(Xinhua) – L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) déplore l’utilisation du nom de la mission onusienne dans la diffusion des rumeurs concernant de prétendues présences et attaques de Djihadistes et de prétendus couvre-feu et rafles généralisées. « L’ONUCI condamne l’usurpation de son nom dans des messages qui diffusent de fausses informations », a énoncé la porte-parole de l’ONUCI, Sylvie van den Wildenberg dans une déclaration publiée vendredi. Celle-ci a dénoncé une manipulation de l’information dans le but de créer la psychose. « Les rumeurs peuvent avoir des effets néfastes sur la population », a-t-elle relevé, notant qu’une enquête est ouverte pour démasquer les auteurs. Plusieurs informations par sms ont circulé ces derniers jours à Abidjan et dans des villes de l’intérieur, concernant de prétendues présences et attaques de Djihadistes et de prétendus couvre-feu et rafles généralisées, note-t-on. La mission onusienne a annoncé par la même occasion un atelier de formation et de sensibilisation dans les prochains jours sur la gestion des rumeurs.
Archives pour juin 2013
Accusé d’avoir emporté 300 milliards : Katinan explique tout au Ghana
L’audience pour extradition ou non de Justin Koné Katinan a débuté avant-hier devant les juges ghanéens. Au premier jour de ce procès, quelques faits marquants ont été notés. Le ministre Koné Katinan intervenait pour la première fois à cette tribune de la Osu Court à Accra, interrogé par son avocat Me Patrick Sobgejor dans la phase de contre-attaque réservée à la défense, après les longues séances ennuyeuses dans lesquelles le collège d’avocat de Dramane Ouattara avait plongé la cour au nom de la partie adverse, c’est-à-dire l’accusation.
Après avoir décliné son identité à la cour, le ministre à rappelé les conditions de son arrivée en terre ghanéenne. A la stupeur des avocats de Ouattara qui l’accusaient d’avoir transporté quelques 300 milliards de FCFA extraits de la BCEAO pendant sa fuite pour l’exil Koné Katinan a révélé que c’est par une pirogue qu’il a franchi les frontières et non par voie normale, aérienne ou terrestre. Impossible donc pour lui de transporter des sacs de milliards de FCFA dans une pirogue comme la rumeur officialisée par le régime Ouattara le prétendrait.
De même, le ministre Koné Katinan a souligné qu’il n’a été ni initiateur ni décideur personnel encore moins physiquement présent lors de la réouverture des banques françaises qui avaient décidé de fermer pour appauvrir et pousser le peuple de cote d’ivoire à la révolte contre le Président Gbagbo. « Cela a été une décision gouvernementale ayant conduit à un décret pour parer à l’urgence et éviter la catastrophe sociale qui prenait forme après la brutalité de la décision des argentiers français. L’exécution de ce décret du gouvernement légal de Côte d’Ivoire a été du ressort du Procureur de la République et des services de police et non du ministre du budget que j’étais Koné Katinan », a clarifié l’ancien ministre du gouvernement Aké N’Gbo.
Pour finir, le ministre a répondu par l’affirmatif à la question de son avocat, à savoir si oui ou non l’acharnement du régime Ouattara contre sa personne avait des motivations purement politiques. Dans son explication de cette thèse, le ministre a signifié à la cour le caractère légal et officiel de ses sorties hors du territoire ghanéen, dans le cadre de ses activités de Porte-parole du président Laurent Gbagbo. C’est donc en plein exercice de cette mission à lui confiée par le plus célèbre des prisonniers de Haye qu’il a été interpellé au Kotoka International Airport d’Accra, revenant justement d’un voyage effectué à l’invitation des autorités sud-africaines, en l’occurrence l’ancien président son excellence Thabo Mbecki.
Depuis le renversement du Président Gbagbo par la France (11 avril 2011), le ministre Koné Katinan est réfugié au Ghana. Il a été interpellé par la police ghanéenne sur instigation de régime Ouattara qui, après l’avoir accusé de meurtre, a fini par se contenter de le soupçonner de crime économique portant sur 300 milliards FCFA extraits par lui pendant sa fuite au Ghana. Accusation farfelue de chefs dozos qui ne savent pas qu’il faut plusieurs véhicules de 5 à 10 tonnes pour transporter une telle somme, ce qu’un individu, fut-il ministre du Budget de la Côte d’Ivoire, ne peut faire par pirogue.
Koukougnon – Notre Voie
Françafrique, le feu dans la soupe !
François Hollande a reçu mercredi dernier à Paris au siège de l’UNESCO, en présence d’une dizaine de Chefs d’Etat africains, le Prix Félix Houphouët-Boigny, pour sa “contribution considérable à la paix et à la stabilité en Afrique”, nous révèle l’agence de presse africaine.
Le prix pour la recherche de la paix est un prix ivoirien. Or lors de la cérémonie de remise du prix, certains regards critiques, au vu des photos et reportages de l’événement, ont décelé que les liens unissant naguère Paris et Abidjan s’étaient distendus. Ainsi, la photo souvenir des couples Ouattara et Hollande nous révèle des sourires gentillets ; mais à y regarder de plus près, madame Ouattara n’arbore pas le sourire éclatant de sa séance de pose avec Bill Clinton il y a trois semaines de cela. Ce dernier avait su la réjouir en la louant pour son abnégation et sa générosité (financées, rappelons-le, sur le trésor Ivoirien), et lui avait dit le plus grand bien de son génial économiste de mari. Mais sur la photo souvenir du 5 juin à l’Unesco, Madame Ouattara ne semble partager avec madame Trierweiler aucune affinité, si ce n’est la blondeur commune de leurs cheveux ! Elle, ordinairement tout sucre et béatitude sur les photos de la Présidence, fixe penaudement le sol, visiblement gênée, un peu absente… Ah, si la remise du prix avait eu lieu ne serait-ce que 48h plus tôt, comme elle aurait pu rayonner de bonheur et de confiance ! Fatou Bensouda, procureure à la Cour Pénale Internationale tenait encore les choses bien en main !
L’unique photo de groupe disponible permet de découvrir un Alassane Ouattara venu honorer son mentor français pour la circonstance, avec d’autres présidents africains. Il a fait un long et beau discours, charmeur, enjôleur, comme de coutume quand il est à l’étranger, lui le Président anticonstitutionnel de la république de Côte d’Ivoire et président en exercice de la CEDEAO; lui qui ne cesse de parcourir les océans et les terres à la recherche de fonds pour sauver “son” “cher” pays complètement en ruine, qui prend l’eau de partout et risque de mourir noyé si l’argent qui circule n’arrive pas à se stabiliser et travailler à colmater des brèches de plus en plus profondes.
Mais les apparences sont sauves : des poches d’un pays mis en banqueroute par ses soins diligents, l’illusionniste en Economie parvient à sortir, de sous le chapeau du “fonds ivoirien au nom de la Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny”, une valise de 150 000 Dollars pour honorer le chef d’état français. Sur l’unique photo présentant les huiles africaines autour du roi Hollande, notre Ivoirien d’importation n’est plus assis auprès de son maître ; il a eu son content de caresses et d’os à moëlle ! Il y a maintenant des toutous plus méritants que lui, assis plus près du chef, qui ont à leur tour besoin d’être dressés, à grand renfort de caresses dans le sens du poil : les vassaux du Bénin, du Tchad, du Burkina et de Mauritanie. Ouattara est assis plus loin, à côté du « Protecteur du Prix, l’ancien Président ivoirien, A.H.Konan Bédié »comme le souligne encore l’agence de presse africaine.
Bédié et son épouse ont eu droit à une photo de famille avec Hollande, flanqué de sa go, beaucoup plus chaleureuse. Autre détail révélateur : le patron du PDCI occupe durant la cérémonie un fauteuil de cuir, alors qu’Alassane, les roitelets, le Roi et la présidente de l’Unesco doivent se contenter du velours, « empire » certes, mais probablement moins confortable. Atmosphère fin de règne, velours rouge et fauteuils en cuir pour les perpétuateurs de la françafrique, et pourtant la galerie de photos de la cérémonie ne présente guère de visages heureux, joyeux… L’ombre du prisonnier de Scheveningen est parvenue à s’infiltrer jusque-là, alourdissant encore cette ambiance poussive et décadente : les économies occidentales sont à bout de souffle, et la paix est célébrée dans une atmosphère de chaos et de guerre partout dans le monde.
«Grâce à la politique d’ouverture, d’accueil et d’hospitalité de Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire peut légitimement s’enorgueillir d’être devenue les Etats-Unis d’Afrique en miniature, le « pays de la vraie fraternité » comme le proclame l’Abidjanaise, notre hymne national. » dira Ouattara dans son discours. Et le pyromane ADO de poursuivre la flatterie en direction du pompier Hollande, qui vient paraît-il de sauver le Mali, « Vous avez manifestement fait vôtre le proverbe africain qui dit que « si vous n’aidez pas votre voisin à éteindre le feu qui brûle sa case, la vôtre ne sera pas épargnée par les flammes » ».Quelle mascarade !
Le feu, on en parle beaucoup, il est très à la mode ! Il ya eu d’abord la supercherie des images kényanes brandies par la Procureure de la CPI, retirées en catimini, mais reprises il y a quelques jours pour la deuxième fois par « Le Patriote », la voix du régime ivoirien, pour enfoncer une fois de plus le président Gbagbo; Puis Le Patriote, ce torchon littéraire cracheur de feu continue sur sa lancée: voici que notre quotidien incendiaire titrait il y a quelques jours : « Libérer Gbagbo c’est brûler la Côte d’Ivoire ! ». Et aujourd’hui il remet le couvert en affichant sur sa manchette «FPI : ils veulent brûler le pays !» En d’autres termes, il faut que LG reste en prison, que la moitié de la population qui a voté pour lui reste muselée, aux arrêts parce que le « salut » de la Côte d’Ivoire et cette « paix » que tout le monde a chantée à Paris dans les locaux de l’Unesco sont à ce prix ! Il faut que le soi-disant pyromane d’avant le 11 avril donne au vrai pyromane l’occasion de louer le Pompier, encore et encore !
Koua Justin, arbitrairement incarcéré sans même une trace de mandat d’arrêt, a-t-il donc été surpris lors d’un meeting une boîte d’allumettes à la main, pour que ce régime aux abois en vienne à en recourir à de tels arguments ? L’implantation, au cœur des forêts classées de l’ouest ivoirien, de milices étrangères surarmées qui, avec l’aval du gouvernement et sous la supervision des forces françaises d’occupation, déforestent à grande échelle et commercialisent l’ivoire de contrebande, n’illustre-elle pas, parmi tant d’autres dénis de justice, la nature d’un régime capable de mettre le feu SANS ALLUMETTES et de désertifier la Côte d’Ivoire en la bradant ? Et notre ministre de la communication Affoussiata Bamaba-Lamine qui s’inquiète le 6 juin de la violence verbale chez les jeunes : « Il faut, à travers l’école et les médias inculquer à cette jeunesse la culture de la paix et de la non-violence », commente-t-elle. N’est-ce pas pathétique ? Les pères et les grands-pères «rattrapés» de cette jeunesse rebelle mais libre jouent aux allumettes à longueur de jour, et il faudrait qu’aux enfants des autres, de ceux qui sont morts, en exil, au cachot, ces jeunes sans emplois, sans argent pour étudier, on inculque encore la paix et la non violence par la terreur ? Comment un régime qui assassine, emprisonne et rançonne les gens, pourrait-il parler de paix et de non-violence ?
Et Alassane Ouattara de terminer ainsi son discours : « Nous réitérons notre ferme volonté de promouvoir, avec le concours de l’UNESCO et de la communauté internationale, la culture de la paix et du développement humain en Afrique et partout dans le monde. » La paix ne se cultive pas avec des semences OGM stériles, -comme celles dont Monsanto et ses acolytes sont en train d’inonder le pays – elle n’est pas le résultat d’un processus d’écrasement et d’anéantissement d’un faible par un plus fort épaulé par la dite « communauté internationale »! Avant de cultiver et de récolter, encore faut-il semer cette paix ! Une réconciliation vraie se bâtit à deux, les yeux dans les yeux, main dans la main, en marchant dans la même direction – ce qu’a toujours désiré le président Gbagbo ! –, mais sans que le charognard françafriconusien ne s’invite par la force dans le paysage! Une fois semé ce germe de paix, le développement de la plante ne peut qu’aller de soi si les bonnes conditions sont réunies : oxygène, lumière, eau. Ce n’est pas en asphyxiant les populations, en les emprisonnant dans de sombres cachots, en les exilant, en les privant de travail, de nourriture et de soins que le développement humain se fera !
Ce n’est pas pour rien que le judaïsme parle du « shelom bait », la paix du foyer (dans le couple) qui rejaillit sur la famille, sur l’entourage, puis, de proche en proche, de cercle en cercle. Et que dire du « développement humain » ? J’ai eu froid dans le dos en lisant cette phrase d’Alassane ou de son scribe français. L’humain est beau, crée à l’image de D.ieu, il peut se développer sainement dans une atmosphère saine où les lois des hommes sont en harmonies avec celles du Créateur, et cela quelque soient nos convictions religieuses. Même ceux qui l’appellent le Grand architecte ne diront pas le contraire ! Malheureusement, « Le prix de la recherche de la paix devient ainsi le prix de recherche de la guerre dans les mains d’une Françafrique à l’agonie. »écrit aujourd’hui le ministre Ahoua Don Mello. Le développement humain ne peut se concrétiser qu’à partir de semences de paix : or la bande à Ouattara, au fil de dix ans de rébellion et de deux années de dictature, n’a cessé de semer des graines de haine gratuite, « rattrapage » aidant.
Au lieu de provoquer incendie sur incendie, “de brûler jusqu’aux cendres qui nous restent” comme l’écrit Eric Kahé, autre exilé sous le coup d’un mandat d’arrêt international – alors que ses dernières fonctions officielles aux côtés du Président Gbagbo remontent à 2005 !-, ne faudrait-il pas enfin se résoudre à observer les vents, à entendre les cris des agonisants, à ouvrir les yeux sur le désastre humain, l’économie en ruines, et prendre la mesure du feu qui couve! La couverture jetée pour étouffer toute velléité de révolte n’asphyxiera pas le feu, parce que sous la terre, c’est un volcan qui couve; un volcan ivoirien, africain. “Il y a mieux que la haine, c’est la nation” écrit encore cet ancien ministre de Laurent Gbagbo. Jusques à quand l’endurcissement du petit pharaon au service de la France pourra-t-il se développer sur ce terreau de haine? « La Côte d’Ivoire peut légitimement s’enorgueillir d’être devenue les Etats-Unis d’Afrique en miniature, le « pays de la vraie fraternité » Qui peut, sans frémir, accueillir cette phrase de la bouche de Ouattara ? La Côte d’Ivoire, ce désormais ancien phare économique de l’Afrique de l’Ouest, aujourd’hui supplanté par le Ghana, n’a nullement besoin d’un granguignolesque « Obama » local autoproclamé… Tout ce qui reste à Ouattara, en fait d' »Obama », ce sont des cendres au bas mot fumantes, qui ne devront qu’à de vrais gestes d’apaisement et de réconciliation de ne pas se retransformer en brasier au moindre coup de vent à venir ! Comment les membres d’un gouvernement responsable peuvent-il se comporter en loubards, sans foi ni loi? Comment une nation constituée d’hommes et de femmes, de vieux et de jeunes, de pauvres et de riches, d’instruits et d’analphabètes peut elle se construire quand on ne lui propose que la mort, l’exil, l’expropriation, la prison, le chômage? De quelle fraternité s’agit-il? Celle de quelques pseudo-élus africains, maniant la brosse à reluire pour cirer à domicile les pompes d’un roi de France qui avec son peuple se retrouvera bientôt nu, privé de cette couverture que L’Afrique aura enfin à son tour décidé de tirer à elle ?
« Il serait temps de rendre aux africains ce qu’on leur a pris pour éviter les convulsions à venir »: c’est en ces termes que Jacques Chirac s’exprimait lucidement il y a quelques années. A quoi bon trembler encore et se mettre au garde à vous devant une «françafrique à l’agonie»? Le vent tourne, amis ivoiriens et africains. Osez le respirer, l’entendre et déjà le voir à l’œuvre ! C’est maintenant le moment d’éteindre le feu, d’organiser ensemble cette noria de seaux remplis d’une eau capable, non seulement d’achever l’incendie, mais d’arroser la fragile semence d’une paix garantie sans « ingérence humanitaire » et sans « communauté internationale ». Pour qu’elle puisse à présent germer, cette semence, puis très bientôt lever, et permettre l’épanouissement d’une culture harmonieuse, prometteuse d’une moisson de vrais lendemains !
Shlomit Abel, 12 juin 2013
La CPI rejette l’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire Gbagbo
La Chambre préliminaire I de la CPI rejette l’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagb
Situation: Côte d’Ivoire
Affaire: Le Procureur c. Laurent Gbagbo
Aujourd’hui, le 11 juin 2013, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté l’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo qui est soupçonné d’avoir commis des crimes contre l’humanité sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
La Chambre a conclu que, en l’absence de preuve tangible montrant des avancées dans les poursuites au niveau national à l’encontre de M. Gbagbo depuis août 2011, il n’est pas démontré que M. Gbagbo fait bien l’objet de poursuites en Côte d’Ivoire, que ce soit pour cette affaire ou pour une autre. Selon la Chambre préliminaire, l’affaire Le Procureur c. Laurent Gbagbo est donc recevable devant la CPI.
L’exception d’irrecevabilité concernant l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo a été soulevée par la Défense de M. Gbagbo le 15 février 2013. Une demande soulevant une exception d’irrecevabilité est accordée si l’affaire fait l’objet d’une enquête ou de poursuites de la part d’un État ayant compétence en l’espèce, à moins que cet État n’ait pas la volonté ou soit dans l’incapacité de mener véritablement à bien l’enquête ou les poursuites. Selon le Statut de Rome – le traité fondateur de la CPI – les parties ont la possibilité de faire appel d’une décision sur la recevabilité.
La décision prise aujourd’hui sur la recevabilité de l’affaire est distincte de la décision rendue le 3 juin 2013 par la même Chambre quant à savoir si l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo devait être renvoyée en procès ou pas. Le 3 juin 2013, la Chambre préliminaire I avait en effet ajourné l’audience de confirmation des charges et demandé au Procureur d’envisager d’apporter des éléments de preuve supplémentaires ou de procéder à de nouvelles enquêtes relativement aux charges portées contre Laurent Gbagbo. La décision prise aujourd’hui sur la recevabilité ne préjuge pas de la décision à venir sur la confirmation des charges.
La Chambre préliminaire I est composée des juges Silvia Fernandez de Gurmendi (juge présidente), Hans-Peter Kaul, et Christine Van den Wyngaert.
Théodore Holo nouveau président de la Cour constitutionnelle du Bénin
Président Cour constitutionnelle du Bénin – Le professeur agrégé de Droit et Sciences politiques, Théodore Holo, vient d’être élu président de la Cour constitutionnelle du Bénin par ses pairs, a appris la PANA ce lundi à Cotonou auprès de l’institution constitutionnelle.
Membre de cette institution depuis la 4ème mandature, M. Holo était jusque là président de la Haute cour de justice, une institution chargée de juger le chef de l’Etat et ses ministres pour des crimes commis dans le cadre de leurs fonctions.
Il est élu pour un mandat de cinq ans et succède à Me Robert Dossou. Son vice-président est Zimé Yérima Kora-Yarou.
M. Holo a été ministre des Affaires étrangères, Garde des sceaux, ministre de la Justice, ministre chargé des Relations avec les institutions et porte-parole du gouvernement sous le mandat de Nicéphore Soglo, de 1991 à 1996.
La Cour constitutionnelle est, rappelle-t-on, la plus haute juridiction du Bénin en matière de constitutionnalité. Organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, elle est composée de sept membres dont quatre sont nommés par le bureau de l’Assemblée nationale, et trois par le président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
La Cour Constitutionnelle comprend trois magistrats ayant une expérience de quinze années au moins dont deux sont nommés par le bureau de l’Assemblée nationale et un par le président de la République ; deux juristes de haut niveau, professeurs ou praticiens du droit, ayant une expérience de quinze années au moins dont un est nommé par le bureau de l’Assemblée nationale et un par le président de la République.
Y siègent également deux personnalités de grande réputation professionnelle nommées l’une par le bureau de l’Assemblée nationale et l’autre par le président de la République.
Le président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs et ce, parmi les magistrats et juristes membres de la Cour.
Pana
Etats-Unis: Sony lève le voile sur sa nouvelle console PS4
Los Angeles – Sony a présenté lundi à Los Angeles sa nouvelle console, la PlayStation 4 (PS4), qui se veut une plate-forme de divertissement pour toute la famille combinant vidéo, musique, télévision et jeux.
Le président de Sony Computer Entertainment, Andrew House, a parlé d’une console de nouvelle génération pensée pour le futur tout en assurant que la PS4 resterait fidèle à l’esprit de la PlayStation 3.
« C’est une plate-forme totalement nouvelle et, sur bien des points, une PlayStation totalement nouvelle », a déclaré M. House lors d’une conférence de presse à la veille du salon du jeu vidéo E3 à Los Angeles. « Nous capitalisons plus que jamais sur le vaste réseau de divisions Sony et sur la réputation de l’une des plus grandes et plus puissantes marques de divertissement au monde. »
La PS4 sera lancée de concert avec des offres spéciales sur le service de vidéo et de musique Sony Unlimited, renforçant la vocation de centre de divertissement familial de la console qui conserve par ailleurs son attrait pour les joueurs les plus endurcis.Sony continuera cependant de commercialiser des contenus pour la PS3.
M. House a indiqué que la PS4 serait disponible au prix de 399 dollars (300 euros) aux Etats-Unis et de 399 euros (530 dollars) en Europe, pour une sortie prévue avant les fêtes de fin d’année. Cela représente respectivement 100 dollars et 100 euros de moins que la console concurrente du géant américain Microsoft, la Xbox One, dont la sortie en novembre dans 21 pays pourrait couper l’herbe sous le pied du groupe japonais.
Nintendo, dont la Wii U est sortie à la fin 2012 mais dont les ventes sont jusqu’à présent décevantes, devrait également profiter de l’E3 pour présenter des nouveautés. Mais les trois géants des consoles sont confrontés à la nouvelle donne du marché. Les appareils traditionnels doivent faire face à une nouvelle concurrence, celle des jeux bon marché voire gratuits sur smartphones et tablettes, qui séduisent beaucoup les joueurs occasionnels.
- « Page précédente
- 1
- …
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- …
- 30
- Page suivante »