«Un projet décret pris au titre du ministère de l’environnement de la salubrité urbaine et du développement durable en liaison avec un grand nombre de ministère. Il s’agit d’un décret qui interdit la production, l’importation de la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques sur l’ensemble du territoire national, » a déclaré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné à l’issue du conseil des ministres à l’occasion d’une rencontre avec la presse.
«Il y a un délai de mise en œuvre qui est donné parce que forcement, il y a des industries qui sont concernées, il y a des commerçants qui sont concernés, il y a des stocks qui circulent déjà. Donc il est donné six mois à compter de la décision à tous les acteurs pour consommer la totalité des stocks ou les traiter autrement, » a-t-il ajouté.
Archives pour mai 2013
LA RELEVE OU LA MESSE DES GUEUX
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. C’est un grand jour. Un jour historique pour mon pays. Mon pays, pour ceux qui ne le savent pas, est le premier producteur mondial de bananes rouges. Il est aussi le premier exportateur de viandes boucanées au monde. Une fois qu’on sait cela, on comprend mieux que mon pays soit aux premières loges dans les chancelleries des puissances mondiales.
L’harmattan, vent sec et poussiéreux, étale son traditionnel cortège de misère en ce jour béni des dieux des cieux tropicaux. Les paysans de la république productrice de bananes rouges et de viandes boucanées sont épuisés par une longue sécheresse affichent des mines miséreuses. Le jour tant attendu est porté par un vent glacial qui en rien n’altère la détermination du peuple à graver cette journée dans les annales de l’humanité. Des minutes débridées charrient des palmiers dénudés qui bordent l’obscure lagune divisant la capitale de mon pays en parts égales et qui chaque année se fait plus lasse et plus sanguinolente. Les cocotiers chétifs de Anoumabo, village historique autour duquel la capitale s’est développée, bruissent de sonorités doucereuses et l’agitation y est à son comble.
Sur les pistes cahoteuses du nord du pays des milliers de paysans ont bravé la poussière ocre pour converger vers la capitale située aux abords du golfe de guinée. Ils se sont parés de la tenue des grandes occasions comme le veut la tradition. Ils portent à la taille des ceintures en fibres de jute serties d’ossements humains en guise de talisman gracieusement confectionnés par des mages venus de Sékidougou, pays de magie et de sorcellerie. Ces gueux qu’on eût dits sortis d’un autre âge et chaussés de Lekë sont armés chacun de poignard à lame courbe et de Kalachnikov.
Les avions siglés United Nations déchirent davantage aujourd’hui que de coutume le ciel d’un rouge conquérant. C’est un jour extraordinaire, jour d’investiture de Lansana à la magistrature suprême. Le fils du père de la nation productrice de bananes rouges et de viandes boucanées prend la relève d’un vieil homme épuisé par des années de magistrature extrême à la tête d’un pays exsangue et proprement régenté par le Fonds monétaire international.
La cérémonie d’investiture a lieu à Gbangbankro, un immense et crasseux bidonville de la capitale. Pendant la célébration, le fils du père s’est assis à la droite de sa mère au milieu des convives. La mère de Lansana, Sally Sanguinard, affiche un visage bouffi flanqué de poches flasques sous de gros yeux rouges. Elle a les sourcils des grands jours. Des sourcils à l’aspect d’une broussaille copieusement arrosée.
La fête se déroule sous un immense apâtâme de tôles ondulées. Des bancs multicolores y sont disposés en ordre circulaire. Un podium est installé au milieu du cercle. Au premier rang de l’assemblée des convives, il y a le président de la France coiffé, à la mode rasta, de dreadlocks. Il est vêtu d’un immense boubou aux couleurs rouge, jaune et vert au dos duquel scintille en lettres d’argent l’inscription King of Kongs. A ses côtés sont assis quelques chefs d’Etats ouest africains venus du Mali, du Sénégal, du Togo, du Nigeria et du Burkina Faso et toutes les personnalités de ce que la communauté internationale compte de femmes et d’hommes qui se respectent. Ils sont tous drapés de redingotes jaunes fluorescentes. Le second rang est occupé par les parlementaires nationaux habillés de soutanes traversées de larges bandes de couleurs orange, blanc et vert. Quant au troisième rang, il réunit les miliciens du parti du président Sanguinard. Ils sont coiffés de bérets verts. Lansana, la vedette du jour, est vêtu quant à lui, d’un boubou blanc avec au dos l’effigie du Négus, l’empereur Hailé Sélassié. Il est chaussé de babouches rouges. Il a le crâne rasé et por¬te des lunettes aux montures massivement dorées.
À l’aube de la vingtaine, Lansana mène une vie digne de son rang de respectable successeur de son père, père d’une nation productrice de bananes rouges et de viandes boucanées. Une vie tout aussi riche et vé¬reuse que celle de son père. Ses frasques en ont fait l’égé¬rie des nuits des capitales africaines.
Il est midi pile lorsque la cérémonie débuta. Un silence de mort s’empara des lieux lorsque les douze cloches accrochées aux piliers du podium retentirent soudainement. La terre se mit à trembler et le ciel à s’obscur¬cir. L’atmosphère devint brus¬quement pesante et l’air irrespi¬rable. Et l’apâtâme se trouva aussitôt en¬cerclé par douze petits hommes aux allures extrava¬gantes chan¬tant et dansant avec fré¬nésie.
Après qu’ils eurent fini leur prestation saluée par une salve d’applaudissements et douze coups de feux, Sally Sanguinard ordonna à l’assistance de prier. Les incantations de l’assemblée semblaient em¬preintes d’un ésotérisme venu de cieux lointains. Les voix de Lansana et du Président de la France étaient parfaitement coordonnées. Sur ordre de Sally les miliciens laissèrent éclater à nouveau une salve de Kalachnikovs et dé¬buta une pa¬rade inouïe. Toute l’as¬sistance se mit à mâ¬chonner des feuilles de Ganja et à se réga¬ler d’un breu¬vage de couleur verdâtre servi dans de scintillantes patènes par de jeunes femmes complètement nues qui bre¬douillaient en sillonnant les allées:
Diable de Dieu !
Diable de Dieu !
Diable de Dieu !
Quelques instants après, tous les convives s’invitè¬rent mutuelle¬ment à des marivau¬dages sexuels. Tandis que cer¬tains hommes après s’être dépouillés de tous leurs vêtements se fo¬lâtraient fesses contre fesses, les chefs d’Etats et les personnalités de la communauté internationale se livraient à des duels en face-à-face en se chatouillant ré¬ci¬pro¬quement l’appareil génital. Leurs femmes de leur côté, en tenue d’Eve, acco¬laient leurs sexes en s’élançant dans des pantomimes ponc¬tuées de sou¬pirs:
Putains de Dieu !
Putains de Dieu !
Putains de Dieu !
Au milieu du délire et des effu¬sions fréné¬tiques, le Président Sanguinard en personne se saisit d’une jeune femme de l’assistance prénommée Léburnie. Il cul¬buta Léburnie dans un violent mouvement de judoka aidé en cela par le président à la coiffure rasta. Il enfonça sa verge ten¬due comme la perche d’un chas¬seur traditionnel entre ses fesses. Il s’agrippa à ses seins en forme de mangues soudaniennes et la so¬domisa tel un diable en fu¬rie. Chaque fois qu’elle se dé¬battait, il la péné¬tra un peu plus à coups de reins sou¬tenus. La jeune femme vociférait:
Continue !
Continue !
Sale couillon de Président !
De son côté, le Président Sanguinard répondait:
Fakaya !
Fakaya !
Fakaya !
Il la pénétra chaque fois avec plus de cruauté. Exténué de ce labeur bestial, il invita son fils à prendre la re¬lève. Lansana releva rapide¬ment son boubou bouffant, aspergea son sexe d’un liquide verdâtre, puis pénétra la jeune femme à son tour. Léburnie hurla de dou¬leurs et saigna abondam¬ment comme un mouton de sa¬cri¬fice.
Des clameurs de joie et des ap¬plaudisse¬ments s’élevèrent de l’assistance. Une assistance en proie à l’ivresse d’une fièvre, la fièvre de la banane rouge à la viande boucanée.
Une nouvelle de Kock-Obhusu
Didier Drogba left out of Ivory Coast squad again
Didier Drogba has not been included in the the Ivory Coast squad for the upcoming World Cup qualifiers against Gambia and Tanzania.
It is the second time in succession that coach Sabri Lamouchi has overlooked the 35-year-old striker.
The ex-Chelsea star struggled during this year’s Africa Cup of Nations and was then dropped for March’s World Cup qualifier against Gambia.
Manchester City defender Kolo Toure has also been left out of the 26-man group.
In March, Lamouchi challenged Drogba to return to his best form and force his way back into the national team.
« Drogba is a huge player with a bigger status than any other player but he has had a difficult last eight months and he now needs to work, » Lamouchi said at the time.
« He needs to get back to his competitive standards. »
Although Lamouchi indicated that Drogba still has a future at international level, some may now begin to speculate whether the striker will add to his 96 caps – particularly given his form has just helped his club Galatasaray clinch the Turkish title.
In contrast, there are recalls for Romaric N’Dri Koffi, who plays for Real Zaragoza in Spain, and Jean-Jacques Gosso, of Turkish side Mersin Idman Yurdu.
There are two new names in the squad – defender Serge Aurier of Toulouse and striker Mathis Bolly from Germany’s Fortuna Duesseldorf.
Ivory Coast will play Gambia away on 8 June and Tanzania eight days later in Dar Es Salaam.
The Elephants lead their World Cup qualifying group by one point from Tanzania. Morocco have two points while Gambia prop up Group C with one point.
Affaire Ouérémi : petit méchant loup et grands cochons
Hier l’AFP a, comme il se doit, informé les Français de « l’arrestation du chef de milice » Amadou Ouérémi. Apprécions ensemble les mensonges et travestissements de la vérité contenus dans cette dépêche … Pourquoi « milicien » et non « prisonnier de droit commun » ? Pourquoi a-t-il été « emmené », mais est-il resté néanmoins « accompagné de l’un de ses gardes du corps », ce dernier ne semblant pas être là comme second personnage aux arrêts, mais plutôt comme l’escorte autorisée d’un VIP ?
Pourquoi dit-on d’abord d’Ouérémi et de ses hommes qu’« ils défiaient depuis une dizaine d’années l’autorité de l’Etat » ̶ c’est-à dire l’autorité de Gbagbo, sous le contrôle du père de la rébellion Ouattara ! ̶, avant de parler d’une période difficile, dite « crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 » ? Et que dire de son groupe armé de plusieurs milliers de miliciens « sympathisants », probablement toujours sur le terrain, et volontairement maintenu dans le flou, « quelques centaines d’hommes » d’après la dépêche …. En fait, il n’est plus que « planteur de cacao » : alors pourquoi vit-il dans la forêt ?
Et pourquoi retrouve-t-on toujours les « 3000 morts de la crise post-électorale», chiffre intangible du catéchisme AFP ? Evidemment, Ouérémi n’est qu’un suspect, il est « soupçonné » de vilaines exactions pendant ladite crise post électorale, il est soupçonné d’avoir sa part dans les trois mille morts… Ce ne sont pas les rescapés de Douékoué qui le soupçonnent, – personne n’a jamais daigné se pencher sur leurs statistiques -, mais des ONG étrangères, qui probablement n’y connaissent pas grand-chose…
Enfin la dernière partie de l’article veut nous faire croire que la priorité de Ouattara -et ce depuis qu’il est aux commandes de la Côte d’Ivoire -, « depuis la fin de la crise », a toujours été de « sécuriser l’Ouest »… Pourquoi y a-t-il eu encore le massacre de Nahibly, sous les yeux et avec la probable complicité du préfet Benjamin Effoli, spectateur silencieux et sans état d’âme des rescapés de Duékoué assassinés pour la deuxième fois…
Qui sont « les cultivateurs occupant des aires protégées dans l’Ouest, région riche en cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. » ? Les cultivateurs sont toujours utiles pour maintenir l’excellence de la Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao. Pourquoi les chasser puisque le brave lecteur français qui lit cette dépêche est maintenu dans l’ignorance des convois burkinabés qui sont venus pas centaines remplacer les morts et les rescapés exilés, terrorisés ? Ces derniers, véritables autochtones et cultivateurs de café-cacao croupissent maintenant dans des camps à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; mais sont promis depuis quelques jours, grâce à une campagne de communication bien menée, à un retour triomphal dans une Côte d’Ivoire sécurisée, asptisée, réconciliée. Autre clin d’œil au Français ignorant qui ne peut que voir et saluer les gages de bonne conduite donnés par Ouattara.
Les « Trois mille morts » de la crise post-électorale, même s’ils sont officiellement composés de bons et de méchants des deux camps, sont toujours imputables à Celui qui croupit à la Haye : en effet, si le président Gbagbo s’était rangé dès le début à l’acceptation du « verdict » de la commission électorale contrôlée par l’Etranger, s’il avait, dès le début accepté le « verdict des urnes », il n’y aurait pas eu de morts. Voilà le message subliminal laissé à l’Occident. Ouattara incarne l’autorité et le droit qui lutte contre la pègre Ouérémi and Co. Un chef d’état d’une telle stature ne peut être que dans la vérité, puisqu’il lutte contre l’impunité ! Cette « capturation », sans effusion de sang et avec une telle maestria ne peut que nous renvoyer à un Etat aux structures fonctionnant normalement, où les frontières sont sécurisées, et où « les tensions foncières et ethniques » appartiennent d’ores et déjà au passé, puisque ce nouveau bouc émissaire d’une rébellion désormais désavouée, devenu seul loup ravisseur et seul mauvais berger a été mis hors d’état de nuire par « l’Etat de droit » !
Mais nous ne sommes pas dupes : comme il s’est rendu volontairement, de son plein gré, on imagine bien que « l’état de droit » s’est entendu avec lui pour ce qui est des modalités de sa reddition…
La suite du feuilleton nous informera sur les dessous de ce western ivoirien : l’analpha-bête, immigré à la fin des années 90 en Côte d’ivoire comme réparateur de vélos, restera-t-il l’idiot du village qui porte le chapeau de la rébellion ? Ou va-t-il secouer la farine dans laquelle on l’a roulé, pour en éclabousser les criminels en chef, ses commanditaires français et pseudo-ivoiriens, qui pour l’instant roulent encore carrosse en montrant patte blanche ?
Shlomit Abel, 19 mai 2013
Mamadou Koulibaly et moi. Le clash a eu lieu
L’ex-président de l’Assemblée Nationale ivoirienne était à Yaoundé dans le cadre des rencontres mensuelles de débat organisées par une association citoyenne camerounaise. Venu parler de l’émergence des états africains et donner sa panacée pour y parvenir, le leader de lider flanqué de l’inévitable Nathalie Yamb est venu inoculer ses thèses de relance économique de l’Afrique.
Le débat aurait pu s’arrêter à son domaine de prédilection si Monsieur Koulibaly n’avait pas ramené une question posée par un camerounais et jugée inopportune par le modérateur le professeur Mathias Eric Owona Nguini. Elle concernait la crise électorale ivoirienne. Mamadou comme à son habitude reconnaîtra la victoire de Ouattara, se donnera le beau rôle dans la médiation lors de la crise et dira que GBAGBO et Ouattara ont tué 22 000 ivoiriens et qu’il n’apprécie pas que GBAGBO soit seul à La Haye.
Je lui ai rétorqué que si GBAGBO est coupable de ces meurtres, c’est que lui Koulibaly est co-auteur direct car il était le numéro 2 du régime. Il a parlé de son rôle à l’Hotel Ivoire en 2004 en disant que tout le pouvoir GBAGBO avait fui et l’avait laissé seul face aux bombardements français, il poursuivra en me demandant si j’étais à l’Ivoire, je lui ai répondu que c’est moi et quelques autres jeunes qui avons placé l’estrade ou il est monté pour s’adresser à nous après sa rencontre avec Poncet, Doué et Fall de l’Onuci.
Je lui ai aussi rafraîchi la mémoire lorsqu’il a dit qu’il est allé à Accra parce que GBAGBO a refusé de le recevoir en temps voulu au summum de la crise postélectorale, là encore devant les nombreux camerounais dans la salle je lui ai dit qu’il était à Accra depuis 2004… C’est ce moment-là que Monsieur se ravise en disant qu’il a fait partir sa famille à Accra parce que les français avait tiré sur sa résidence…
Notre échange qui a été houleux mais courtois n’a pas permis à Koulibaly de réécrire devant les camerounais l’histoire de notre pays. En bon politiciens nous avons mis balle à terre à la fin de la cérémonie mais j’ai la nette impression que Koulibaly est en mission pour Ouattara auprès de l’intelligentsia et de certains politiques camerounais…
(Pour des soucis de connexion je ne pourrai pas mettre la photo que nous avons prise après la cérémonie)
********************’
Armand Iré
La 66è édition du Festival de Cannes ouvre ses portes aujourd’hui
Le Festival de Cannes qui célèbre le cinéma mondial chaque année aura lieu du 15 au 26 mai 2013 à Cannes, en France.
Le jury sera composé, cette année, de l’indienne Vidya Balan, l’australienne Nicole Kidman et sera présidé par le réalisateur américain Steven Spielberg.
Parmi les grands noms qui défileront sur le tapis rouge, la française Audrey Tautou, Sonam Kapoor -l’actrice indienne de Bollywood- , les américains Lee Ang, Christoph Waltz et Leonardo Di Caprio.
Et même si c’est aujourd’hui, précisément à 17h45, que s’ouvre officiellement le Festival, hier déjà, l’honneur était revenu à l’actrice française Audrey Tautou d’adresser les mots de bienvenue aux acteurs.
Source: http://www.eurodailynews.eu/la-66e-edition-du-festival-de-cannes-ouvre-ses-portes-aujourdhui/88.html
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