Evelyne Oro
BOYCOTTONS « la nuit africaine » au Stade de France le 11 Juin 2011 a partir de 14 h. chère frères et soeurs africains, celà fera exactement 2 mois le 11juin prochain que le président Gbagbo laurent, sa famille et son entourage ont été livrés aux rebelles par l’ONU et la licorne Française de Nicholas Sarkosy, et c’est ce jour là du 2ème mois d’enfermement du président que des artistes comme tiken jah Fakolly, alpha Blondy, Magic système werra fally…et d’autres vont se trémousser comme des « singes écervelés ». Pendant ce temps là, on continue de nous piller, voler , calciner, violer…nous devons dire NON à ça. pour cela venez tous le 11 juin boycotter cette parade; des TEE-SHIRTS pour dire Non à tous ces génocides vous seront proposés sur place alors VENEZ NOMBREUX et boycottons ces inconscients qui nous servent de frères. faites suivre aux maximum de personnes.
Archives pour juin 2011
Selon Mamadou Koulibaly, Gbagbo avait perdu les élections
JEUNE AFRIQUE: On vous a peu entendu pendant la crise postélectorale.
Pourquoi?
Mamadou Koulibaly : Je n’avais pas le choix. Ma présence n’était pas désirée;
l’Assemblée nationale ne fonctionnait plus. Mais aujourd’hui, j’ai la lourde
responsabilité d’assurer la présidence par intérim du FPI. Cela m’oblige à rassurer les
militants, à aider à la libération des cadres du parti qui ont été arrêtés et à faciliter le
retour des exilés.
Êtes-vous en contact avec les cadres du parti en exil?
Oui, notamment avec Kadet Bertin, qui est au Ghana. Aussi surprenant que cela
puisse paraître, il est l’un des premiers à avoir reconnu notre défaite et il souhaite
qu’on tourne rapidement la page. J’ai aussi rendu visite à ceux qui sont en résidence
surveillée à l’hôtel de La Pergola à Abidjan: Alcide Djédjé, Dano Djédjé, Philippe-
Henri Dacoury-Tabley … Ils reconnaissent Alassane Ouattara comme chef de l’État et
me demandent de plaider leur cause auprès de lui. Ils promettent de ne pas perturber
son travail. Certains se mettent même à sa disposition.
Avez-vous des nouvelles du couple Gbagbo?
Non. On ne m’a pas permis de les rencontrer. J’en ai parlé avec Charles Konan Banny,
qui préside la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Il prévoit d’aller les
voir prochainement et m’a promis de tout faire pour que je puisse leur rendre visite.
À quand remonte votre dernier contact?
J’ai rencontré Laurent Gbagbo quelques jours après le retour de Pascal Affi Nguessan
d’Addis-Abeba [rencontre avec le panel des cinq chefs d’État, le 1l mars, NDLR]. Je
lui avais conseillé d’accepter le verdict de l’Union africaine.
Laurent Gbagbo a-t-il, selon vous, perdu l’élection présidentielle?
Il a fini par reconnaître sa défaite. D’ailleurs, le 11 avril, il a demandé à Désiré Tagro
[alors secrétaire général de la présidence, NDLR] de sortir avec un mouchoir blanc.
N’était-ce pas plutôt la reconnaissance d’une défaite militaire?
C’est la continuation du résultat électoral. Nous avons dénoncé la fraude, dans
le nord du pays. Nous sommes les premiers responsables, car le FPI n’avait pas
de représentant dans de nombreux bureaux de vote. Nous avons réalisé une très
mauvaise campagne électorale, mal organisée. Il n’y avait pas de stratégie, pas de
discours cohérent, et trop de personnes étaient en première ligne, avec des moyens
colossaux mais mal utilisés. Certains cadres n’ont pas travaillé; ils ont détourné de
l’argent pour acheter notamment des véhicules.
Le pouvoir leur est-il monté à la tête?
Le problème, c’est l’usure du pouvoir. Lorsque nous étions dans l’opposition, on
faisait mieux avec moins de moyens. On rêvait d’une nouvelle Côte d’Ivoire et on
déplaçait des montagnes. Dix ans plus tard, nous étions pleins de fric. On disait qu’on
voulait ouvrir le marché ivoirien au monde entier mais, dans les faits, on a fait des
deals avec les plus grosses entreprises françaises. Alassane Ouattara a proposé une
vision plus cohérente.
Sur quelles bases faut-il reconstruire le FPI?
La priorité, c’est de refaire du FPI un grand parti d’opposition. Cela veut dire qu’il
faut dresser un bilan en profondeur, prendre des dispositions institutionnelles,
remobiliser les militants et donner des signaux forts aux Ivoiriens, en modifiant
complètement notre discours et nos méthodes. Il faut revenir aussi à plus d’humilité et
reprendre le travail à la base. Ensuite, on pourra peut-être penser à organiser un grand
congrès du parti.
Que pensez-vous des poursuites judiciaires et des sanctions financières engagées
contre le camp Gbagbo?
La justice n’est pas un problème en soi. Si Koulibaly ou d’autres sont coupables, ils
méritent de payer pour leurs actes. Mais dans ce cas, il faut enquêter sur tous les
crimes de sang et tous les crimes économiques perpétrés depuis 2002. Je crains que
l’on ne prépare quelque chose de spécial pour Gbagbo et ses compagnons. On peut
dire qu’ils ont braqué la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, à Abidjan.
Mais les banques ont également été dévalisées dans la zone nord. Si Ouattara cherche
à se venger, il va créer de nouvelles frustrations.
Simone Gbagbo a-t-elle persuadé son époux de s’accrocher au pouvoir ?
Je ne pense pas que quelqu’un puisse influencer Laurent Gbagbo. Il est toujours resté
maître de ses actes. Mais tous, les militants, les cadres, se demandent pourquoi il
s’est à ce point entêté, à la limite de l’irrationnel. Pendant la cérémonie d’investiture
de Ouattara, je me suis mis à rêver. Laurent Gbagbo était en train de lui remettre les
insignes de la République. Cette passation aurait ancré la démocratie dans notre pays.
Cinq ans plus tard, il avait toutes ses chances pour redevenir président.
Dans quel état d’esprit sont les militants du FPI ?
Ils craignent pour leur sécurité. Je reçois régulièrement des messages de détresse.
En tant que président de l’Assemblée nationale, avez-vous reçu des garanties du
président Ouattara ?
Il a promis d’assurer la pérennité des institutions. Mais, dans le même temps, il m’a
fait savoir que son conseiller juridique considérait que mon mandat avait pris fin avec
l’élection du 28 novembre 2010.
Acceptez-vous que le chef de l’Etat, dont le parti n’a pas de représentant à
l’Assemblée nationale, puisse gouverner par ordonnance et par décret jusqu’aux
législatives ?
C’est une situation intolérable. Le mandat des députés expire après l’élection de
la nouvelle Assemblée. Le nouveau président a prêté serment et doit respecter la
Constitution. Il n’y a effectivement pas de députés du RDR (Rassemblement des
républicains, NDLR), mais ses alliés du RHDP (Rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix, NDLR) occupent la moitié de l’hémicycle.
Se dirige-t-on vers une hyperprésidence ?
C’est mon sentiment. C’est la raison pour laquelle nous n’avions pas intérêt à entrer
dans ce gouvernement d’union. Dans ce système, les présidents se sentent obligés
d’avoir des « shadow cabinets » pour diriger. Gbagbo n’aurait jamais dû accepter
-je le lui avais dit- les accords de Marcoussis, qui sont l’origine de ce mode de
gouvernance.
Quel doit être le chantier prioritaire du nouveau président ?
La refonte de l’armée. L’insécurité règne et le phénomène de racket est pire qu’avant.
Le président Ouattara a appelé les militaires des deux camps à se considérer
désormais comme des frères. Il faut poser des actes qui le montrent vraiment. C’est
comme une maison à reconstruire. Nous avons les briques. Encore faut-il qu’elles
soient positionnées de manière à ce qu’il y ait des chambres, des toilettes et un salon !
Alassane Ouattara a dit à Nicolas Sarkozy que l’armée française était la
bienvenue. Qu’en pensez-vous ?
Nous sommes indépendants depuis plus de cinquante ans. Il n’est pas dans notre
intérêt d’entretenir ce type de relation infantilisante. Les accords de défense devront
donc être révisés.
Selon vous, quelles sont les priorités économiques de la Côte d’Ivoire ?
L’Etat a quasiment disparu. Il faut redéployer l’administration sur l’ensemble du
territoire, mais, pour cela, il faut rétablir la sécurité. On doit aussi faire en sorte qu’il
n’y ait plus d’administration parallèle, celle des FN (Forces nouvelles, dans le Nord,
NDLR) en l’occurrence. En fait, ce sont les mêmes problèmes qui se posaient à
Gbagbo.
Sarkozy et Ouattara, à vos oreilles ! Les évêques africains rompent le silence
Quelques extraits de la conférence des évêques africains
“La Cour Pénale Internationale qu’on dit vouloir saisir du cas des génocides dont l’ancien Président serait coupable, devrait aussi simultanément être saisie du cas du Président qui accède au pouvoir par une force non seulement meurtrière mais aussi génocidaire, comme le camp adverse le prétend. L’enquête doit être rigoureuse et impartiale. Nous invitons tous les témoins des villages et des villes, les communautés chrétiennes et les paroisses à s’engager activement pour ne pas laisser ce travail de vérité et de témoignage devant Dieu à la responsabilité des seuls experts des Nations Unies.”
“Au-delà de cette justice à faire, il resterait à interpeller la Nation qui a estimé devoir porter aussi manifestement atteinte à la souveraineté d’une Nation faible dont la seule défense est la voix de Dieu, qui résonne depuis la conscience, « sanctuaire intérieur » de tout être humain. C’est elle qui nous commande de respecter la dignité de la personne humaine, dignité qu’elle tient du fait qu’elle a été créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Les Droits de la personne sont intrinsèquement liés au Droit d’avoir une Nation souveraine(…)” Lire l’article entier ici.
Je regrette que les autorités religieuses , encourageant le pardon, la vérité, la justice et la réconciliation, n’osent pas aborder de front la responsabilité du nouveau pouvoir en place pour œuvrer dans la réparation, sans laquelle il ne peut y avoir de vraie réconciliation : écraser, niveler, décréter le pardon sans réparation, simplement passer l’éponge, c’est refuser l’épaisseur humaine, c’est nier la grandeur et la fragilité humaines, c’est refuser la part d’humanité qui a dérapé en nous ! Alors que les exactions semblent diminuer, elles augmentent en intensité, on vient même de recenser trois cas de crucifixion ! En misant sur le constat de la fragilité et de l’humilité, Ouattara aurait certainement pu donner un véritable espoir de guérison et de réconciliation, par des vrais gestes de contrition, en libérant les prisonniers politiques, en amnistiant vraiment les cadres du président Gbagbo, en permettant aux journalistes de faire normalement leur travail d’investigation et d’information, en redonnant un élan à la pluralité religieuse et civique!
Mais en appelant à la réconciliation par le déni de ses responsabilités dans la violence, les cruautés, le génocide, tous ses efforts auront le poids des paroles sans lendemain, un grand coup de bluff médiatique destiné à “envoyer des phéromones” à l’Occident qui a besoin de croire que « après tout, tout ce qui s’est passé ces dernières années, ces derniers mois, tout cela n’est pas bien grave, juste quelques incidents de parcours », comme me le laissait aujourd’hui entendre un responsable protestant français que j’avais interpellé pour lui faire toucher du doigt le fonctionnement peu démocratique du nouveau maître de la Côte d’Ivoire : « (…)Dans la situation actuelle, qui reste ma foi un peu confuse, le respect des règle de droit est passé par pertes et profits. C’est fort dommageable. De là à dire que Ado s’apprête à instaurer un régime fasciste, il y a un pas qu’il est un peu rapide de franchir. (….) J’entends bien vos craintes et les critiques que vous adressez à la France. J’espère cependant que les faits ne confirmeront pas ces justes inquiétudes. (…) «
Aujourd’hui la France et les États-Unis sont touchés de plein front par la crise économique. Le pillage des ressources africaines permettra encore pendant quelques mois de masquer la banqueroute, mais le jugement qui pèse sur eux et sur l’Occident est déjà bien à l’œuvre, sécheresse inquiétante interrompue par des pluies diluviennes, crise sanitaire en Allemagne qui met en péril toute l’agriculture de la CEE; aux États-Unis, les cyclones se sont invités pout tout l’été, on en attendrait au moins 34 ! L’éruption d’un deuxième volcan en Norvège nous rappelle combien malgré notre technologie, nous sommes impuissants face aux caprices de la Nature !
Il semble aussi que la vie privée des grands de ce Monde révèle leur fragilité, ces »Grands » qui pensent tout gérer, manipuler, dominer, sont incapables de se gouverner eux-mêmes, et nous étalent leurs vies sentimentales dépravées, inconsistantes, superficielles et vides… Ils pourrissent de l’intérieur, gâtent tout ce qu’ils touchent et tous ceux qu’ils touchent et voudraient encore donner des leçons de bien vivre à ceux qui ne partagent pas leurs idées, aux nations qui ne voudraient pas de leur éthique de façade! Oui, que l’Église à travers tout ce qui se passe en Lybie et en Côte d’Ivoire, ose enfin parler sans fard et sans réserve de la responsabilité des Pays occidentaux dans le dépeçage de leurs anciennes colonies !
Une commission Réconciliation et Justice devrait être mise en place de toute urgence en France et aux États-Unis pour faire sortir du bois tous les non-dits, tous les mensonges, toutes les magouilles, tous les crimes. Et le rôle des instances religieuses et morales serait d’aider à l’évacuation de ces horreurs, en les accouchant d’abord, pour qu’elles se puissent être nommées, dénoncées, et leurs victimes réparées, reconstruites.
Rendre l’Afrique exsangue, la vider de ses forces vitales ne donnera pas une vitalité fabuleuse à l’Occident; ce procédé masquera seulement pendant un temps l’état du moribond, et puis ensuite la maladie continuera de gagner du terrain, demandera encore plus de transfusions. Mais voila, comme souvent quand on n’informe pas le malade de sa maladie incurable, l’Occident s’étonnera de mourir lentement mais sûrement des conséquences de ses actes insensés ! Le sang des indiens d’Amérique, des esclaves africains, des juifs de la shoah et de toutes les populations « génocidées » par nos soins, notre méchanceté, notre lâche irresponsabilité, tout ce sang qui a coulé pour transfuser l’Occident, a compensé la pauvreté de nos sous-sols, vides des richesses que nous convoitons chez les autres, mais il faudra bien que dans un avenir proche nous nous attelions à nos charniers, nos banques du sang ! Et si nous le refusons, alors la Nature encore une fois se chargera de vomir et dévoiler tous nos fantômes.
Shlomit (re.ivoire-blog.com)
Dr Jekyll et Mr Hyde
Sarkozy silencieux sur les massacres et la torture en Côte d’Ivoire
Sarkozy silencieux sur les massacres et la torture en Côte d’Ivoire
On a connu le président français plus prolixe quand il s’agissait de dénoncer les crimes de Kadhafi, accusé de massacrer son peuple, ou ceux de Laurent Gbagbo, accusé de ne pas se soumettre au choix de la France et des Etats-Unis et de demander un recompte des voix aux élections présidentielles.
Son silence et plus généralement celui du gouvernement français sur la situation actuelle en Côte d’Ivoire, tranche bizarrement avec la nouvelle posture de « shérif mondial » adopté par Nicolas Sarkozy ces derniers mois.
Il faut se souvenir que le nouveau président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouatarra, ancien fonctionnaire de la Banque Mondiale et ami personnel de Nicolas Sarkozy, a été mis en place par la communauté internationale, la France et les Etats Unis en tête, après des semaines de bombardement de la capitale et du palais présidentiel par les forces française de la Licorne.
Déjà soupçonné d’avoir couvert, voire ordonné des massacres perpétrés par ses forces armées privées, à l’encontre des soutiens de Laurent Gbagbo ou tout simplement des membres de son ethnie, Alassane Ouattara avait promis au lendemain de l’arrestation de l’ancien président dans son palais, que toute la lumière serait faite sur ces violences et que les coupables seraient jugés.
Cette promesse n’a manifestement pas fait long feu, et l’ONG Human Rights Watch a publié vendredi 2 juin un communiqué faisant le point sur les massacres et les tortures qui continuent a être perpétrées par les forces d’Alassane Ouattara depuis sa prise de pouvoir.
Entre les 13 et 25 mai, Human Rights Watch a interrogé 132 victimes et témoins des violences perpétrées par les deux parties lors de la bataille d’Abidjan et dans les semaines suivant l’arrestation de Gbagbo. Les meurtres, les actes de torture et les traitements inhumains commis par les forces armées de Ouattara ont continué alors qu’un chercheur de Human Rights Watch se trouvait à Abidjan, prenant clairement pour cible les groupes ethniques au cours d’actes de représailles et d’intimidation généralisés.
Le silence de la France sur ces massacres est assourdissant, et montre une fois de plus la politique mafieuse menée par Nicolas Sarkozy en Afrique, dont l’objectif essentiel est de sauvegarder l’intérêt de ses amis. Politique rejetée en bloc par les nouvelles générations africaines et qui va à l’encontre des intérêts de la France dans la région à court moyen et long terme.
Un nouvel exemple de cette politique des copains a pu être remarqué lors de la dernière réunion du G8 à Deauville, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a présenté à Obama M. Karim Wade, le fils du président sénégalais, une manière d’introniser une nouvelle dynastie de tyrans aux ordres des USA et de ses satellites.
On comprend maintenant le peu de soutien apporté par le président Wade à son ami Laurent Gbagbo.
On conseillera cependant la prudence à Wade et à ses descendant : au premier faux pas, une autre sera mis à sa place.
La démocratie du plus fort est toujours la meilleure ….
.
By: seka
CAN 2012 La Côte d’Ivoire déjà qualifiée
Sans complexe, la Côte d’Ivoire est aller défaire les Ecureuils du Bénin à Cotonou (6-2) et se qualifie pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2012), avant même le terme des éliminatoires de Gabon-Guinée Equatoriale.
Objectif unique dans cette rencontre selon François Zahoui, la victoire des Eléphants n’a pas été négociée. Elle a été voulue et recherchée dès l’entame du match avec quatre joueurs à vocation offensive alignés d’entrée. Ya Konan Didier, Didier Drogba, Gervinho et Doumbia Seydou.
Sans surpris, les trois premiers en un coup de passe-passe vont réussir à marquer successivement (13è, 20è et 32è), bouclant la première période avec une avance logique de 3 buts à 0 pour la Côte d’Ivoire.
Sans être vraiment dangereux dans les 45 premières minutes, les Ecureuils avaient touché le montant des ivoiriens (30è). La seconde période sera tout autre avec un semblant de réveil des béninois qui reviennent par deux fois au score, grâce à un coup de génie de Stéphane Sésségnon. Le capitaine des Ecureuils, d’une frappe flottante réduit (3-1, 55è), avant de réussir le doublé sur pénalty, consécutif à une faute de main de Yaya Touré (3-2, 60è).
Mais la lueur d’espoir des supporters béninois sera de courte durée, car l’entrée de Bony Wilfried à la place de Doumbia Seydou donne encore plus de tonus à l’attaque ivoirienne de feu alignée par l’entraineur Zahoui.
Dans un sursaut d’orgueil, le généreux Didier Drogba (précédemment passeur décisif) double son compteur personnel en transformant un penalty consécutif à une faute sur Gervinho (4-2, 74è). Le meilleur ivoirien Yao Kouassi Gervais, néo-champion de France avec Lille aggrave la sentence des Ecureuils, à la conclusion d’un une-deux avec Bony (5-2, 80è), avant que Wilfried ne clôture le festival offensif ivoirien (6-2, 86è).
Totalisant 12 points, soit 4 matches pour autant de victoires, la Côte d’Ivoire est déjà qualifiée pour la CAN 2012. Le Bénin lui, doit encore cravacher pour espérer finir meilleur deuxième au terme de ces éliminatoires, en deux journées.
Alexis KOUAHIO
Côte d’Ivoire : Copa, Eboué, Angoua Brou, Lolo, Gosso, Kafoumba, Yaya Touré, Seydou Doumbia (Max Gradel), Gervinho, Ya Konan (Bony Wilfried, 65è), Drogba (Romaric, 88è)
Bénin : Gbamenou, Ronual Gboko, Adenon Khaled, Johnson Reda (Koukou 42è), Mory Ogoumbiyi, Damien Chrisostome, Michael Potey, Sésségnon, Omoyotossi Razack