Le colonel déserteur Mohammed Hamada a été tué, aujourd’hui, dans un pilonnage de l’armé syrienne dans le local qu’il avait pris comme refuge avec ses éléments rebelles à Talbissa dans la province de Homs.
Archives pour 3 juin 2013
France: Un prince saoudien s’offre 3 jours à 15 M EUR à Disneyland Paris
PARIS – Un prince saoudien a dépensé fin mai 15 millions d’euros à Disneyland Paris lors d’un séjour de trois jours au cours duquel il a réservé des attractions et des spectacles pour lui et une soixantaine de ses invités, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Le prince Fahd al-Saoud a séjourné au parc du 22 au 24 mai, ont indiqué ces sources.
« L’évènement a été organisé à titre privé » par un service d’Euro Disney dédié aux réservations spéciales pour les comités d’entreprise, les entreprises ou encore des personnes privées, a confirmé le groupe.
Pendant son séjour, le prince, qui fêtait son diplôme, a « privatisé le parc par +land+ », c’est à dire que certains espaces lui étaient réservés dans la journée, ainsi que le matin avant l’ouverture et le soir, a relaté l’une de ces sources.
Au total, le prince a convié « une soixantaine » de personnes, amis et aussi simples fans du parc. Des spectacles sur mesure ont été organisés pour eux, avec des « personnages rares » de Disney.
Selon l’une des sources, « un service de sécurité spécial a été mis en place » pour ce visiteur, l’un des meilleurs clients des parcs Disney.
Le parc, qui a reçu 16 millions de visiteurs en 2012, réalise une partie de son chiffre d’affaires avec des telles visites privées.
Les 15 millions d’euros dépensés représentent toutefois à eux seuls une goutte d’eau dans l’activité: d’octobre 2011 à septembre 2012, le numéro un européen des parcs de loisirs a engrangé 1,324 milliard d’euros de chiffre d’affaires, pour une perte nette part du groupe de 85,6 millions d’euros.
10% des actions du groupe sont détenues par le prince et homme d’affaires saoudien Al Walid.
Mourinho et Chelsea s’unissent à nouveau
« Je vais à Londres lundi et je pense qu’entre lundi et la fin de la semaine je serai nommé manager de Chelsea », avait déclaré José Mourinho à la télévision espagnole. Le club londonien n’a même pas attendu la fin de semaine pour confirmer, par le biais d’un communiqué publié sur son site, le retour au bercail du technicien portugais, qui a signé un contrat de 4 ans.
« Je suis ravi de souhaiter le retour à Chelsea à José. Son ambition, ses succès continus et sa volonté en font un candidat parfait », affirme Ron Gourlay dans un communiqué publié sur le site du club, 3e du dernier Championnat d’Angleterre.« Notre but est d’aller toujours de l’avant afin d’obtenir de plus grands succès dans l’avenir et José est notre choix numéro 1 parce que nous sommes persuadés qu’il est le bon manageur pour faire ce travail », a ajouté Ron Gourlay.
Source: Le Monde
LETTRE DU JOURNALISTE BERNARD DESGAGNE A LA JUGE SILVIA FERNANDEZ DE GURMENDI de la CPI
Madame Silvia Fernández de Gurmendi, présidente de la Chambre préliminaire I Monsieur Hans-Peter Kaul, juge de la Chambre préliminaire I Madame Christine Van den Wyngaert, juge de la Chambre préliminaire I Madame Fatou Bensouda, procureure Monsieur Éric MacDonald, avocat du bureau de la procureure Cour pénale internationale Boite postale 19519 2500 CM, La Haye Pays-Bas
Mesdames, Messieurs,
Comment se fait-il que l’audience tenue le 19 février à la CPI, dans l’affaire Laurent Gbagbo, ait été diffusée avec un décalage de 30 minutes ? Pourquoi ce décalage ? Est-ce pour permettre à la CPI de censurer certains propos tenus à l’audience ? L’un des principes fondamentaux de la justice est que celle-ci doit être publique. Or, la justice internationale a de plus en plus recours à la censure. Elle dissimule l’identité des témoins et s’appuie sur de supposés faits, qui sont cachés au public, ainsi que sur des documents secrets. Cette pra tique soulève de graves interrogations. Les témoins du procureur peuvent se parjurer tant qu’ils veulent et ne seront pas inquiétés parce qu’à part les juges, procureurs et avocats de la CPI, tous tenus au secret, personne ne pourra prendre connaissance ni de l’identité des témoins, ni de la version intégrale de leurs déclarations enfouies à jamais. Comment se fait-il en outre que des gens se plaignent de ne pas avoir pu regarder la retransmission de l’audience ? Aviez-vous prévu un nombre suffisant de connexions ? Combien ? Votre serveur a-t-il été débordé ? Quand mettrez-vous la vidéo de l’audience en ligne, sur YouTube ? Cette vidéo contiendra-t-elle la version intégrale et non censurée de l’audience ? Comment se fait-il que d’autres personnes affirment avoir constaté des coupures de son lors de la retransmission Web de l’audience ? Je vous le répète, pour que la justice soit impartiale, elle doit être publique. C’est un principe fondamental et incontournable. Si vous ne le respectez pas, vous n’administrez pas une vraie justice. Et ne venez surtout pas me répondre en invoquant les excuses si pratiques que sont la « protection des témoins » ou les « raisons de sécurité ». Les témoins de la procureure sont dans le camp du pouvoir.
Ils sont protégés par les armes et l’argent de M. Ouattara et de M.Hollande. Ils n’ont rien à craindre. Ce sont plutôt les témoins gênants pour la procureure Bensouda et son collaborateur, M. MacDonald, qui sont en danger. La CPI ne fait rien pour les protéger, alors qu’ils se font massacrer dans l’impunité la plus totale. Des témoins ont été tués, par exemple, le 21 juillet dernier, à Nahibly. Je vous soupçonne même d’être heureux que ces témoins se taisent à jamais, car ils pourraient démontrer que la version des faits de Mme Bensouda et de M. MacDonald est un tissu de mensonges. Ces témoins en savent trop sur le massacre de Duékoué perpétré à la fin mars 2011 par l’armée (…) de M. Alassane Ouattara.
Aujourd’hui encore, cette armée de terroristes continue de sévir et de faire d’innombrables victimes. Sous vos regards indifférents, voire complices, le pillage des terres et des autres biens consécutif au massacre de Duékoué se poursuit aujourd’hui. Même les médias friands des ragots de la soi-disant communauté internationale finissent par l’admettre.
Le parti-pris de la CPI crève les yeux Comment se fait-il que le compte Flickr de la CPI diffuse, au bas d’une photo de Laurent Gbagbo prise le 19 février, la deskription ci-dessous « Former Ivory Coast President Laurent Gbagbo attends a confirmation of charges hearing in his pre-trial at the International Criminal Court in The Hague February 19, 2013. Gbagbo is charged with crimes against humanity committed during the 2011 civil war sparked by his refusal to accept the election victory of rival Alassane Ouattara. REUTERS/ Michael Kooren (NETHERLANDS). The 2011 civil war sparked by his refusal to accept the election victory of rival Alassane Ouattara. »
La guerre civile de 2011 a été déclenchée par le refus de Laurent Gbagbo d’accepter la victoire électorale de son rival, Alassane Ouattara ? Donc, Laurent Gbagbo serait, selon la CPI, déjà jugé responsable de la guerre civile.
De plus, toujours selon la CPI, la guerre civile aurait éclaté en 2011. Tiens, tiens. Alors, à vous entendre, il n’y a pas eu de guerre civile, ni de tentative de coup d’État contre M. Gbagbo à partir du 19 septembre 2002. En novembre 2004, nous avons tous rêvé en voyant les soldats français tuer ou blesser des centaines de manifestants sans armes devant l’Hôtel Ivoire ainsi que des personnes qui ne faisaient que circuler sur les ponts. Mais non, les soldats français ne se sont pas « égarés » à bord de leurs blindés dans les rues d’Abidjan. Ils ne se sont pas retrouvés à deux pas du palais présidentiel. Ils n’ont pas été empêchés par des Ivoiriens ordinaires, toujours sans armes, de perpétrer leur coup d’État. Nous avons tous halluciné. La CPI s’intéresse-t-elle aux faits ou à la sélection des faits ? S’inscrit-elle dans l’Histoire ou fabrique-t-elle un récit pour consommation médiatique et littérature révisionniste ? En somme, l’affaire est déjà jugée avant le procès. La CPI a décidé que Laurent Gbagbo avait perdu l’élection. Pourtant, le résultat électoral est au cœur même du litige. La prétendue victoire d’Alassane Ouattara proclamée par les fonctionnaires corrompus de l’ONU, les chefs d’État (…) de l’OTAN et les patrons de la presse menteuse n’est- elle pas contestée par l’accusé ?
M. Gbagbo et ses avocats ne possèdent-ils pas de solides preuves qu’il a bel et bien remporté l’élection ? N’a-t-il pas le droit de faire valoir ses arguments avant d’être considéré comme un « mauvais perdant » qui se serait « accroché au pouvoir » et qui aurait ainsi causé une hécatombe ? Personnellement, j’ai vu beaucoup de preuves de la défaite électorale de M. Ouattara, la première étant que le Conseil constitutionnel de la Côte d’Ivoire a proclamé officiellement Laurent Gbagbo vainqueur. Comment peut-on respecter la CPI si elle- même n’a aucun respect pour les institutions dûment constituées d’un pays souverain et pour les juges qui y travaillent ? Deuxième preuve de la défaite électorale de M. Ouattara : La multiplication des fraudes massives dans la zone sous l’emprise [des forces nouvelles]. Qu’un fonctionnaire corrompu de l’ONU, M. Young- Jin Choi, prétende n’avoir rien vu, ni rien entendu ne fera jamais disparaitre les rapports des nombreux observateurs étrangers qui ont été témoins de la violence, de l’intimidation, des bourrages d’urnes et des autres manœuvres frauduleuses. Vous avez certainement pris connaissance, par exemple, du rapport de la mission d’observation électorale de l’Union africaine, même si vous feignez le contraire : La mission a relevé avec regret : des actes de violence graves notamment des pertes en vies humaines, des atteintes à l’intégrité physique, des séquestrations, des intimidations, des tentatives d’enlèvement et de dégradation du matériel électoral.
Vous faites la sourde oreille ?
Alors je répète plus fort, mais en empruntant les mots de la Coordination des experts électoraux africains, qui constate ceci, toujours dans la zone occupée par [les ex-rebelles proches] de M. Ouattara : « des vols d’urnes, des séquestrations des observateurs, des votes multiples, des bourrages d’urnes ». Vous vous enfermez dans votre bureau capitonné et blindé pour ne pas m’entendre ? Je répète encore, cette fois sur le ton de l’Observatoire de la société civile africaine pour la démocratie et l’assistance civile, qui relève ceci, dans la même zone : « L’empêchement de voter des partisans de Laurent Gbagbo, des vols d’urnes par les militaires, des transports d’urnes à vélo par les militaires, des faux bulletins sans hologramme. » Vous pensez pouvoir fuir la vérité, mais la voici qui vous rattrape. Cette fois, c’est la Coordination des observateurs des sociétés civiles africaines, qui rassemble 21 organisations africaines et qui a pu constater ceci dans les 1541 bureaux de vote qu’elle a visités, en pleine zone souffrant dela présence de l’armée de M. Ouattara : « Des militants et représentants de Laurent Gbagbo empêchés de voter ; des vols et transports d’urnes par les militaires des Forces Nouvelles [nom accrocheur donné aux rebelles pro-Ouattara pour séduire les médias] ; de nombreux dégâts corporels et matériels ; des agressions physiques contre les parti- sans de Laurent Gbagbo. Je vous soumets une troisième preuve, même si je sais que votre généreuse rétribution a tendance à causer l’aveuglement. Les résultats invoqués par M. Choi (et maintenant par la CPI) pour proclamer illégitimement la victoire de M. Ouattara, au nom de la communauté internationale, ne sont que des résultats provisoires constitués à partir de procès-verbaux bourrés de graves irrégularités. Ces résultats ont été annoncés après le délai prescrit. Ils l’ont été par M. Youssouf Bakayoko, président déshonoré de la Commission électorale indépendante (nom trompeur désignant un organisme partisan aux ordres de M. Ouattara). Pire encore, M. Bakayoko a fait cette annonce tout seul, dans le QG de M. Ouattara, en l’absence du reste de la Commission et de la presse ivoirienne, devant quelques journalistes étrangers médusés. (…) Comment la CPI peut-elle affirmer, au bas d’une photo censée représenter un procès juste et équitable, que M. Laurent Gbagbo a déclenché une guerre civile « par son refus d’accepter la victoire électorale de son rival, Alassane Ouattara » ? C’est un mensonge pur, simple et fondamental. En diffusant ce mensonge au bas d’une photo de son compte Flickr, la CPI nous montre que, loin d’être impartiale, elle n’est qu’un rouage de l’injustice internationale. Et les gens qui y travaillent sont des complices parfaitement conscients de cette injustice. (…)
Nous sommes trop nombreux à connaitre la vérité sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, lors des élections présidentielles de 2010. Vous ne pourrez pas tous nous faire disparaitre ou nous museler indéfiniment. Partout dans le monde, des millions de personnes savent que M. Gbagbo est un grand démocrate et un homme de paix et de progrès. Même moi qui habite loin de la Côte d’Ivoire, dans mon pays de neige et de glace, j’ai entendu la voix chaleureuse de l’homme juste et bon, source d’inspiration pour toute l’humanité, que vous essayez de faire passer pour un criminel. J’ai senti et je sens toujours l’espoir des patriotes ivoiriens que vous essayez de déshonorer par vos mensonges. Vous n’échapperez pas au jugement de l’Histoire, malgré vos toges.
PAR Bernard Desgagné Gatineau, Québec
UN PRÊTRE CATHOLIQUE CONVERTI À LA FRANC-MAÇONNERIE, EST DÉMIS DE SES FONCTIONS PAR L’ÉVÊCHÉ D’ANNECY À LA DEMANDE DU VATICAN….
Le 23 mai 2013, le prêtre de Megève Pascal Vesin, 43 ans, a été démis de ses fonctions par l’évêque d’Annecy, Mgr Yves Biovineau, à la demande de Rome, en raison de son appartenance à une loge du « Grand Orient de France (GODF) ». Le communiqué du diocèse évoque « l’incompatibilité des principes sur le plan de la foi et de ses exigences morales ». Le Grand Maître du « GODF » José Gulino juge que cette « décision rétrograde rappelle l’Inquisition ». Sources : « Le Point.fr » & « L’express.fr ».
Le père Pascal Vesin démis de ses fonctions de prêtre le 24 mai 2013, pour son appartance à la « franc-maçonnerie »..
La longue lettre adressée le 23 mai 2013 par Yves Boivineau, l’évêque d’Annecy, à Pascal Vezin est sans ambiguïté : « En application du + canon 1332 CIC +, vous ne pouvez donc plus désormais, à compter de ce jour, ni recevoir ni célébrer les sacrements et je vous demande de quitter la paroisse dont vous n’êtes plus le curé ». L’évêque fait référence à la déclaration de la « Congrégation pour la doctrine de la foi » du 26 novembre 1983, qui considère que « les principes (des associations maçonniques) ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Église ».
L’abbé Pascal Vezin, âgé de 43 ans, prêtre depuis 1996, est franc-maçon depuis 2001. Une double appartenance que le prêtre ne conteste pas. Il est même orateur de la loge « L’avenir du Chablais du Grand Orient de France », à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Trois prêtres pour négocier « C’est en quelque sorte une excommunication temporaire. Elle peut être levée si j’abandonne la franc-maçonnerie, et si je reviens dans le droit chemin. J’avoue que cette sanction m’a donné un sacré coup sur la tête. Il faut que je prenne du recul avant de décider de mon avenir. Mais je considère que mon appartenance à la franc-maçonnerie fait partie de ma liberté de conscience », déclare Pascal Vezin.
Tout a commencé avec une lettre anonyme envoyée à l’évêché au printemps 2010. Yves Boivineau, évêque de Haute-Savoie, choisit le dialogue. Il suggère au curé de la « paroisse Sainte-Anne d’Arly-Montjoie » à Megève de « prendre le temps de la réflexion » et de faire une retraite. Plus tard, le « conseil presbytéral » envoie au curé franc-maçon trois prêtres pour tenter de lui faire entendre raison. Mais Pascal Vezin, par ailleurs très apprécié de ses paroissiens, n’entend pas démissionner de la « franc-maçonnerie ».
« INCOMPATIBILITE DES PRINCIPES »
En fait, les pressions sont venues directement de Rome, notamment de la « Congrégation pour la doctrine de la foi », qui considère qu’il y a « incompatibilité des principes ». Un chrétien catholique « ne peut entretenir deux sortes de relations avec Dieu, ni exprimer son rapport au Créateur à travers des formes symboliques de deux sortes ». Comme la « Congrégation pour la doctrine de la foi » prévoit toujours l’exclusion de la communion de l’« Église » pour les francs-maçons, l’évêque d’Annecy doit imposer à Pascal Vezin « la juste peine prévue par le + canon 1374 du Code de droit canonique +, ainsi que la peine de l’interdit prévue par le « canon 1332 CIC » : À savoir l’expulsion immédiate de sa paroisse de Megève. « Je ne suis pas certain que Rome ait mis dans le passé autant de rapidité pour excommunier certains prêtres pédophiles », fait remarquer l’un des (anciens) paroissiens de l’abbé Pascal Vezin.
« LE PÈRE VESIN A CHOISIT DE RESTER DANS LA FRANC-MAÇONNERIE »
L’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, a poursuivi le dialogue « afin de lui permettre de revenir sur ses positions », tout en l’informant « clairement » de la sanction encourue, selon le texte. Le père Vesin a choisi de rester dans la « franc-maçonnerie ». En mars 2013 dernier, la « Congrégation pour la doctrine de la foi » à Rome a exigé le départ du prêtre. Trois membres du « Conseil presbytéral » du diocèse d’Annecy ont alors rencontré le père Vesin, qui a réitéré sa volonté de rester au sein de la « franc-maçonnerie ». L’évêque lui a notifié les conséquences de son choix. « Rien ne reste fermé », souligne le diocèse, qui assure que « la peine, dite médicinale, peut être levée ». « La miséricorde va de pair avec la vérité », conclut le communiqué.
En l’absence du père Vesin, c’est le vicaire général du diocèse qui assurera les offices religieux de la paroisse. « Il sera à Megève tout le weekend pour expliquer la décision de l’évêque aux paroissiens », a précisé un porte-parole.
ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC PÈRE PASCAL VESIN
Pourquoi avez-vous été initié au GODF ?
J’ai été ordonné prêtre le 30 juin 1996. Quelques années plus tard, j’ai eu envie de fraternité, d’un lieu de réflexion intellectuelle, d’une vraie recherche et d’une pensée sociale. En 2001, après avoir été approché de manière intéressée par la « GLNF », j’ai choisi d’être initié dans la Loge « L’Avenir du Chablais à l’Orient » de Genève-Thonon du « GODF ».
D’où est venue la difficulté ?
En 2010, une lettre anonyme a informé l’« Évêché » et Rome de mon appartenance. J’ai nié, car je ne voulais pas perdre mon ministère en raison d’une dénonciation digne de la période de l’occupation nazie. En 2011, ma participation à une réunion maçonnique à Genève a été maladroitement annoncée sur Internet. Pendant deux années, l’évêque, régulièrement relancé par Rome, a tenté de me convaincre de démissionner du « GODF ». Le 07 mars 2013, après la décision de la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi », j’ai été informé que j’avais un mois pour quitter mon obédience. Un ultimatum.
Comment expliquez-vous cette éviction ?
Cette excommunication digne du Moyen-Âge trahit tant de la part de l’« Évêché » que de Rome une méconnaissance de la franc-maçonnerie, toujours perçue comme un groupe sectaire. Le « GODF » est une obédience adogmatique, mais chacun de ses membres est libre d’adhérer à un dogme. Il n’y a donc aucune concurrence de divinité.
Quel est votre avenir ?
Je suis frappé d’une « peine médicinale », ce qui suppose que je suis malade, perverti par la franc-maçonnerie. Mon allocation d’environ 500 € n’est maintenue que jusqu’à la fin de l’année et je suis viré de mon logement. J’aime toujours l’« Église » et mon ministère, mais je suis contraint d’envisager une reconversion.
NOTE :
Les derniers papes ont constamment exprimé leur hostilité envers la « franc-maçonnerie ». Léon XIII, Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII, Jean XXIII et Jean-Paul II ont officiellement interdit aux catholiques d’y adhérer. Le 26 novembre 1983, la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi », dans un document approuvé par le Saint-Père, déclarait : « Le jugement négatif de l’Église sur la franc-maçonnerie demeure inchangé parce que ses principes ont toujours été considérés comme incompatibles avec la Doctrine de l’+ Église +; c’est pourquoi il reste interdit par l’+ Église + de s’y inscrire. Les catholiques qui font partie de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s’approcher de la Sainte Communion ». Dans les messages qu’il a confiés à Françoise, une mère de famille de la région parisienne, Jésus déplore que la franc-maçonnerie ait pénétré dans l’« Église » et il annonce qu’il interviendra pour chasser les brebis galeuses.
Voir aussi La franc-maçonnerie, une secte qui menace les droits des peuples
PDCI: l’heure est venue pour Henri Konan Bédié de céder le fauteuil à plus jeune que lui (KKB)
Il n’a jamais été aussi clair que dans ce discours qu’il a tenu sur les ondes d’une radio émettant aux Etats-Unis et très prisée par la diaspora africaine (Radio INRI). Kouadio Konan Bertin dans un entretien accordé à ce canal et rapporté par le quotidien ‘’Notre Voie’’ dans sa livraison du weekend a déploré le fait qu’une partie des militants veuille faire entorse aux textes du Pdci pour faire de Henri Konan Bédié le prochain président du parti doyen. ‘’(…) Le Pdci est trop sérieux pour que l’organisation de son congrès soit confié à un comité ad’ hoc en lieu et place du secrétariat général. Niamien N’goran n’est que délégué départemental de Daoukro, ni plus, ni moins. il n’a aucune légitimité pour organiser un congrès du Pdci. Est-ce parce qu’il est de la famille de Bédié comme les gens le disent ? Non le Pdci est trop sérieux pour être ramené à la cellule familiale. Même si les velléités tentent de l’écarter, Djédjé Mady est le secrétaire général du Pdci jusqu’au prochain congrès selon les textes en vigueur’’, a attaqué le président de la Jpdci pour exprimer sa position dans la guéguerre qui a cours en ce moment au Pdci. Qui organise le congrès ? le président Henri Konan Bédié sur la question a formé un comité ad’ hoc confié à l’actuel Inspecteur général d’Etat Niamien N’goran. Ceci n’a pas été du goût du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady. KKB ne s’arrête pas là dans ses critiques. Concernant une candidature de M. Bédié, il appelle celui-ci à se référer à sa formation de juriste pour se pencher en faveur du respect des textes qui régissent le Pdci. ‘’Bédié est juriste de formation et c’est le respect de la loi qui a fait de lui le successeur du premier Président de la République de Côte d’Ivoire. Il est mieux placé que quiconque pour faire comprendre les textes de notre parti. C’est d’ailleurs lui qui a introduit la clause de la limitation d’âge à 75 ans dans les textes de notre parti en 1993. (…) De toute façon, si par extraordinaire le congrès décidait autre chose sur la limitation d’âge, cela ne s’appliquerait pas à son mandat car la loi n’est pas rétroactive’’, a-t-il fait savoir. A l’analyse, pour KKB, l’heure est venue pour Henri Konan Bédié de céder le fauteuil à plus jeune que lui. Tel est le sens de toute l’énergie qu’il déploie depuis peu et qu’il s’est permis d’aller exprimer loin des terres natales, au pays de l’oncle Sam.
L’Intelligent d’Abidjan
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