre: ” les armes se sont imposées à nous “. Les Médias français se sont tus sur les massacres commis en zone occupée et je dois avouer que beaucoup de massacres ont été commis sous les yeux des journalistes français. Comme je l’ai dit plus haut, environ 2000 personnes ont été massacrées mais les journaux français n’en ont jamais parlé, normal, ils font leur travail, il faut avoir été bien payé pour fermer les yeux sur l’exécution de 70 gendarmes après l’entrée et la sortie des FANCI dans Bouaké. Il faut avoir été bien payé pour fermer les yeux sur le viol public de 37 filles baoulé dont le sang a été par la suite distribué aux dozos après les avoir égorgées. Il faut avoir été bien payé pour être capable de fermer les yeux sur le fait que toutes les filles qui se trouvent dans les zones sous contrôle rebelles sont violées journellement depuis. En fait, le rôle de la presse française en Côte d’Ivoire est de faire en sorte que Gbagbo se retrouve devant le TPI ou la CPI.
* * Le rôle de la France mère
Tout ce que je peux dire, c’est que la France est coupable mais elle est prise dans l’étau entre les menaces de dénonciation de la rébellion et la réaction du peuple ivoirien et des Français de Côte d’Ivoire. En réalité, aucun pays n’aime la Côte d’Ivoire, tous les voisins de la Côte d’Ivoire sont contre elle et principalement le Burkina qui a déclaré la guerre à la Côte d’Ivoire. Des indignes fils comme moi ont pris les armes pour détruire la Côte d’Ivoire, la mère patrie, mais je sais que je me suis lourdement égaré, trompé et je veux faire marche arrière. Pourra-t-on me pardonner un jour?
Une contribution de Padjofê Ibrahim
In Frat-Mat du 03/09/2003
Source: http://abidjantv.info
J’ai mal
J’ai mal à la Côte, mais pas n’importe laquelle
Qui m’a fait cela pour que je ne sente que douleur ?
Amour de la haine est le socle sur lequel est né
le lugubre projet d’endeuiller le peuple de chez moi
Qui n’avait pour seul bagage que des baluchons
à la recherche d’un endroit plus paisible que ce que fût
ce havre de paix où venaient chercher refuge
ressortissants poursuivis de partout chez eux
Les mains ouvertes, mon pays a accueilli des frères d’Afrique
hier en difficulté et qui aujourd’hui revendiquent la paternité de
Mon pays zénophobe, que l’on veut bâtard par la volonté d’hommes
pervers étrangers à la culture d’hospitalité de notre chère Afrique
C’est absurde, j’ai bel et bien mal à la Côte, non de chaire mais d’ivoire
Côte d’Ivoire, les temps de ta guérison sont proches pour le bonheur
de tes fils désormais dans des camps de refugiés épousant la misère
Bientôt nous sourirons dans une Côte d’ivoire de retour d’exil
Dowmazan Joshua
Abel NAKI, Président Fondateur du CRI-Panafricain sur Télésud pour l’entretien du jour
Abel NAKI, Président Fondateur du CRI-Panafricain sur Télésud pour l’entretien du jour
Femmes: Prendre soin de votre vagin
Comment puis-je conserver une bonne santé vaginale ?
De nombreuses femmes s’interrogent sur l’odeur et les pertes vaginales et sur ce qui est « normal ». Le vagin de chaque femme est unique. Bien que tous les vagins aient des caractéristiques communes, chaque femme a sa propre odeur et des pertes vaginales qui varient en quantité selon son cycle menstruel. Les vagins produisent des fluides en réponse à l’excitation sexuelle et l’activité physique. Il se peut que vous remarquiez dans votre sous-vêtement de petites taches blanches ou jaunâtres et une odeur distincte mais non désagréable. Ces manifestations sont normales.
Il est bien de prêter attention à ces signes et au cycle propre à votre corps. Lorsque vous savez ce qui est normal pour vous, vous pouvez détecter plus rapidement des changements qui peuvent survenir et consulter un médecin si nécessaire.
Comment puis-je éviter de développer une irritation vaginale ?
En général, vous pouvez éviter de développer une irritation vaginale en gardant la zone du vagin sèche et bien aérée. Pour ce faire :
- Ne portez que des sous-vêtements en coton.
- Changez de serviettes hygiéniques et de tampons régulièrement, au moins tous les huit heures.
- Évitez d’utiliser des aérosols et des désodorisants vaginaux.
- N’utilisez que des serviettes hygiéniques et des tampons non parfumés.
- Explorez des possibilités autres que les serviettes hygiéniques et les tampons.
- Enlevez votre maillot de bain ou vos vêtements de sports immédiatement après une activité.
- Évitez de porter des vêtements serrés et des tissus synthétiques directement sur votre peau.
- Essuyez-vous de l’avant à l’arrière après les mictions ou les selles.
- Évitez les activités prolongées dans des conditions chaudes et humides, comme les saunas et les exercices aérobics.
Dois-je avoir recours à des douches vaginales ?
Les douches vaginales ne sont ni nécessaires ni recommandées, puisqu’elles peuvent perturber l’équilibre naturel d’acidité de votre vagin et augmenter le risque d’irritation. Une douche vaginale introduit de l’eau ou d’autres solutions dans votre cavité vaginale afin d’évacuer par rinçage les pertes ou le sang résiduel après les menstruations.
Votre vagin est un organe autonettoyant doté de ses propres substances protectrices. La façon la plus saine de nettoyer votre vagin est de le laisser se nettoyer lui-même. Lavez votre vulve (l’entrée de votre vagin) quotidiennement avec de l’eau tiède. Évitez d’utiliser un savon parfumé. Pour certaines femmes, l’utilisation de n’importe quel type de savon peut causer des irritations.
Certaines femmes se donnent une douche vaginale après une relation sexuelle dans une tentative d’éviter une grossesse ou des maladies transmises sexuellement. Les douches vaginales ne sont pas recommandées comme méthode contraceptive et peuvent pousser le sperme encore plus loin dans votre vagin. Elles ne réduiront pas non plus le risque de contracter des maladies transmises sexuellement.
Quels sont les autres causes de problèmes vaginaux ?
Les antibiotiques et certaines bactéries naturelles peuvent parfois modifier l’équilibre normal d’acidité de votre vagin. Le stress, la maladie et les changements hormonaux peuvent aussi rendre votre vagin plus sensible aux irritations. Les maladies transmises sexuellement et les infections aux levures peuvent être une cause importante d’irritation vaginale.
L’utilisation de méthodes de barrière comme les condoms et les digues dentaires chaque fois que vous avez des relations sexuelles peut réduire le risque de contracter des maladies transmises sexuellement. Prenez note que d’autres méthodes de contraception comme la pilule anticonceptionnelle, le diaphragme, le DIU, qui effectivement, réduisent le risque de grossesse de façon efficace, ne constituent pas une protection contre les maladies transmises sexuellement ou le VIH/sida.
Consultez votre médecin si vous avez l’un des symptômes suivants :
- démangeaison;
- irritation ou douleur;
- sensation de brûlure lorsque vous urinez;
- une augmentation des pertes ou la présence de pertes anormales;
- enflure des lèvres;
- saignement;
- douleur lors des relations sexuelles;
- odeur désagréable; ou
- douleur abdominale.
N’essayez pas de diagnostiquer votre problème vous-même. Certains de ces symptômes peuvent être les manifestations d’une maladie qui doit être traitée, d’autres peuvent être mineurs. Votre médecin déterminera si vous avez besoin d’un médicament ou d’autres traitements. Si elles ne sont pas traitées, certaines manifestations d’une maladie peuvent causer des problèmes de santé futurs.
Source: http://afriquefemme.com/109-sante/sexualite/588-prendre-soin-de-votre-vagin
Grand-Bassam classée au patrimoine mondial de l’UNESCO
Après cette étape, il a été l’invité du JT de 20h. Traduisant sa joie pour avoir réussi cette gageure, Maurice Bandaman a rendu hommage à ses prédesseurs en l’occurence les ministres Bernard B. Dadié (1977) et Henriette Dagri Diabaté (1991), pour avoir travaillé en amont de ce projet. 35 ans de travail qui ont abouti sous le mandat du Président Alassane Ouattara. Le ministre-écrivain a invité les populations de Grand-Bassam à préserver la ville historique ivoirienne. “Je vous demande de veiller à la propreté et à la l’intégrité du quartier France’’, a-t-il conseillé. Maurice Badaman a, par ailleurs, mis un point d’honneur sur les retombées pour les populations de la première capitale de Côte d’Ivoire. “L’inscription sur la liste du patrimoine mondial montre que le pays possède des richesses. Elle donne une visibilité sur le monde.
La reconnaissance au niveau mondial rehausse l’image du pays. La ville de Grand-Bassam comprend des bâtiments qu’il faut restaurer. Cela va donner une autre image de Grand-Bassam. Certains opérateurs touristiques et économiques vont permettre d’inscrire Grand-Bassam sur la liste des tours operators. Grand-Bassam va être connu sur le plan mondial comme les sept (7) merveilles du monde. En collaboration avec des opérateurs hôteliers, nous allons trabsformer certains bâtiments en hôtel. Nous allons aussi travailler avec la mairie de Grand-Bassam pour que cela puisse profiter à la ville et à la Côte d’Ivoire”, a fait savoir le ministre de la Culture et de la Francophonie.
Depuis le vendredi 29 juin 2012, le quartier France de la ville de Grand-Bassam est inscrit que la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, tout comme ce fut la cas en Afrique de la ville de Rabat au Maroc, la région Bassari au Sénégal, des sites natuels au Congo et au Tchad.